• À la Une: en RDC, la presse revient sur le projet de révision de la Constitution annoncé par l’UDPS

  • 2024/11/02
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À la Une: en RDC, la presse revient sur le projet de révision de la Constitution annoncé par l’UDPS

  • サマリー

  • L’éditorialiste du journal The Post revient sur le projet de révision de la Constitution annoncé par l’UDPS. « Il a suffi à Augustin Kabuya, le secrétaire général de l’UDPS, de cuire la première brique pour construire la tour qui fait perdre la raison à plus d’un homme politique congolais pour que les réseaux sociaux bruissent des vidéos et audios des politiques congolais », écrit-il.

    L'éditorialiste questionne le revirement de l'UDPS : « Hier, l’on jurait ses grands dieux que l’on mourait pour que la Constitution ne soit touchée en ses articles verrouillés. Aujourd’hui, l’on recourt aux mêmes dieux pour que rien qui soit verrouillé ne le reste. C’est que les temps ont changé, explique-t-il, laissant les imbéciles devant le même mur qui les empêche de changer », et de conclure : « Ce qui a changé, c’est que les hommes sont désormais du bon côté de l’histoire, du côté, dit-il, de la mangeoire. »

    Ouragan, le bihebdomadaire d'informations générales, se penche aussi sur la crédibilité de certains cadres de l’UDPS qui étaient autrefois opposés à une telle révision sous Joseph Kabila. Le journal s’interroge : « On voudrait réviser pour quelles raisons ? Est-ce que la Constitution actuelle empêche les institutions de la République d’apporter des réponses aux besoins sociaux de nos populations ? Empêche-t-elle de combattre l’impunité et l’économie de prédation ou de mettre fin aux violations massives des droits de l’homme ? »

    À lire aussiRDC: des cadres du parti au pouvoir prônent une nouvelle Constitution et non une simple révision

    Toujours dans ce chapitre, le journal titre : « Constitution, le camp Kabila avertit Tshisekedi », et souligne que le Front commun pour le Congo (FCC) rejette fermement le projet, qu'il qualifie de « tentative d'instauration d'une présidence à vie ». Une façon de masquer l’incapacité du gouvernement à répondre aux attentes du peuple, selon le FCC. « Au lieu de garantir la sécurité, d’améliorer le pouvoir d’achat ou de payer les militaires et enseignants, le régime se lance dans une réforme constitutionnelle inutile », rapporte le journal, citant les propos des cadres du FCC qui appellent à la mobilisation et promettent de s'opposer par tous les moyens légaux.

    Le journal La prospérité note que même certains alliés du président Tshisekedi font preuve de prudence et demeurent silencieux. « Depuis l'annonce par l'UDPS du changement de la révision de la Constitution, le parti présidentiel semble, à son tour, ignorer ses alliés, écrit le quotidien. Par formalisme, le présidium de l'Union sacrée, la plateforme qui regroupe des partis comme UDPS, UNC, MLC, n'ose même pas convoquer une réunion pour débattre de l'actuelle Constitution. »

    D'où, « la question de savoir ce qui reste encore de cette plateforme présidentielle », souligne La Prospérité, qui évoque aussi l'attitude de l’Église catholique. Elle pourrait jouer un rôle déterminant dans l'évolution du débat si le président décidait de franchir le pas vers un troisième mandat.

    La présentation de la loi de finances 2025 devant l'Assemblée nationale, l'autre sujet qui a attiré l'attention des journaux

    AfricaNews met en lumière la hausse des crédits alloués aux investissements, qui passent de 15,1% du budget général en 2024 à 48,4% en 2025, soit une augmentation de 18,2%. « Cette mesure illustre l'engagement, écrit-il, du gouvernement en faveur du développement des infrastructures et de l'économie. »

    Cependant, certains médias expriment des doutes sur la crédibilité de ce budget face aux défis actuels. Forum des as souligne que cette présentation intervient dans un contexte de crise dans le secteur de l’éducation, marqué par la grève des enseignants qui dure depuis deux mois.

    À lire aussiRDC: l'Assemblée nationale débute l'examen du budget 2025, en nette hausse

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あらすじ・解説

L’éditorialiste du journal The Post revient sur le projet de révision de la Constitution annoncé par l’UDPS. « Il a suffi à Augustin Kabuya, le secrétaire général de l’UDPS, de cuire la première brique pour construire la tour qui fait perdre la raison à plus d’un homme politique congolais pour que les réseaux sociaux bruissent des vidéos et audios des politiques congolais », écrit-il.

L'éditorialiste questionne le revirement de l'UDPS : « Hier, l’on jurait ses grands dieux que l’on mourait pour que la Constitution ne soit touchée en ses articles verrouillés. Aujourd’hui, l’on recourt aux mêmes dieux pour que rien qui soit verrouillé ne le reste. C’est que les temps ont changé, explique-t-il, laissant les imbéciles devant le même mur qui les empêche de changer », et de conclure : « Ce qui a changé, c’est que les hommes sont désormais du bon côté de l’histoire, du côté, dit-il, de la mangeoire. »

Ouragan, le bihebdomadaire d'informations générales, se penche aussi sur la crédibilité de certains cadres de l’UDPS qui étaient autrefois opposés à une telle révision sous Joseph Kabila. Le journal s’interroge : « On voudrait réviser pour quelles raisons ? Est-ce que la Constitution actuelle empêche les institutions de la République d’apporter des réponses aux besoins sociaux de nos populations ? Empêche-t-elle de combattre l’impunité et l’économie de prédation ou de mettre fin aux violations massives des droits de l’homme ? »

À lire aussiRDC: des cadres du parti au pouvoir prônent une nouvelle Constitution et non une simple révision

Toujours dans ce chapitre, le journal titre : « Constitution, le camp Kabila avertit Tshisekedi », et souligne que le Front commun pour le Congo (FCC) rejette fermement le projet, qu'il qualifie de « tentative d'instauration d'une présidence à vie ». Une façon de masquer l’incapacité du gouvernement à répondre aux attentes du peuple, selon le FCC. « Au lieu de garantir la sécurité, d’améliorer le pouvoir d’achat ou de payer les militaires et enseignants, le régime se lance dans une réforme constitutionnelle inutile », rapporte le journal, citant les propos des cadres du FCC qui appellent à la mobilisation et promettent de s'opposer par tous les moyens légaux.

Le journal La prospérité note que même certains alliés du président Tshisekedi font preuve de prudence et demeurent silencieux. « Depuis l'annonce par l'UDPS du changement de la révision de la Constitution, le parti présidentiel semble, à son tour, ignorer ses alliés, écrit le quotidien. Par formalisme, le présidium de l'Union sacrée, la plateforme qui regroupe des partis comme UDPS, UNC, MLC, n'ose même pas convoquer une réunion pour débattre de l'actuelle Constitution. »

D'où, « la question de savoir ce qui reste encore de cette plateforme présidentielle », souligne La Prospérité, qui évoque aussi l'attitude de l’Église catholique. Elle pourrait jouer un rôle déterminant dans l'évolution du débat si le président décidait de franchir le pas vers un troisième mandat.

La présentation de la loi de finances 2025 devant l'Assemblée nationale, l'autre sujet qui a attiré l'attention des journaux

AfricaNews met en lumière la hausse des crédits alloués aux investissements, qui passent de 15,1% du budget général en 2024 à 48,4% en 2025, soit une augmentation de 18,2%. « Cette mesure illustre l'engagement, écrit-il, du gouvernement en faveur du développement des infrastructures et de l'économie. »

Cependant, certains médias expriment des doutes sur la crédibilité de ce budget face aux défis actuels. Forum des as souligne que cette présentation intervient dans un contexte de crise dans le secteur de l’éducation, marqué par la grève des enseignants qui dure depuis deux mois.

À lire aussiRDC: l'Assemblée nationale débute l'examen du budget 2025, en nette hausse

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