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À la une: en RDC, naufrage tragique sur le lac Kivu et tensions autour du projet de révision constitutionnelle
- 2024/10/05
- 再生時間: 3 分
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サマリー
あらすじ・解説
Le naufrage du bateau sur le lac Kivu, jeudi 3 octobre, est au cœur de l'actualité. Le bilan provisoire fait état de 23 corps repêchés après que le bateau, chargé de passagers et de marchandises, a sombré près du port de Kituku, dans la ville de Goma.
Forum des As tire la sonnette d’alarme sur l’urgence de renforcer la sécurité sur ce lac.Le journal rappelle que les populations locales empruntent souvent cette voie pour échapper à l’insécurité terrestre, exacerbée par la présence de groupes armés, notamment les rebelles du M23. Le tabloïd revient également sur les précédents drames similaires. Forum des As rappelle également les récents naufrages, survenus le mois dernier sur le lac Maï-Ndombe et dans le lac Tanganyika près d'Uvira, soulignant que ces catastrophes sont devenues récurrentes.
EcoNews, dans son éditorial intitulé « Des morts de trop », fustige le manque de mesures concrètes pour prévenir ces tragédies.
Le journal revient sur la lettre de Jean-Pierre Bemba, vice-Premier ministre en charge des Transports, qui exige des poursuites judiciaires contre les responsables de ces accidents.
Des « cercueils navigants »Mais pour EcoNews, cette réaction donne l’impression d’une découverte tardive d’un problème qui dure depuis longtemps. Le journal note qu’à chaque naufrage, les autorités versent des « larmes de crocodile », mais peu d’actions suivent. Chaque mois, un nouveau drame fluvial endeuille le pays.
Même son de cloche dans la Prospérité, qui parle de « cercueils navigants » pour désigner les bateaux qui sillonnent les cours d’eau en République démocratique du Congo.
L'éditorialiste du journal pointe un manque criant de rigueur dans l'application des mesures de sécurité et déplore l'indifférence des autorités face à ces tragédies répétées. Selon lui, « le cimetière fluvial » est désormais un triste synonyme pour désigner les cours d’eau du pays, où les naufrages sont devenus une norme silencieuse.
Le journal souligne qu'aucun deuil national ou provincial n’est même plus décrété en mémoire des victimes. Il appelle à une meilleure application des mesures de sécurité pour éviter ces tragédies récurrentes.
Le projet de révision de la Constitution, porté par l'UDPSAutre sujet brûlant dans la presse congolaise cette semaine. Infos27 se penche sur les arguments des révisionnistes et des opposants, tout en posant la question centrale : « Peut-on réviser la Constitution sans céder aux tentations de l’autoritarisme ? »
AfricaNews met aussi l’accent sur l’UDPS à l’Assemblée nationale. Le journal révèle que « le parti de Félix Tshisekedi veut contrôler 7 des 10 commissions permanentes, y compris le Comité des Sages ».
Un appétit jugé excessif par certains observateurs, qui craignent que cela ne fragilise la majorité parlementaire et l’Union sacrée. Le partage proposé par l’UDPS, qui laisserait une seule commission à l’opposition, est qualifié de « partage égoïste », risquant de créer des tensions au sein de la Chambre basse.