Les limites planétaires, concept élaboré par le chercheur suédois Johan Rockström et les chercheurs internationaux du Stockholm Resilience Centre, définissent les seuils au-delà desquels les équilibres naturels de notre planète pourraient être déstabilisés et les conditions de vie devenir défavorables à l’humanité.

Ces limites offrent une perspective systémique sur notre interaction avec l'environnement. Changement climatique, érosion de la biodiversité, modifications des usages des sols ou encore pollution chimique: 6 des 9 limites planétaires auraient déjà été dépassées.

Comment les entreprises peuvent-elles intégrer dans leur stratégie cette vision du monde ?

Pour nous, la science au sein de l’entreprise est le premier pas.

Dans ce podcast, PhD. Christelle Castet climatologue et directrice de l’équipe science chez AXA Climate, ouvre une nouvelle plateforme de discussion avec des scientifiques de renom pour explorer avec vous comment intégrer ce concept en entreprise.

Alors, rejoignez-nous pour une dose hebdomadaire de science, de découverte et d'inspiration pour l'avenir!

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La limite planétaire "érosion de la biodiversité" désigne le seuil au-delà duquel la disparition d'espèces dépasse la capacité de la nature à les remplacer. Dépasser cette limite peut gravement affecter les écosystèmes et, par extension, le bien-être humain. Pour les entreprises, comprendre cette limite est crucial car elles dépendent des ressources naturelles pour produire et opérer. Dans cet épisode, Céline Bellard, chercheuse au CNRS, nous invite à réfléchir à la manière dont chaque espèce, connue ou inconnue, façonne notre monde et notre bien-être.

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La limite planétaire « acidification des océans » désigne le seuil au-delà duquel l'océan ne pourrait plus neutraliser l'acidité sans nuire aux organismes marins. Les océans, absorbant 30 % du CO2 émis par les humains, sont perturbés lorsque d'importantes quantités de CO2 se dissolvent dans l'eau. En s'y dissolvant, le carbone les acidifie. Cette dissolution rend l'eau corrosive pour les coquilles, les systèmes coralliens et le plancton. Le taux d'aragonite (un minéral utilisé par les organismes marins pour construire leurs coquilles ou squelettes) dans les eaux de surface a été choisi comme indicateur de l'acidité des océans par le Stockholm Resilience Centre. Dans cet épisode, Laurent Bopp, directeur du département de géosciences de l’ENS et directeur de recherche CNRS à l’Institut Pierre Simon Laplace, nous invite dans une exploration détaillée de ce phénomène et à réfléchir à la place cruciale de l'océan dans la lutte contre le réchauffement climatique.

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Bien que certaines particules dans l'air proviennent de sources naturelles, une proportion importante est générée par l'homme. Ces aérosols anthropogéniques se distinguent des aérosols naturels par leur origine, leur taille et leur composition, influençant leur rôle dans la formation des nuages et le bilan radiatif de la Terre. D'après les estimations de 2023 du Centre de Résilience de Stockholm, les niveaux actuels d'aérosols restent en dessous du seuil de danger pour la planète, bien qu'elle soit largement dépassée régionalement, comme dans l'est de la Chine. L'exposition aux particules fines demeure une menace sérieuse pour la santé, avec l'OMS qui recensait 4,2 millions de morts prématurées dues à la pollution atmosphérique en 2019. Avec Augustin Colette, scientifique responsable de l’Unité de Modélisation Atmosphérique et Cartographie Environnementale de l’INERIS, nous allons notamment discuter de la présence des aérosols dans l’atmosphère et de leurs impacts.

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La limite planétaire de l'eau désigne le seuil au-delà duquel l'exploitation humaine des ressources en eau douce peut provoquer des changements irréversibles dans les systèmes hydriques terrestres, menaçant ainsi la stabilité de l'écosystème planétaire. Cette limite englobe à la fois la quantité d'eau douce prélevée des rivières, lacs et aquifères pour l'agriculture, l'industrie et l'usage domestique, et la modification des cycles hydrologiques par les barrages, la déforestation et d'autres activités. Dépasser cette limite peut entraîner la perte de biodiversité aquatique, la dégradation des services écosystémiques tels que la purification de l'eau et la régulation du climat, et affecter l'accès à l'eau potable. Dans cet épisode, Nicolas nous explique comment cette limite a été évalué et les implications de son dépassement pour les entreprises.

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La limite planétaire du changement climatique est exprimée souvent en fonction de la concentration atmosphérique de dioxyde de carbone (CO2), mesurée en ppm (parties par million). Actuellement à 420 ppm, cette concentration dépasse la limite fixée par le Stockholm Resilience Center, qui recommande de ne pas dépasser 350 ppm. Mais quelles sont les conséquences de ce dépassement et comment pouvons-nous réduire les risques qui y sont associés ? Avec Olivier Boucher, climatologue, directeur de recherche CNRS et directeur-adjoint de l'Institut Pierre-Simon Laplace à Paris, nous allons rentrer dans le vif du sujet.

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L'azote et le phosphore sont deux éléments essentiels pour la croissance des plantes. Depuis la révolution industrielle, l'agriculture intensive a perturbé leurs cycles naturels en les utilisant de manière excessive. Sur quels leviers les individus et les entreprises du secteur agricole peuvent-ils alors agir afin de repenser leurs pratiques ? Nous avons exploré ce sujet avec Sylvain Pellerin, directeur de recherche à l'INRAE, pour obtenir des éclairages plus approfondis.

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In the 7th episode of Weekly Dose of Science, Christelle Castet interviews Jonathan Barakiewicz, Research Director at CNRS, who takes an in-depth look at the ecological, biodiversity, and socioeconomic impacts of land-system changes, advanced methodologies for monitoring land utilization shifts, integrating arboreal ecosystems into climate models to understand global dynamics and the planetary boundary for land-system change, and forward-thinking strategies to mitigate the adverse effects of land-system transformations.

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