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サマリー
あらすじ・解説
« Le front anti-Tshisekedi s'apprête à dégainer », signale en Une le bi-hebdomadaire Ouragan. « Un grand front de l'opposition a vu le jour à Kinshasa, écrit le confère. Il se donne la mission de stopper le régime dans sa tentative de révision ou de changement de la Constitution ».Ennemis hier, alliés contre-nature aujourd'hui, Joseph Kabila, Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Matata Ponyo, Delly Sesanga et Seth Kikuni s'unissent à travers leurs partis politiques respectifs pour dénoncer et contrer ce qu'ils qualifient de « coup d'État constitutionnel ». Emmanuel Ramazani Shadary, numéro 2 du parti de Kabila accuse le chef de l’État de vouloir modifier les articles qui limitent le mandat présidentiel à deux termes non renouvelables. « Cet acte, il faut le dire, est constitutif d’un coup d’État et expose son auteur à des poursuites judiciaires pour haute trahison », a-t-il ajouté. Sur le même chapitre, le quotidien la Prospérité titre : « l'Opposition scelle un pacte contre Félix Tshisekedi ! »Pour l'opposition, la révision constitutionnelle ne répond en rien aux préoccupations réelles du peuple congolais. « Aucune disposition de la Constitution n'empêche Monsieur Tshisekedi d'améliorer les conditions sociales du peuple congolais », ont-ils souligné, appelant le président à concentrer ses efforts sur des questions économico-sociales ainsi que la résolution des conflits à l'Est.« Modifier la Constitution n’est ni un acte dictatorial ni une menace pour la démocratie »Il s'agit plutôt d'un pas vers le renforcement de la souveraineté, estime le pouvoir. Dans le quotidien Forum des AS, Jean-Thierry Monsenempwo est formel : « Modifier la Constitution n’est ni un acte dictatorial ni une menace pour la démocratie ». Pour ce communicateur du camp au pouvoir, « il s’agit d’un pas vers le renforcement de la souveraineté nationale et la construction d’institutions solides, capables de relever les défis contemporains ».Accuser le président Tshisekedi de vouloir instaurer une dictature ou s’éterniser au pouvoir est, selon lui, cite le journal, « non seulement irresponsable, mais aussi une insulte à l’intelligence des Congolais. Ces critiques émanent souvent de ceux qui ont eux-mêmes failli dans leurs responsabilités passées ».Exit la révision, l’UDPS exige désormais le changement de la Constitution. C’est dans les colonnes du même quotidien. On en sait un peu plus, désormais, sur les intentions réelles de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS). Augustin Kabuya, secrétaire général du parti présidentiel, demande officiellement au président Félix Tshisekedi de « changer la Constitution et non opérer une simple révision de la loi fondamentale ».C'est la guerre ouverte entre le parti au pouvoir et l'opposition concernant la Constitution. « C'est désormais un discours va-t'en-guerre », estime Forum des As. Selon le secrétaire général du parti présidentiel, l'actuelle Constitution est une malédiction pour la RDC. « Qu'ils le veulent ou pas, nous allons changer cette Constitution ».Et jusqu’où ira l’opposition ? s’interroge le tri-hebdomadaire Econews. Le tabloïd affirme que la prise de position du collectif de partis d’opposition vient conforter la frange de la population de plus en plus nombreuse qui, s’interroge sur l’opportunité et le moment choisi pour le pays étant en état de guerre et une partie du territoire sous occupation étrangère.Six présumés profanateurs arrêtésEnfin dans le quotidien le Phare : six présumés profanateurs du mausolée de Patrice Lumumba arrêtés. Les présumés auteurs de la profanation du mausolée du Héros National, dans la nuit du lundi au mardi, se trouvent aux arrêts depuis le mercredi 20 novembre. À en croire le vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur, le coup de filet est l’œuvre des éléments des services spéciaux qui sont occupés à rechercher activement deux autres suspects toujours en cavale.S’agissant du sort de la relique du tout premier chef du tout premier gouvernement congolais investi par le Parlement en 1960, à la veille de l’indépendance nationale, elle n’aurait pas été volée, comme beaucoup le craignaient, mais qu’elle se trouverait même sous haute surveillance.Et au journal de conclure : « La perte de cette relique allait signer la seconde mort de Lumumba, dont la sépulture allait héberger, à jamais, un cercueil vide »Le tri-hebdomadaire Congo Nouveau pointe du doigt la « négligence » du gouvernement. Le site, écrit le confère, « manquait de sécurité élémentaire, plus de policiers de surveillance, pas de caméra de surveillance ».