• Après l’attentat (1/6): «Des sociétés terrorisées?»

  • 2021/08/16
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Après l’attentat (1/6): «Des sociétés terrorisées?»

  • サマリー

  • Dans ce premier épisode, Bruno Faure explique l’importance, pour les victimes, des réactions collectives après une attaque terroriste. La mobilisation populaire, l'onde de choc mondiale alimentée par la presse et les réseaux sociaux sont devenues des réflexes appréciés des victimes mais qu'il faut parfois relativiser.

    Septembre 2001 à New York, mars 2004 à Madrid, janvier puis novembre 2015 à Paris, novembre 2015 à Bamako : cinq attaques terroristes d’ampleur qui ont, au-delà du deuil dans les pays concernés, provoqué des réactions dans le monde entier. D’effroi, de solidarité avec les victimes, d’indignation, de colère parfois. Et sur le plus long terme, les hommages à celles et ceux qui ont été touchés de près ou de loin par les attentats.

    Pourquoi le soutien affiché par la société, par des rassemblements populaires par exemple, aide-t-il les victimes dans le début de leur processus de reconstruction ? Comment expliquer l’écart entre ceux qui sont dans l’empathie avec les victimes, et ceux qui se tiennent plus à distance, qui trouvent parfois que l’on parle trop du terrorisme ? Pourquoi l’émergence des réseaux sociaux a-t-elle changé beaucoup de choses ? Pourquoi les relations entre les victimes et les médias peuvent être compliquées ?

    Avec :

    Gérôme Truc, chargé de recherche au CNRS depuis 2016. Spécialisé en sociologie morale et politique, ses recherches portent principalement sur les réactions sociales aux attaques terroristes et les processus de mémorialisation de ces attaques dans les sociétés occidentales. Il est notamment l’auteur de « Sidérations, une sociologie des attentats » (PUF, 2016), « Face aux attentats » (PUF, 2020). Il participe au programme de recherche interdisciplinaire CNRS/INSERM « 13-Novembre ».

    Dori Majali Martinez, présidente de l'Association d'aide aux victimes de l’attentat du 11 mars 2004 à la gare d’Atocha à Madrid.

    Eduardo Leon, secrétaire général de l'Association d'aide aux victimes de l’attentat du 11 mars 2004 à Madrid.

    Clifford Chanin, vice-président exécutif et directeur adjoint des programmes du mémorial du 11 septembre à New-York.

    Arthur Dénouveaux, rescapé de l’attaque du Bataclan le 13 novembre 2015 à Paris, président de l’association de victimes Life for Paris. Auteur de Victimes, et après ? avec Antoine Garapon (Tracts Gallimard, 2019).

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あらすじ・解説

Dans ce premier épisode, Bruno Faure explique l’importance, pour les victimes, des réactions collectives après une attaque terroriste. La mobilisation populaire, l'onde de choc mondiale alimentée par la presse et les réseaux sociaux sont devenues des réflexes appréciés des victimes mais qu'il faut parfois relativiser.

Septembre 2001 à New York, mars 2004 à Madrid, janvier puis novembre 2015 à Paris, novembre 2015 à Bamako : cinq attaques terroristes d’ampleur qui ont, au-delà du deuil dans les pays concernés, provoqué des réactions dans le monde entier. D’effroi, de solidarité avec les victimes, d’indignation, de colère parfois. Et sur le plus long terme, les hommages à celles et ceux qui ont été touchés de près ou de loin par les attentats.

Pourquoi le soutien affiché par la société, par des rassemblements populaires par exemple, aide-t-il les victimes dans le début de leur processus de reconstruction ? Comment expliquer l’écart entre ceux qui sont dans l’empathie avec les victimes, et ceux qui se tiennent plus à distance, qui trouvent parfois que l’on parle trop du terrorisme ? Pourquoi l’émergence des réseaux sociaux a-t-elle changé beaucoup de choses ? Pourquoi les relations entre les victimes et les médias peuvent être compliquées ?

Avec :

Gérôme Truc, chargé de recherche au CNRS depuis 2016. Spécialisé en sociologie morale et politique, ses recherches portent principalement sur les réactions sociales aux attaques terroristes et les processus de mémorialisation de ces attaques dans les sociétés occidentales. Il est notamment l’auteur de « Sidérations, une sociologie des attentats » (PUF, 2016), « Face aux attentats » (PUF, 2020). Il participe au programme de recherche interdisciplinaire CNRS/INSERM « 13-Novembre ».

Dori Majali Martinez, présidente de l'Association d'aide aux victimes de l’attentat du 11 mars 2004 à la gare d’Atocha à Madrid.

Eduardo Leon, secrétaire général de l'Association d'aide aux victimes de l’attentat du 11 mars 2004 à Madrid.

Clifford Chanin, vice-président exécutif et directeur adjoint des programmes du mémorial du 11 septembre à New-York.

Arthur Dénouveaux, rescapé de l’attaque du Bataclan le 13 novembre 2015 à Paris, président de l’association de victimes Life for Paris. Auteur de Victimes, et après ? avec Antoine Garapon (Tracts Gallimard, 2019).

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