• Good morning du Michigan, l'un des États décisifs pour la présidentielle américaine

  • 2020/10/23
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Good morning du Michigan, l'un des États décisifs pour la présidentielle américaine

  • サマリー

  • À 12 jours de l'élection du 3 novembre, rien n'est joué dans le Michigan. Cet État du Midwest est le berceau de l’industrie automobile américaine et traditionnellement un bastion démocrate. Pourtant en 2016, Donald Trump avait réussi à le remporter avec seulement 10 700 voix d’avance sur Hillary Clinton. De nos envoyés spéciaux, Ce fut un séisme politique ici. Et un traumatisme pour les syndicats qui, pendant des décennies, ont été des faiseurs de roi en politique, tant leur influence sur le vote des travailleurs était grande. Nous avons rencontré Jerry, un ancien syndicaliste aujourd’hui à la retraite, à Monroe. C’est une petite ville où les ouvriers ont offert à Donald Trump en 2016 une avance spectaculaire de 22 % sur sa concurrente démocrate, alors que tous les syndicats avaient appelé à voter pour Hillary Clinton.« Notre syndicat a toujours soutenu les démocrates parce qu’ils défendaient entre autres le droit du travail, nous explique Jerry. Mais beaucoup d’industries ont quitté Monroe. On avait des usines automobiles, des usines de papier. L’entreprise Ford était l’un des plus grands employeurs de la région. Ils sont tous partis. Avant, c’était une grande ville syndicale ici, avec beaucoup de cols bleus, des ouvriers qui soutenaient le parti démocrate ! Mais Trump a su tirer profit de toutes ces pertes d’emploi et faire prendre à nos syndiqués un autre chemin. »Affiches à la gloire de TrumpEn 2016, Donald Trump avait promis de s’en prendre à l’ALENA, le traité de libre-échange entre les États-Unis, le Mexique et le Canada. Un accord responsable de la délocalisation de milliers d’emplois américains. Une fois arrivé à la Maison Blanche, le président a entamé la renégociation du traité qui a abouti en janvier dernier à un nouveau texte.À Monroe, Denis se félicite du « sérieux » de son président. Cet ouvrier a couvert la façade de sa maison d’affiches à la gloire de son héros. « Je vais voter pour Donald Trump, lance-t-il. Et j’espère qu’il remportera encore une fois l’élection. Il y a quatre ans, il a fait plein de promesses. Et il a fait ce qu’il avait annoncé qu’il allait faire. » Denis a perdu son emploi à cause de la crise sanitaire du coronavirus. Mais cela ne freine en rien son enthousiasme.« Il a promis beaucoup de chose qui ne se sont pas réalisées. »Que dire de la gestion de la pandémie de Covid-19 par Donald Trump ? « Je pense que personne ne savait vraiment comment s’y prendre, défend Philippe, un ingénieur de l'usine Chrysler à Warren. Jusqu’à l’arrivée du virus, il y avait des emplois en tout cas. Tout le monde travaillait. »La ville de Warren se trouve à vingt minutes au nord de Détroit. Comme Monroe, elle dépend des emplois manufacturiers. Et ici aussi, des ouvriers qui avaient voté pour le parti démocrate toute leur vie ont opté, il y a quatre ans, pour Donald Trump, à l’instar de Marty.« Mais je ne revote pas pour lui cette année, promet-il. Il a promis de faire revenir des dizaines de milliers d’emplois aux États-Unis. Mais ils ne sont pas revenus. Au contraire. Juste à côté d’ici, il y a une usine General Motors qui a fermé. Elle a fermé avant même l’arrivée du virus ! Les gens qui y travaillaient n’étaient pas contents du tout. Quand une usine ferme, c’est terrible, vous savez. Des milliers de personnes se trouvent soudain au chômage. Donc il a promis beaucoup de chose qui ne se sont pas réalisées. »Mouchoir de pocheSelon le Département américain du Travail, les emplois dans le secteur automobile du Michigan ont diminué de 2 000 postes au cours des quatre dernières années et cela avant l’arrivée du coronavirus. Fermée en août 2019, l’usine de General Motors à Warren a été rouverte en mars dernier pour fabriquer des masques médicaux. Mais elle n’emploie que 150 personnes. Et pourtant, Marty pense que le président a encore ses chances de l'emporter dans son comté.« J’habite dans la partie nord du comté de Macomb, explique-t-il. Dans les jardins devant les maisons, neuf affiches sur dix sont des affiches pour Donald Trump. C’est incroyable. Je pense qu’il remportera encore une fois le comté de Macomb. Même si je connais des personnes qui disent qu’ils ne lui redonneront pas leur voix une seconde fois. Dans le Michigan c’est 50-50 maintenant. Ça se jouera dans un mouchoir de poche. »► À écouter : Good morning de Scranton, ville natale de Joe Biden, en pleine reconquête électorale
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あらすじ・解説

À 12 jours de l'élection du 3 novembre, rien n'est joué dans le Michigan. Cet État du Midwest est le berceau de l’industrie automobile américaine et traditionnellement un bastion démocrate. Pourtant en 2016, Donald Trump avait réussi à le remporter avec seulement 10 700 voix d’avance sur Hillary Clinton. De nos envoyés spéciaux, Ce fut un séisme politique ici. Et un traumatisme pour les syndicats qui, pendant des décennies, ont été des faiseurs de roi en politique, tant leur influence sur le vote des travailleurs était grande. Nous avons rencontré Jerry, un ancien syndicaliste aujourd’hui à la retraite, à Monroe. C’est une petite ville où les ouvriers ont offert à Donald Trump en 2016 une avance spectaculaire de 22 % sur sa concurrente démocrate, alors que tous les syndicats avaient appelé à voter pour Hillary Clinton.« Notre syndicat a toujours soutenu les démocrates parce qu’ils défendaient entre autres le droit du travail, nous explique Jerry. Mais beaucoup d’industries ont quitté Monroe. On avait des usines automobiles, des usines de papier. L’entreprise Ford était l’un des plus grands employeurs de la région. Ils sont tous partis. Avant, c’était une grande ville syndicale ici, avec beaucoup de cols bleus, des ouvriers qui soutenaient le parti démocrate ! Mais Trump a su tirer profit de toutes ces pertes d’emploi et faire prendre à nos syndiqués un autre chemin. »Affiches à la gloire de TrumpEn 2016, Donald Trump avait promis de s’en prendre à l’ALENA, le traité de libre-échange entre les États-Unis, le Mexique et le Canada. Un accord responsable de la délocalisation de milliers d’emplois américains. Une fois arrivé à la Maison Blanche, le président a entamé la renégociation du traité qui a abouti en janvier dernier à un nouveau texte.À Monroe, Denis se félicite du « sérieux » de son président. Cet ouvrier a couvert la façade de sa maison d’affiches à la gloire de son héros. « Je vais voter pour Donald Trump, lance-t-il. Et j’espère qu’il remportera encore une fois l’élection. Il y a quatre ans, il a fait plein de promesses. Et il a fait ce qu’il avait annoncé qu’il allait faire. » Denis a perdu son emploi à cause de la crise sanitaire du coronavirus. Mais cela ne freine en rien son enthousiasme.« Il a promis beaucoup de chose qui ne se sont pas réalisées. »Que dire de la gestion de la pandémie de Covid-19 par Donald Trump ? « Je pense que personne ne savait vraiment comment s’y prendre, défend Philippe, un ingénieur de l'usine Chrysler à Warren. Jusqu’à l’arrivée du virus, il y avait des emplois en tout cas. Tout le monde travaillait. »La ville de Warren se trouve à vingt minutes au nord de Détroit. Comme Monroe, elle dépend des emplois manufacturiers. Et ici aussi, des ouvriers qui avaient voté pour le parti démocrate toute leur vie ont opté, il y a quatre ans, pour Donald Trump, à l’instar de Marty.« Mais je ne revote pas pour lui cette année, promet-il. Il a promis de faire revenir des dizaines de milliers d’emplois aux États-Unis. Mais ils ne sont pas revenus. Au contraire. Juste à côté d’ici, il y a une usine General Motors qui a fermé. Elle a fermé avant même l’arrivée du virus ! Les gens qui y travaillaient n’étaient pas contents du tout. Quand une usine ferme, c’est terrible, vous savez. Des milliers de personnes se trouvent soudain au chômage. Donc il a promis beaucoup de chose qui ne se sont pas réalisées. »Mouchoir de pocheSelon le Département américain du Travail, les emplois dans le secteur automobile du Michigan ont diminué de 2 000 postes au cours des quatre dernières années et cela avant l’arrivée du coronavirus. Fermée en août 2019, l’usine de General Motors à Warren a été rouverte en mars dernier pour fabriquer des masques médicaux. Mais elle n’emploie que 150 personnes. Et pourtant, Marty pense que le président a encore ses chances de l'emporter dans son comté.« J’habite dans la partie nord du comté de Macomb, explique-t-il. Dans les jardins devant les maisons, neuf affiches sur dix sont des affiches pour Donald Trump. C’est incroyable. Je pense qu’il remportera encore une fois le comté de Macomb. Même si je connais des personnes qui disent qu’ils ne lui redonneront pas leur voix une seconde fois. Dans le Michigan c’est 50-50 maintenant. Ça se jouera dans un mouchoir de poche. »► À écouter : Good morning de Scranton, ville natale de Joe Biden, en pleine reconquête électorale

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