-
サマリー
あらすじ・解説
Les journaux de la capitale ont consacré leurs éditions aux états généraux de la justice. Durant huit jours, rapporte le quotidien Le Potentiel, près de 3 500 acteurs du secteur judiciaire, de la magistrature, des experts nationaux et internationaux, des activistes des droits de l’homme et des universitaires venus de divers horizons vont poser un diagnostic sérieux et réaliser une autopsie réelle de l’état de santé de la justice congolaise. « L’heure a sonné pour scruter avec lucidité et honnêteté, l’état du système judiciaire congolais », écrit Le Potentiel.
Face aux dérives judiciaires, Constant Mutamba promet de serrer la vis ; c’est en Une du bi-hebdomadaire Ouragan. « Sept Congolais sur dix sont insatisfaits de la manière dont notre justice est administrée », selon le ministre. Ce membre du gouvernement, poursuit le confère, a exposé les maux qui rongent le système judiciaire congolais avant de lancer un appel à des réformes courageuses. Les injustices sont criantes : spoliations des biens publics et privés, arrestations arbitraires, sur population carcérale, saisies intempestives des comptes et des avoirs de sociétés, mauvaises conditions de vie et de travail des acteurs de la justice... Autant de maux qui gangrènent le secteur.
Sur le même chapitre Econews titre : « Réformer la Justice par la révision de la Constitution : la thérapie de Constant Mutamba »
Selon nos confrères, l’appel du garde des Sceaux lors des états généraux sonne comme une injonction. Son message cache mal, selon le journal, une volonté de préparer la justice à l’acceptation du fait accompli. Sans la citer, le ministre de la Justice s’adressait, selon Econews, à la Cour constitutionnelle qui sera au centre des futures confrontations politiques autour du projet de révision (ou carrément du changement) de la Constitution. Le journal est incisif : « À moins de faire preuve d’amnésie, il est établi que la Haute Cour est entièrement acquise au Chef de l’Etat et sa famille politique ».
Surchauffe économique de fin d'année : Le gouvernement sort l'artillerie anti-inflationDans un contexte où les prix des denrées alimentaires importées concernent directement les ménages, le gouvernement multiplie les initiatives pour rendre ces produits plus abordables. La Première ministre a mandaté le ministère de l'Économie, en collaboration avec l'Inspection générale des finances (IGF), pour faciliter la baisse des prix par des mesures fiscales incitatives. Un décret récemment signé permettra aux importateurs de bénéficier de crédits d'impôt en fonction de la certification de leurs stocks par l'IGF. Cette stratégie vise à réduire rapidement les prix des denrées de première nécessité, soulageant ainsi les ménages tout en encourageant un approvisionnement durable et abordable.
Revenons à Econews avec ce titre : « Les relations en dents de scie entre Kinshasa et Kigali : clash à Genève, chaudes accolades à Goma, un grand mystère entoure les rapports, généralement tendus, entre Kinshasa et Kigali ». La journée du mardi 5 novembre a encore donné une preuve éloquente de cette affirmation, au regard du spectacle qui s’est déroulé simultanément à Genève (Suisse) et à Goma (Est de la RDC).
Si à Genève, les échanges ont été extrêmement virulents entre le porte-parole du gouvernement, et le représentant du Rwanda au Conseil des droits de l’homme de l’ONU… À Goma, par contre, le chef de la diplomatie rwandaise, Olivier Nduhungirehe, a eu droit à un accueil respectable à la réunion du Mécanisme conjoint ad hoc renforcé qu’a présidé le ministre angolais des Affaires étrangères, Teté Antonio, aux côtés de ses collègues Thérèse Kayikwamba de la RDC. Le journal conclut : « Le clash de Genève a donc été compensé par les chaudes accolades de Goma. Kinshasa et Kigali ne cesseront jamais de nous étonner ».