• 1983 - Année de la pop 3/9

  • 2021/08/04
  • 再生時間: 49 分
  • ポッドキャスト

1983 - Année de la pop 3/9

  • サマリー

  • 1983, Léopold III, Hergé et Louis de Funès nous quittent. Le bourreau nazi Klaus Barbie est arrêté en Bolivie. En Pologne, l’opposant au régime communiste Lech Walesa remporte le prix Nobel de la Paix. Et sur les radios et TV du monde entier, on ne parle que d’un seul homme, un certain Michael Jackson.

    Le 2 décembre 1983, les écrans de télévision sont pris d’assaut. Michael Jackson, le roi de la pop, vient de révolutionner le monde de la musique. Il diffuse pour la première fois le clip de son tube « Thriller », sorti l’année précédente. Une vraie bombe. Il faut dire que les clips musicaux sont à la mode. En 1981, on a même lancé une chaîne de TV uniquement dédiée à leur diffusion, MTV.

    La publicité devient également plus importante, plus cinématographique et la décennie sera aussi celle de l’excès. Et qui de mieux, en France, que Serge Gainsbourg pour représenter tous les excès ? L’homme est devenu un personnage en lui-même, et il ose tout.

    La parole s’est libérée, on parle plus souvent de sexe. Et on chante souvent le sexe. La musique devient sulfureuse, provocatrice. S’il y en a une qui excelle dans ce domaine, c’est bien sûr Madonna.

    Le cinéma aussi est touché par cette vague de libération sexuelle et érotique. On se souvient par exemple du fameux « 9 semaines et demie ». Le culte des corps fait entrer la danse dans le champ du sexy, avec « Dirty Dancing » ou « Flashdance ».

    La pop pénètre aussi la France : Étienne Daho, les Rita Mitsouko, Desireless sont un savant mélange de pop et de variété, et l’incontournable quatuor Jean-Jacques Goldman, France Gall, Michel Berger et Daniel Balavoine font de la pop avec une note rock. Durant toute la décennie, ils se partagent la place du numéro un des tops français. Ces artistes modernisent la chanson française comme on ne l’a plus fait depuis Brel-Brassens-Barbara.

    Dans les années 80, apparaît aussi un tout nouveau genre : les animés, c’est-à-dire une kyrielle de dessins animés, dont beaucoup sont originaires du Japon : Candy, Goldorak, Capitaine Flam, Bioman, Les chevaliers du Zodiaque ou encore Dragon Ball Z. L’heure de gloire des mangas ne fait que commencer.

    L’influence du Japon ne s’arrête pas aux dessins animés. Le pays va aussi s’emparer du marché du jeu vidéo. Des jeux vidéo qui deviennent de vraies intelligences artificielles grâce à des algorithmes qui permettent une interaction avec les joueurs et qui conquièrent le monde.

    Avec : Gilles Banneux, journaliste spécialisé dans le jeu vidéo - Yves Bigot, directeur général de TV5 Monde - Bernard Dobbeleer, journaliste spécialiste des musiques des XXe et XXIe siècles - Mathias Goudeau, co-auteur du documentaire « La véritable histoire des stars des années 80 » - Dick Tomasovic, professeur de cinéma et des arts audiovisuels à l’ULiège.

    続きを読む 一部表示

あらすじ・解説

1983, Léopold III, Hergé et Louis de Funès nous quittent. Le bourreau nazi Klaus Barbie est arrêté en Bolivie. En Pologne, l’opposant au régime communiste Lech Walesa remporte le prix Nobel de la Paix. Et sur les radios et TV du monde entier, on ne parle que d’un seul homme, un certain Michael Jackson.

Le 2 décembre 1983, les écrans de télévision sont pris d’assaut. Michael Jackson, le roi de la pop, vient de révolutionner le monde de la musique. Il diffuse pour la première fois le clip de son tube « Thriller », sorti l’année précédente. Une vraie bombe. Il faut dire que les clips musicaux sont à la mode. En 1981, on a même lancé une chaîne de TV uniquement dédiée à leur diffusion, MTV.

La publicité devient également plus importante, plus cinématographique et la décennie sera aussi celle de l’excès. Et qui de mieux, en France, que Serge Gainsbourg pour représenter tous les excès ? L’homme est devenu un personnage en lui-même, et il ose tout.

La parole s’est libérée, on parle plus souvent de sexe. Et on chante souvent le sexe. La musique devient sulfureuse, provocatrice. S’il y en a une qui excelle dans ce domaine, c’est bien sûr Madonna.

Le cinéma aussi est touché par cette vague de libération sexuelle et érotique. On se souvient par exemple du fameux « 9 semaines et demie ». Le culte des corps fait entrer la danse dans le champ du sexy, avec « Dirty Dancing » ou « Flashdance ».

La pop pénètre aussi la France : Étienne Daho, les Rita Mitsouko, Desireless sont un savant mélange de pop et de variété, et l’incontournable quatuor Jean-Jacques Goldman, France Gall, Michel Berger et Daniel Balavoine font de la pop avec une note rock. Durant toute la décennie, ils se partagent la place du numéro un des tops français. Ces artistes modernisent la chanson française comme on ne l’a plus fait depuis Brel-Brassens-Barbara.

Dans les années 80, apparaît aussi un tout nouveau genre : les animés, c’est-à-dire une kyrielle de dessins animés, dont beaucoup sont originaires du Japon : Candy, Goldorak, Capitaine Flam, Bioman, Les chevaliers du Zodiaque ou encore Dragon Ball Z. L’heure de gloire des mangas ne fait que commencer.

L’influence du Japon ne s’arrête pas aux dessins animés. Le pays va aussi s’emparer du marché du jeu vidéo. Des jeux vidéo qui deviennent de vraies intelligences artificielles grâce à des algorithmes qui permettent une interaction avec les joueurs et qui conquièrent le monde.

Avec : Gilles Banneux, journaliste spécialisé dans le jeu vidéo - Yves Bigot, directeur général de TV5 Monde - Bernard Dobbeleer, journaliste spécialiste des musiques des XXe et XXIe siècles - Mathias Goudeau, co-auteur du documentaire « La véritable histoire des stars des années 80 » - Dick Tomasovic, professeur de cinéma et des arts audiovisuels à l’ULiège.

1983 - Année de la pop 3/9に寄せられたリスナーの声

カスタマーレビュー:以下のタブを選択することで、他のサイトのレビューをご覧になれます。