• Brésil: le jardin botanique de Rio de Janeiro

  • 2022/08/20
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Brésil: le jardin botanique de Rio de Janeiro

  • サマリー

  • Aux pieds du Christ Rédempteur, le jardin botanique de Rio de Janeiro est l’un des symboles de la ville. Un lieu où les visiteurs peuvent admirer la diversité de la flore brésilienne et étrangère qui s’étend sur 137 hectares, dont 55 sont ouverts au public.

    De notre correspondante à Rio de Janeiro

    À l’ombre des bambous géants, Hélène et ses quatre enfants font une pause après avoir parcouru une bonne partie du jardin botanique et de ses serres thématiques. Elle sort tout juste de la serre des orchidées.

    « Nous avons été assez impressionnés par la beauté de certaines orchidées. Nous avons appris que la vanille était une orchidée. Je trouve que ça reflète pas mal la ville, qui est très verte. Nous c’est ce qui nous a impressionnés positivement. De voir la végétation hyper prégnante dans cette ville, nous a positivement impressionnées », nous raconte-t-elle.

    Fondé en 1808 par le roi du Portugal Dom João VI, le jardin botanique est connu pour son allée de palmiers impériaux, dont les plus hauts spécimens mesurent près de 50 mètres. Marcus Nadruz, chercheur depuis 40 ans au sein du jardin botanique, nous fait visiter. Il nous explique :

    « Cette fontaine se trouve au milieu de l’allée principale, l’allée Barbosa Rodrigues, l’allée des palmiers impériaux. Juste à côté, nous avons un sumahuma, kapokier en français. Le compositeur Tom Jobim aimait particulièrement s’assoir aux pieds de cet arbre ».

    À écouter aussi : Le Domaine Joly-De Lotbinière, un « jardin des sens » au Québec

    Havre de paix dans une ville chaotique, violente, et bruyante, l’air du jardin botanique est aussi plus pur, comme l’indiquent les lichens qui poussent sur les troncs des palmiers. Beatriz est venue de São Paulo avec sa fille pour observer les oiseaux et les petits singes, qui se laissent facilement prendre en photo.

    « C’est un lieu pour se reposer, pour se détendre, pour penser à tout ce que l’homme a déjà infligé à la nature. Ici, c’est un endroit très important pour le futur. Pour nos enfants », indique-t-elle.

    Car le jardin botanique a avant tout une visée scientifique. Pionnier dans le recensement de la flore brésilienne et des espèces menacées, il abrite le plus grand herbier du Brésil.

    « Nous disons souvent que le jardin botanique n’est pas un parc à visiter, mais plutôt un institut de recherche ouvert au public. Nous faisons tout pour montrer la science que le jardin produit au public qui vient le visiter », souligne Marcus Nadruz.

    À écouter aussi : Le jardin Rikugien à Tokyo

    Avec des zones représentant les différents biomes brésiliens, comme la forêt atlantique ou encore l’Amazonie, le jardin cherche aussi à sensibiliser ses visiteurs à la préservation de l’environnement. Le chercheur rajoute :

    « Pour restaurer une forêt, il faut entre 50 et 70 ans. Pour la détruire, moins d’une semaine. C’est une vitesse disproportionnée, et injuste. C’est pour cette raison que ce travail de connaissance de la flore est très important, car c’est un outil de conservation ».

    Dans le secteur dédié aux aracées, Marcus nous montre les derniers spécimens qu’il a ramenés d’expédition. Au Brésil, une nouvelle espèce de plante est découverte tous les deux jours.

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あらすじ・解説

Aux pieds du Christ Rédempteur, le jardin botanique de Rio de Janeiro est l’un des symboles de la ville. Un lieu où les visiteurs peuvent admirer la diversité de la flore brésilienne et étrangère qui s’étend sur 137 hectares, dont 55 sont ouverts au public.

De notre correspondante à Rio de Janeiro

À l’ombre des bambous géants, Hélène et ses quatre enfants font une pause après avoir parcouru une bonne partie du jardin botanique et de ses serres thématiques. Elle sort tout juste de la serre des orchidées.

« Nous avons été assez impressionnés par la beauté de certaines orchidées. Nous avons appris que la vanille était une orchidée. Je trouve que ça reflète pas mal la ville, qui est très verte. Nous c’est ce qui nous a impressionnés positivement. De voir la végétation hyper prégnante dans cette ville, nous a positivement impressionnées », nous raconte-t-elle.

Fondé en 1808 par le roi du Portugal Dom João VI, le jardin botanique est connu pour son allée de palmiers impériaux, dont les plus hauts spécimens mesurent près de 50 mètres. Marcus Nadruz, chercheur depuis 40 ans au sein du jardin botanique, nous fait visiter. Il nous explique :

« Cette fontaine se trouve au milieu de l’allée principale, l’allée Barbosa Rodrigues, l’allée des palmiers impériaux. Juste à côté, nous avons un sumahuma, kapokier en français. Le compositeur Tom Jobim aimait particulièrement s’assoir aux pieds de cet arbre ».

À écouter aussi : Le Domaine Joly-De Lotbinière, un « jardin des sens » au Québec

Havre de paix dans une ville chaotique, violente, et bruyante, l’air du jardin botanique est aussi plus pur, comme l’indiquent les lichens qui poussent sur les troncs des palmiers. Beatriz est venue de São Paulo avec sa fille pour observer les oiseaux et les petits singes, qui se laissent facilement prendre en photo.

« C’est un lieu pour se reposer, pour se détendre, pour penser à tout ce que l’homme a déjà infligé à la nature. Ici, c’est un endroit très important pour le futur. Pour nos enfants », indique-t-elle.

Car le jardin botanique a avant tout une visée scientifique. Pionnier dans le recensement de la flore brésilienne et des espèces menacées, il abrite le plus grand herbier du Brésil.

« Nous disons souvent que le jardin botanique n’est pas un parc à visiter, mais plutôt un institut de recherche ouvert au public. Nous faisons tout pour montrer la science que le jardin produit au public qui vient le visiter », souligne Marcus Nadruz.

À écouter aussi : Le jardin Rikugien à Tokyo

Avec des zones représentant les différents biomes brésiliens, comme la forêt atlantique ou encore l’Amazonie, le jardin cherche aussi à sensibiliser ses visiteurs à la préservation de l’environnement. Le chercheur rajoute :

« Pour restaurer une forêt, il faut entre 50 et 70 ans. Pour la détruire, moins d’une semaine. C’est une vitesse disproportionnée, et injuste. C’est pour cette raison que ce travail de connaissance de la flore est très important, car c’est un outil de conservation ».

Dans le secteur dédié aux aracées, Marcus nous montre les derniers spécimens qu’il a ramenés d’expédition. Au Brésil, une nouvelle espèce de plante est découverte tous les deux jours.

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