C’est quoi pour vous l’Afrique qui gagne ? Nous avons posé cette question à des africains engagés pour le continent.

Mouhamed Thiam est sénégalais. Il joue au foot, mais sur sa console, en version jeu vidéo. On parle d'e-foot, ou de foot virtuel : cette discipline compte une petite dizaine de joueurs professionnels au Sénégal. Lui s'est choisi un pseudo, "Dexx Junior" : à 20 ans, il a déjà été trois fois champion d'Afrique d'e-foot. Aujourd'hui, il fait même partie d'un club, le "Solo e-Sport" à Dakar. Notre reporter Charlie Dupiot l'a rencontré à Paris à l'occasion du Forum "Création Africa" qui s'est tenu l'automne dernier. Sur son téléphone, Mouhamed Thiam nous montre la vidéo d'un match qu'il a remporté il y a peu sur "Fifa".

C’est quoi pour vous l’Afrique qui gagne ? Nous avons posé cette question à des africains engagés pour le continent.

Proposer de l'audiodescription de films, avec une voix qui décrit tout, ou presque tout ce qui apparaît à l'écran pour des personnes aveugles et malvoyantes... C'est le pari de Shakila Maharaj, sud-africaine qui se décrit comme « d'origine indienne, de la 3ème génération ». En 2020, elle a lancé l'application « describeAT », une appli d’audiodescription en anglais qui peut être téléchargée partout. Notre reporter Charlie Dupiot a rencontré Shakila Maharaj, canne blanche et lunettes noires, à l'occasion du Forum « Création Africa » qui s'est tenu à Paris l'automne dernier.

► Pour découvrir l'application « describeAT », cliquez ici

C’est quoi pour vous l’Afrique qui gagne ? Nous avons posé cette question à des africains engagés pour le continent.

Nana Akosua Hanson est écrivaine et animatrice radio au Ghana. A tout juste 33 ans, c'est l'une des figures du féminisme dans son pays. Elle s'est lancée il y a 4 ans dans la bande dessinée, avec la série "MoonGirls" ou "Filles de la Lune" en français. Ce roman graphique suit le destin de 4 femmes super-héros, ou plutôt super-héroïnes, qui ont pour mission de sauver l'Afrique de la corruption, du fanatisme religieux ou encore de l'homophobie.

Nana Akosua Hanson écrit le scénario et les dialogues, en anglais, les dessins sont signés par plusieurs illustrateurs, et la BD est disponible en ligne.

Notre reporter Charlie Dupiot a rencontré cette autrice engagée à l'occasion du Forum "Création Africa" qui s'est tenu à Paris en octobre dernier.

Nous voici plongés dans les premières pages de "MoonGirls", on y voit apparaître l'une des 4 héroïnes qui porte un tee-shirt extra-large et des locks.

► Pour découvrir la BD MoonGirls, cliquez ici

C’est quoi pour vous l’Afrique qui gagne ? Nous avons posé cette question à des africains engagés pour le continent.

Somto Ajuluchukwu, 32 ans, a grandi à Lagos au Nigéria. Il a fondé Vortex, qui est à la fois une maison d’éditions et une plateforme de streaming proposant notamment de visionner des dessins animés. Le but : mettre en avant des créations africaines, avec des histoires qui se déroulent sur le continent. Notre reporter Charlie Dupiot a rencontré le jeune entrepreneur nigérian à l’occasion du Forum « Création Africa » consacré aux industries culturelles et créatives, un forum qui s’est tenu à Paris en octobre 2023.

► Pour s'abonner et avoir accès aux contenus animés de Vortex, cliquer ici

C’est quoi pour vous l’Afrique qui gagne ? Nous avons posé cette question à des africains engagés pour le continent.

Il a plus de 32 500 abonnés à ses réseaux sociaux. A 27 ans, Anas Seko est un activiste écologiste béninois connu pour ses nombreuses publications à destination des jeunes. En ligne avec un ton décalé ou dans la rue munie de ses gants, il initie des mouvements citoyens pour lutter contre la pollution plastique et encourage les jeunes de son pays à s’engager pour l’environnement.

En 2022, Anas a eu l’occasion de porter son plaidoyer à la COP des villes à Abidjan, pour pousser les Etats africains à s’engager dans la protection des générations futures.

Notre reporter Raphaelle Constant l’a rencontré sur la plage d’Erevan à Cotonou.

C’est quoi pour vous l’Afrique qui gagne ? Nous avons posé cette question à des africains engagés pour le continent.

Nisreen Elsaim, 29 ans, activiste climatique soudanaise, est une figure incontournable de la jeunesse africaine. Sur fond de guerre et de raréfaction des ressources au Soudan, elle a choisi de s’engager pour l’environnement et la paix. Titulaire d’un bachelor en physique et d’un master en énergies renouvelables à l’université de Khartoum, Nisreen est présidente du Groupe consultatif de la jeunesse sur les changements climatiques à l’ONU. Depuis la reprise des conflits en 2023, elle a dû fuir son pays et vit désormais en Europe.

Elle raconte son histoire au micro de notre reporter Raphaelle Constant qui l’a rencontrée à Genève lors du Sommet des jeunes activistes au siège des Nations Unies.

C’est quoi pour vous l’Afrique qui gagne ? Nous avons posé cette question à des africains engagés pour le continent.

Rafiki Fariala a 26 ans. Il a grandi en République centrafricaine, où il a longtemps hésité à devenir prêtre, avant de découvrir le cinéma... Aujourd'hui, il est chanteur-slameur et réalisateur. Son film documentaire « Nous étudiants ! » est sorti il y a deux semaines sur les écrans français. C'est le premier film centrafricain à avoir été projeté à la Berlinale, le festival international du film de Berlin, en février dernier. Il a même reçu l'étalon d'argent, le deuxième prix, du documentaire long métrage au Fespaco, le festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou au Burkina Faso.

Notre reporter Charlie Dupiot a rencontré ce réalisateur centrafricain prometteur, Rafiki Fariala, qui vit désormais à Paris. Il commence par nous chanter une chanson...

C’est quoi pour vous l’Afrique qui gagne ? Nous leur avons posé cette question.

Maïmouna Ba, 27 ans, est une activiste pour la paix au Sahel, région où l’extrémisme violent fait des ravages. Originaire de la communauté peule, elle vit à Dori au nord du Burkina Faso, une ville qui accueille des milliers de déplacés internes contraints de fuir les exactions des groupes armés.

Militante humble et passionnée, Maïmouna a grandi dans une famille de 13 enfants. Après des études en marketing et gestion, elle a créé l’association « Femmes pour la dignité du Sahel » pour soutenir les familles face à l’insécurité.

Elle raconte son histoire au micro de notre reporter Raphaelle Constant qui l’a rencontrée à Genève lors du Sommet des jeunes activistes au siège des Nations Unies.