• #Afrofuturismes 5/5 : L’afrofuturisme en action(s) : les inventeurs de futurs africains

  • 2019/06/11
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#Afrofuturismes 5/5 : L’afrofuturisme en action(s) : les inventeurs de futurs africains

  • サマリー

  • Société, politique… les histoires ou œuvres afrofuturistes dessinent, en creux, une critique de la société actuelle, mais de ce constat partent des projections que d’aucuns tentent de transformer en expériences… Justement, l’épisode 5 délaisse le terrain artistique pour s’intéresser à ceux qui inventent, concrètement, les futurs africains. Et en particulier, à ceux qui réfléchissent à la forme que pourraient prendre les villes de demain, et la manière dont on les habite.

    Pour commencer, retour dans le passé, en Côte d’Ivoire, à l’époque (1960-1985) où Félix Houphouët-Boigny multipliait les tours qui font désormais l’identité du Plateau, le quartier des affaires d’Abidjan. Issa Diabaté, architecte ivoirien, nous fait sa visite guidée, en revenant sur ce temps où l’on réfléchissait à ventiler les immeubles, sans avoir besoin de la climatisation. Mise au placard dans les années 80, l’architecture bioclimatique revient en force. Depuis peu aussi, les projets de « smart-cities » qui misent sur la technologie sont en vogue sur le Continent.

    Au Togo, au Ghana, au Rwanda ou au Nigeria, de grands projets sont en cours. Sénamé Koffi Agbodjinou, architecte togolais, nous donne son point de vue sur ces « villes intelligentes » par lesquelles tout le monde semble jurer. Pendant ce temps, au Burkina Faso – comme dans d’autres pays –, des jeunes ont monté un « fab-lab » où se partagent les compétences et où l’on cherche à trouver des solutions aux problèmes de la communauté en développant des technologies dédiées. Un enjeu crucial, notamment dans le domaine agricole puisque le pays, en majorité rural, n’atteint pas l’autosuffisance alimentaire. Ces mêmes jeunes travaillent aussi activement à familiariser les enfants à l’usage des technologies, notamment en leur apprenant à monter et utiliser des ordinateurs à partir de pièces récupérées.

    Avec :

    Issa Diabaté, architecte et co-fondateur du cabinet Koffi & Diabaté à Abidjan. Avec son associé, Issa Diabaté qui vit au Plateau y a notamment construit la Grande Mosquée, mais aussi des immeubles comme la Tour Carbone à Cocody. Passionné de patrimoine, il connaît comme sa poche le Plateau, et les différentes époques et styles architecturaux qui s’y chevauchent.

    Sénamé Koffi Agbodjinou est lui aussi architecte, à la tête d’une agence baptisée l’Africaine d’Architecture. Il s’est intéressé aux formes traditionnelles des constructions africaines, pour mieux s’en inspirer aujourd’hui. Ses conférences sur le sujet sont passionnantes. Par ailleurs, il est aussi à l’initiative des Woelabs, fab-labs togolais qui essaient de redonner vie au tissu social local et œuvrent pour la « démocratie numérique ».

    Gildas Guiella est ingénieur informatique et réseau et fait partie des fondateurs du Ouaga-lab, un fab-lab situé dans la capitale burkinabé, Ouagadougou. Éoliennes avec le moyeu d’une roue de moto, séchoir à grains solaire, solutions pour les apiculteurs, drônes et stations météo font partie des réalisations de ces Géo Trouvetou qui cherchent des solutions technologiques africaines aux problèmes africains.

    Merci à Écouter le Monde pour les magnifiques ambiances sonores notamment celle de Toubab Dialaw.

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あらすじ・解説

Société, politique… les histoires ou œuvres afrofuturistes dessinent, en creux, une critique de la société actuelle, mais de ce constat partent des projections que d’aucuns tentent de transformer en expériences… Justement, l’épisode 5 délaisse le terrain artistique pour s’intéresser à ceux qui inventent, concrètement, les futurs africains. Et en particulier, à ceux qui réfléchissent à la forme que pourraient prendre les villes de demain, et la manière dont on les habite.

Pour commencer, retour dans le passé, en Côte d’Ivoire, à l’époque (1960-1985) où Félix Houphouët-Boigny multipliait les tours qui font désormais l’identité du Plateau, le quartier des affaires d’Abidjan. Issa Diabaté, architecte ivoirien, nous fait sa visite guidée, en revenant sur ce temps où l’on réfléchissait à ventiler les immeubles, sans avoir besoin de la climatisation. Mise au placard dans les années 80, l’architecture bioclimatique revient en force. Depuis peu aussi, les projets de « smart-cities » qui misent sur la technologie sont en vogue sur le Continent.

Au Togo, au Ghana, au Rwanda ou au Nigeria, de grands projets sont en cours. Sénamé Koffi Agbodjinou, architecte togolais, nous donne son point de vue sur ces « villes intelligentes » par lesquelles tout le monde semble jurer. Pendant ce temps, au Burkina Faso – comme dans d’autres pays –, des jeunes ont monté un « fab-lab » où se partagent les compétences et où l’on cherche à trouver des solutions aux problèmes de la communauté en développant des technologies dédiées. Un enjeu crucial, notamment dans le domaine agricole puisque le pays, en majorité rural, n’atteint pas l’autosuffisance alimentaire. Ces mêmes jeunes travaillent aussi activement à familiariser les enfants à l’usage des technologies, notamment en leur apprenant à monter et utiliser des ordinateurs à partir de pièces récupérées.

Avec :

Issa Diabaté, architecte et co-fondateur du cabinet Koffi & Diabaté à Abidjan. Avec son associé, Issa Diabaté qui vit au Plateau y a notamment construit la Grande Mosquée, mais aussi des immeubles comme la Tour Carbone à Cocody. Passionné de patrimoine, il connaît comme sa poche le Plateau, et les différentes époques et styles architecturaux qui s’y chevauchent.

Sénamé Koffi Agbodjinou est lui aussi architecte, à la tête d’une agence baptisée l’Africaine d’Architecture. Il s’est intéressé aux formes traditionnelles des constructions africaines, pour mieux s’en inspirer aujourd’hui. Ses conférences sur le sujet sont passionnantes. Par ailleurs, il est aussi à l’initiative des Woelabs, fab-labs togolais qui essaient de redonner vie au tissu social local et œuvrent pour la « démocratie numérique ».

Gildas Guiella est ingénieur informatique et réseau et fait partie des fondateurs du Ouaga-lab, un fab-lab situé dans la capitale burkinabé, Ouagadougou. Éoliennes avec le moyeu d’une roue de moto, séchoir à grains solaire, solutions pour les apiculteurs, drônes et stations météo font partie des réalisations de ces Géo Trouvetou qui cherchent des solutions technologiques africaines aux problèmes africains.

Merci à Écouter le Monde pour les magnifiques ambiances sonores notamment celle de Toubab Dialaw.

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