• La rencontre fortuite d'un poste radio et d'une machine à écrire

  • 2022/04/12
  • 再生時間: 29 分
  • ポッドキャスト

La rencontre fortuite d'un poste radio et d'une machine à écrire

  • サマリー

  • Réalisation, écriture et montage : Kevin Derveaux, Alice Fabbri et Vladimir Fricero

    Date de réalisation : avril 2022

    Durée : 28’39

    Combinaison suggestive, coïncidence fulgurante, saillie textuelle ou brèche dans laquelle s’immiscent images et sensations, la poésie est d’emblée utopique, en ce sens qu’elle est pure construction d’univers essentiellement autres.

    Voici une parenthèse sonore qui interroge ce qui fait poésie, avec les outils qui sont les nôtres : des sons, des voix, des musiques, mais aussi des silences, suspensions sans lesquelles rien ne pourrait se distinguer d’un brouhaha fracassant.


    La radio, dès les années 30, est devenue un média idéal pour donner à entendre la musicalité de la poésie, (qui prend racines dans le chant - le lyrisme). Dans les années 40, elle devient l’alliée de la résistance, et ce n’est pas sans rapport : elle émet, transmet, crée un lien informatif, qui devient poétique quand les mots se font déclamation, lecture, chants, chansons, cris.

    Pour ce numéro, voici une tentative sonore qui interroge ce qui dans le son permet le surgissement d’images et la construction d’idées, voire d’idéaux.

    De Paul Eluard à la jeune génération de slameur.se.s, que peut-on observer du rapport entre sons et images, sons et imaginaires? Voici, de la musique formelle au chant des baleines en passant par les sondes et les toupies, un petit survol des potentialités du son. Une fois émis, celui-ci doit, pour exister, être reçu : la nécessité d’émission-transmission-réception instaure un lien, un rapport.


    Et c’est cette faculté de créer un dialogue qui génère un rapport entre poésie et utopie.



    Crédits sonores :

    – 0:00 et 28:54 : La Voix du Silence, Marie Laforêt

    – 01:12 et 09:55 : Symphonie Magnétophonique, Else Marie Pade

    – 04:12 > 4:33 : For Piano, John Cage – 1952- 10:28 >>> Paresser, Raymond Carver – La vitesse foudroyante du passée, Points – Poesie

    – 11:20 : Parade, Erik Satie

    – 11:57 : Savana, Céline, Aya, Pt.1, Chassol – Ludi

    – 12:21 : Phonchose #1, Jacques – Live-looping à l’Amour

    – 12:27 : Orphée 53, Pierre Schaeffer et Pierre Henry

    – 14:08 : Satz Gewitter, Klaus Schulze – Irrlicht

    – 14:40 : Triptych, Eliane Radigue

    – 15:43 : Gole Yakhe, Kourosh Yaghmaei – Gol-e Yach

    – 20:28 : I’m your man, Léonard Cohen interprété par Kate Tempest – Live in Session with Radio 2 – 17/06/2019

    – 24:10 : Sandra Moussempès – Lettres aux jeunes poétesses, L’Arche


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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あらすじ・解説

Réalisation, écriture et montage : Kevin Derveaux, Alice Fabbri et Vladimir Fricero

Date de réalisation : avril 2022

Durée : 28’39

Combinaison suggestive, coïncidence fulgurante, saillie textuelle ou brèche dans laquelle s’immiscent images et sensations, la poésie est d’emblée utopique, en ce sens qu’elle est pure construction d’univers essentiellement autres.

Voici une parenthèse sonore qui interroge ce qui fait poésie, avec les outils qui sont les nôtres : des sons, des voix, des musiques, mais aussi des silences, suspensions sans lesquelles rien ne pourrait se distinguer d’un brouhaha fracassant.


La radio, dès les années 30, est devenue un média idéal pour donner à entendre la musicalité de la poésie, (qui prend racines dans le chant - le lyrisme). Dans les années 40, elle devient l’alliée de la résistance, et ce n’est pas sans rapport : elle émet, transmet, crée un lien informatif, qui devient poétique quand les mots se font déclamation, lecture, chants, chansons, cris.

Pour ce numéro, voici une tentative sonore qui interroge ce qui dans le son permet le surgissement d’images et la construction d’idées, voire d’idéaux.

De Paul Eluard à la jeune génération de slameur.se.s, que peut-on observer du rapport entre sons et images, sons et imaginaires? Voici, de la musique formelle au chant des baleines en passant par les sondes et les toupies, un petit survol des potentialités du son. Une fois émis, celui-ci doit, pour exister, être reçu : la nécessité d’émission-transmission-réception instaure un lien, un rapport.


Et c’est cette faculté de créer un dialogue qui génère un rapport entre poésie et utopie.



Crédits sonores :

– 0:00 et 28:54 : La Voix du Silence, Marie Laforêt

– 01:12 et 09:55 : Symphonie Magnétophonique, Else Marie Pade

– 04:12 > 4:33 : For Piano, John Cage – 1952- 10:28 >>> Paresser, Raymond Carver – La vitesse foudroyante du passée, Points – Poesie

– 11:20 : Parade, Erik Satie

– 11:57 : Savana, Céline, Aya, Pt.1, Chassol – Ludi

– 12:21 : Phonchose #1, Jacques – Live-looping à l’Amour

– 12:27 : Orphée 53, Pierre Schaeffer et Pierre Henry

– 14:08 : Satz Gewitter, Klaus Schulze – Irrlicht

– 14:40 : Triptych, Eliane Radigue

– 15:43 : Gole Yakhe, Kourosh Yaghmaei – Gol-e Yach

– 20:28 : I’m your man, Léonard Cohen interprété par Kate Tempest – Live in Session with Radio 2 – 17/06/2019

– 24:10 : Sandra Moussempès – Lettres aux jeunes poétesses, L’Arche


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