Les Jeux olympiques de Los Angeles se sont déroulés en 1932 dans une crise économique mondiale, ceux de 1984 dans un contexte géopolitique tendu. Quid de LA 2028 ?

Avec l'historien Pascal Blanchard, nous vous raconterons comment la ville tentaculaire sur la côte ouest des États-Unis a reçu les JO en 1932 et 1984 dans un monde en chaos et s’apprête à les accueillir pour la troisième fois.

• Les Jeux de Los Angeles en 1932 ont vu l’entrée du sponsoring et ont dégagé un bénéfice d’un million de dollars. Les Jeux de 1984 rentreront en résonance avec industries du cinéma, de la musique, des loisirs et du sport, les usines du rêve américain.

• Pascal Blanchard est historien, chercheur-associé au Centre d’histoire internationale et d’études politiques de la mondialisation (Lausanne/UNIL), codirecteur du Groupe de recherche Achac, spécialiste en histoire contemporaine et documentariste (Les Bleus, une autre histoire de France ; Noirs de France ; Sauvages. Au cœur des zoos humains ; Décolonisations. Du sang et des larmes et la série de films courts Champions de France). Il a codirigé ou dirigé une soixantaine d’ouvrages, notamment Décolonisations françaises. La chute d’un Empire, Éditions de La Martinière, 2020 (avec Nicolas Bancel et Sandrine Lemaire) ; Le racisme en images, Éditions de La Martinière 2021 (avec Gilles Boëtsch) ; Colonisation & propagande. Le pouvoir de l’image, Le Cherche Midi, 2022 (avec Sandrine Lemaire, Nicolas Bancel, Dominic Thomas et Alain Mabanckou) et il vient de codiriger Une histoire mondiale de l’olympisme, 1896- 2024, Atlande/Atlantique, 2023. Il dirige depuis 2019 le programme « Histoire, Sport & Citoyenneté » autour de l’histoire des Jeux Olympiques et il est co-commissaire de l’exposition au Musée national de l’histoire de l’immigration/Palais de la Porte Dorée sur les Jeux Olympiques (avril-septembre 2024).

Nous vous recommandons la lecture de « Olympisme, une autre histoire du monde » ouvrage collectif, éditions de la Martinière.

À voir :

Colloque « Événements Olympiques, moments historiques » - Los Angeles 1932

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Colloque « Événements Olympiques, moments historiques » - Los Angeles 1984.

Dans l’épreuve du saut en longueur à Paris 1924, DeHart Hubbard devient le premier champion olympique noir à remporter une épreuve individuelle aux J.O. Dans une époque à l’amorce des luttes pour l’égalité́ raciale et qui verra naître un mouvement artistique qui, par osmose, irriguera le monde du sport.

Avec l'historien François Doppler-Sepranza, nous vous raconterons cette victoire qui relate une histoire du monde faite de préjugés et de discriminations.

• Champion olympique en 1924 en saut en longueur, il établira un record du monde de la discipline avec un bond de 7,89 m en juin 1925. Invaincu depuis l'année 1922, à 11 reprises, il franchira la barre de 7,62 m à la longueur et remporte un dernier titre national en 1927, son sixième consécutif. En 1926, il sera le codétenteur du record du monde du 100 yards en 9’6 secondes.
• François Doppler-Speranza est maître de conférences à l’Université de Lorraine à Nancy et enseignant à Syracuse University. Chercheur au Laboratoire IDEA (Interdisciplinarité dans les Études Anglophones, UR 2338), il travaille sur l’histoire culturelle et diplomatique des États-Unis des XIXe et XXe siècles. Il a notamment publié Une armée de diplomates. Les militaires américains et la France (1944-1967), aux Presses Universitaires de Strasbourg (2021), avec le soutien de l’Institut des Hautes études de défense nationale (IHEDN) et de l’Association pour les études sur la guerre et la stratégie (AEGES).

Nous vous recommandons les lectures de :

« Les champions dit "de couleur" entre mythes et réalités » ouvrage collectif sous la direction de Didier Rey, Philippe Têtard et Yvan Gastaut - Presses Universitaires de Rennes.

À voir :

William DeHart Hubbard, le saut de l'Amérique noire

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William DeHart Hubbard / Jeux Olympiques

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La société étasunienne des années 1920.

Rarement un sportif aura autant fait pour la popularité de sa discipline à l’échelle mondiale. Le basketteur américain a marqué son époque comme nul autre sportif.

Avec l'historien François Doppler-Sepranza, nous vous racontons ce phénomène sportif qui incarne aussi toutes les contradictions que nous n’aimons pas voir chez les Dieux du Stade et que nous mettons en lumière.

- Le palmarès de Michael Jordan, souvent surnommé « MJ » ou « His Airness« , est largement reconnu comme l’un des plus grands basketteurs de tous les temps, est époustouflant. Il a gagné six championnats NBA, réalisant deux triples couronnes en 1991-1993 et 1996-1998. Jordan a remporté deux médailles d’or olympiques, en 1984 à Los Angeles et en 1992 à Barcelone avec la célèbre Dream Team, considérée comme la meilleure équipe de basketball de tous les temps. Il a été élu cinq fois MVP de la saison régulière de NBA et son numéro 23 a été retiré par les Chicago Bulls, en reconnaissance de son immense contribution à la franchise.

- François Doppler-Speranza est maître de conférences à l’Université de Lorraine à Nancy et enseignant à Syracuse University. Chercheur au Laboratoire IDEA (Interdisciplinarité dans les Études Anglophones, UR 2338), il travaille sur l’histoire culturelle et diplomatique des États-Unis des XIXè et XXè siècles. Il a notamment publié « Une armée de diplomates. Les militaires américains et la France (1944-1967) » aux Presses universitaires de Strasbourg (2021), avec le soutien de l’Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN) et de l’Association pour les études sur la guerre et la stratégie (AEGES).

Nous vous recommandons la lecture de « Michael Jordan : The Life » de Roland Lazenby, paru chez Talent sport.

À voir :

Le site de Michael Jordan / Jeux Olympiques

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Série «The Last Dance » sur Netflix.

Personne ne s’attendait à voir surgir de nulle part un lutin aux pieds nus à l’arrivée du marathon des JO de Rome en 1960. Avec stupeur, le monde découvrait l’Éthiopien Abebe Bikila, un athlète hors du commun. Aujourd’hui, avec l’historien Nicolas Bancel, nous vous racontons ce qu’a représenté la victoire d’Abebe Bikila pour le monde, pour l’Afrique et pour les communautés afro-descendantes.

- Abebe Bikila est né en 1932 en Éthiopie. Il est double médaillé d’or sur l’épreuve du marathon lors des Jeux olympiques de Rome en 1960, où il battit le record du monde en 2 heures, 15 minutes et 16 secondes. Il réédita la performance lors du marathon de Tokyo en 2 heures, 12 minutes et 11 secondes. Sur les 15 marathons courus durant sa carrière, il en remporta 12.

Depuis 1978, le trophée annuel Abebe Bikila remis par le New York Road Runners récompense chaque année un sportif ayant contribué à la course de fond.

En 2012, en compagnie de Jesse Owens ou de Karl Lewis, il fit partie des premiers athlètes entrant au Hall of Fame de la Fédération Internationale d’Athlétisme (IAAF).

- Nicolas Bancel est historien, professeur ordinaire à l’Université de Lausanne, chercheur au Centre d’histoire internationale et d’études politiques de la mondialisation et codirecteur du Groupe de recherche Achac. Il est spécialiste d’histoire coloniale, postcoloniale et de l’histoire du corps. Il a notamment publié ou codirigé une soixantaine d’ouvrages dont Décolonisations ? Élites, jeunesses et pouvoirs en Afrique occidentale française (1945-1960), Publications de La Sorbonne, 2022 ; Le Postcolonialisme, Presses universitaires de France, 2022 ; Sports in Postcolonial Worlds, Routledge, 2017 (avec Thomas Riot et Stanislas Frenkiel) et il vient de codiriger Une histoire mondiale de l’olympisme, 1896-2024, Atlande/Atlantique, 2023. Il est directeur scientifique depuis 2019 du programme « Histoire, Sport & Citoyenneté » autour de l’histoire des Jeux Olympiques et il est co-commissaire de l’exposition au Musée national de l’histoire de l’immigration/Palais de la Porte Dorée sur les Jeux Olympiques (avril- septembre 2024).

Nous vous recommandons la lecture de « Sport et Politique : le symbole Abebe Bikila, un athlète en 1960 » de Louis à Violette paru aux Éditions Universitaires Européennes.

À voir :

Exposition Sportives et sportifs : Abebe Bikila

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Abebe Bikila wins Marathon barefooted | Epic Olympic Moments.

L’édition 2024 des Jeux Olympiques et Paralympiques s’est refermée. Mais, dans l’Afrique en Jeux, nous poursuivons la lecture du chapitre Sport ouvert sur l’Olympisme, en vous racontant ses grandes figures. Dans « L’Afrique en Jeux - Sport en légende », nous allons au-delà des faits tels qu'ils sont compris aujourd’hui dans l’imaginaire populaire, en les remettant dans le contexte de leur vérité historique.

Aujourd’hui, avec l’historien Nicolas Bancel, nous vous racontons les destins croisés de Marie-José Pérec et Cathy Freeman prises dans les mâchoires de l’instrumentalisation.

- Marie-José Pérec est une athlète française, triple championne olympique et double championne du monde sur 200m et 400m, dernière relayeuse de la flamme lors des Jeux de Paris en 2024

- Cathy Freeman est une athlète australienne spécialiste du 400 mètres, dernière relayeuse de la flamme lors des Jeux de Sydney en 2000

- Nicolas Bancel est historien, professeur ordinaire à l’Université de Lausanne, chercheur au Centre d’histoire internationale et d’études politiques de la mondialisation et codirecteur du Groupe de recherche Achac. Il est spécialiste d’histoire coloniale, postcoloniale et de l’histoire du corps. Il a notamment publié ou codirigé une soixantaine d’ouvrages dont Décolonisations ? Élites, jeunesses et pouvoirs en Afrique occidentale française (1945-1960), Publications de la Sorbonne, 2022 ; Le Postcolonialisme, Presses universitaires de France, 2022 ; Sports in Postcolonial Worlds, Routledge, 2017 (avec Thomas Riot et Stanislas Frenkiel) et il vient de codiriger Une histoire mondiale de l’olympisme, 1896-2024, Atlande/Atlantique, 2023. Il est directeur scientifique depuis 2019 du programme « Histoire, Sport & Citoyenneté » autour de l’histoire des Jeux Olympiques et il est co-commissaire de l’exposition au Musée national de l’histoire de l’immigration/Palais de la Porte Dorée sur les Jeux Olympiques (avril- septembre 2024).

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Nous vous recommandons les lectures suivantes :

« Rien ne sert de courir », de Marie-José Pérec - Grasset

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« Mes héros des JO », de Patrick Montel - Éditions du Rocher.

À voir :

- L'exposition Histoire, Sport & Citoyenneté - Sportives et sportifs, Cathy Freeman

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- L'exposition Histoire, Sport & Citoyenneté - Sportives et sportifs, Marie-José Pérec.

L’édition 2024 des Jeux Olympiques et Paralympiques s’est refermée. Mais, dans l’Afrique en Jeux, nous poursuivons la lecture du chapitre sport ouvert sur l’Olympisme, en vous racontant ses grandes figures dans « L’Afrique en Jeux - Sport en légende ». Nous irons au-delà des faits tels qui sont compris aujourd’hui dans l’imaginaire populaire, en les remettant dans le contexte de leur vérité historique. Aujourd’hui, avec l’historien Yvan Gastaut, nous vous racontons Jesse Owens, le conservateur républicain, anti-Black Panther et anti-Black Muslims.

Jesse Owens est un athlète africain-américain, vainqueur de quatre médailles d'or aux Jeux Olympiques de 1936 à Berlin aux 100m, 200m, relais 4x100m et saut en longueur.

Yvan Gastaut est historien, maître de conférences à l’Université Côte d’Azur, chercheur à l’URMIS (Unité de recherche migrations et société) au sein de la Maison des Sciences de l'Homme de Nice et du Sud-Est (MSHS), membre du Conseil d’orientation du Musée national de l’histoire de l’immigration (MNHI), membre du Conseil scientifique du Musée national du sport et organise, depuis 2011, les Rencontres sur le Patrimoine sportif. Ses recherches portent sur l’histoire du sport dans ses relations aux identités, aux immigrations et aux discriminations. Il a notamment publié Le métissage par le foot : l’intégration, mais jusqu’où ?, Autrement, 2008 ; Allez la France. Football et immigration, Gallimard, 2010 (avec Claude Boli et Fabrice Grognet) et Who’s Who ? Les champions sportifs à l'épreuve des colonisations et des migrations, Les Perséïdes, 2019 (avec Niek Pas). Il vient de codiriger Une histoire mondiale de l’olympisme, 1896-2024, Atlande/Atlantique, 2023 et il est co-commissaire de l’exposition au Musée national de l’histoire de l’immigration/Palais de la Porte Dorée sur les Jeux Olympiques (avril-septembre 2024).

Nous vous recommandons les lectures suivantes :

« Les champions dits de couleur entre mythes et réalités », ouvrage collectif sous la direction de Didier Rey, Philippe Têtard et Yvan Gastaut - Presses Universitaires de Rennes

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« Jesse Owens », d'Alain Foix - Folio Biographies.

À voir également :

L'exposition Sportives et sportifs

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Jesse Owens et les 45 minutes les plus somptueuses de l'histoire du sport.

Paris 2024 s’est distinguée. À l’exception de Londres 2012, jamais la musique n'a été autant aussi présente dans une édition des Jeux olympiques. Nous avons réuni une « Dream Team » de professionnels de la musique pour revenir sur cette composante essentielle du spectacle sportif aujourd’hui.

Avec :

• Patrice Blanc-Francard, journaliste, écrivain, producteur, homme de radio et de télévision
• Bruce Ykanji, danseur et chorégraphe, fondateur du « Juste Debout
• Aline Afanokoué, journaliste radio, télévision et comédienne
• Fred Goaty, directeur de la rédaction de la revue Jazz Magazine

À voir :

• Céline Dion chante L'hymne à l'amour sur la Tour Eiffel à la cérémonie d'ouverture
• Aya Nakamura chante un medley de ses plus grands tubes accompagnés de ceux de Charles Aznavour, avec la garde républicaine
• Yseult interprète My Way pour le bouquet final de la cérémonie de clôture
• Bruce Ykanji et Gator vs Nelson & Franqey à la battle du Juste Debout 2012 dans la catégorie Popping

Comme les champs magnétiques d'un aimant, les mondes des arts et des sports se sont tenus à distance pendant très longtemps. Mais ils n'ont jamais été aussi proches, voire consanguins par moment, durant ces JO 2024.

Nous en parlerons avec :

• Salif Crookboyz, danseur, chorégraphe, mannequin.
• Myriam Mazouzi, directrice de l’académie de l’Opéra de Paris.
• Sandrine Lemaire, historienne, enseignante en classes préparatoires aux grandes écoles et codirectrice de l’Association pour la connaissance de l'histoire de l'Afrique contemporaine pour l’histoire des cérémonies d’ouverture et de clôture des JO

À voir :

► Le danseur et chorégraphe Salif Crookboyz et la ballerine classique Victoria Dauberville en première partie des épreuves de breakdance et escrime aux JO Paris 2024.

► L’opéra en Guyane est une coopération culturelle territoriale lancée en novembre 2022 et qui a pour enjeu de rendre accessibles les missions de l’Opéra national de Paris à tous les Guyanais.