エピソード

  • Voyage dans l'histoire du Liban contemporain avec la BD «Beyrouth malgré tout»
    2024/11/23
    Il y a deux mois, Israël lançait une intense campagne de bombardements sur le Liban voisin, accompagnée d'une offensive terrestre. 900 000 personnes ont été poussées sur les routes et des centaines sont mortes selon les Nations unies. Dans ce contexte, deux correspondantes françaises, Sophie Guignon et Chloé Domat, et le dessinateur libanais Kamal Hakim nous invitent à voyager à Beyrouth pour découvrir l'histoire du Liban contemporain. RFI: Sophie Guignon, vous êtes journaliste correspondante au Liban. Comment vous est venue cette idée de bande dessinée ?Sophie Guignon : C'est un projet qui est né après l'explosion du port de Beyrouth, le 4 août 2020. L'idée s'est assez vite imposée, en tant que journaliste, de suivre des médecins dont les hôpitaux ont été détruits à cause de l'explosion. Et c'est comme ça qu'on a rencontré le docteur Sacy dans les ruines de son hôpital. Il avait construit quelques années auparavant le premier service de pédiatrie d'urgence de pointe dans un hôpital public. Et donc ça permettait d'accueillir tout le monde, les réfugiés syriens, les Palestiniens, les travailleurs migrants et, de plus en plus, récemment, avec la crise économique aussi, des Libanais de la classe moyenneÀ travers l'histoire du docteur Sacy, vous relevez le défi de raconter la complexe histoire contemporaine du Liban en bande dessinée.C'est vrai que raconter le Liban en tant que journaliste et à travers le format d'une bande dessinée, c'est toujours un challenge, parce que le Liban est un pays assez complexe. La figure du docteur Sacy, c'est une figure intéressante parce que c'est une figure qui a aussi évolué avec le pays au fil des années. C'est quelqu'un qui, quand il a commencé sa carrière, notamment pendant la guerre civile, s'est engagé aux côtés des milices chrétiennes. Il était ambulancier, ce n'était pas un combattant. Mais voilà, c'était quand même un engagement à une époque où les Libanais étaient très divisés, on était en plein conflit de guerre civile, conflit interconfessionnel. C'est quelqu'un qui était un homme de son temps, mais qui au fur et à mesure de la reconstruction a aussi évolué jusqu'à devenir le pédiatre de nombreux Libanais, mais aussi des réfugiés syriens, des réfugiés palestiniens et des plus pauvres au Liban. Donc, c'est quelqu'un qui, au fur et à mesure du temps, s'est aussi engagé pour les plus déshérités.Dans cette BD, on vous voit aussi évoluer, vous et votre collègue Chloé Domat. Vous êtes toutes les deux correspondantes pour des médias francophones. Quel regard portez-vous sur cette expérience ?C'est vrai que c'est une actualité très difficile. On vit au Liban, donc toutes les catastrophes qui arrivent, on les vit aussi avec les Libanais. C'est quand même un pays où il y a aussi une grande solidarité qui se manifeste. Aujourd'hui, avec la guerre, il y a énormément de gens qui sont engagés pour préparer des repas pour les déplacés, qui ont ouvert des écoles, qui ont ouvert aussi leur maison pour accueillir plus de 1 400 000 déplacés au Liban. C'est plus d'un habitant sur quatre. Donc, c'est évidemment une actualité difficile. Mais je dirais aussi qu'en tant que journaliste, on essaye de montrer ce qu'il peut y avoir de positif, ou en tout cas un message d'espoir pour l'avenir. Et le docteur Sacy, c'était quelqu'un qui avait un message de solidarité et d'espoir pour l'avenir du Liban. Et à travers cette BD, on essaye de faire aussi perdurer son message.L'un des personnages de votre BD revient justement sur l'emploi fréquent du mot résilient pour décrire les Libanais. C'est une erreur, d'après vous ?C'est quelque chose qui peut aussi finir par être agaçant, de considérer que les Libanais sont résilients face aux guerres, à la crise économique, qui a quand même fait plonger plus de 80 % de la population sous le seuil de pauvreté. On ne peut pas effectivement rester intact après toutes ces crises, c'est aussi ça qu'on voulait raconter et un peu démystifier cette tendance qu'effectivement beaucoup de gens ont à décrire le Liban et les Libanais comme des gens résilients. En fait, non, les gens, la population, les Libanais ne sont pas résilients. Ils font ce qu'ils peuvent au milieu des crises, avec le plus de dignité possible. Mais ceux qui sont réellement les plus résilients, c'est en fait la classe politique. Parce que c'est eux qui n'ont pas bougé depuis la guerre civile, depuis 40 ans, 50 ans même.À écouter dans Grand reportageLiban : les civils pris au piège de l’offensive israélienne
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  • «Fantômes rouges: Chine, la mémoire hantée de la révolution culturelle» de la journaliste Tania Branigan
    2024/11/16
    Plusieurs millions de morts, des enseignants tués par leurs propres élèves, un dirigeant qui incite la jeunesse à la révolte afin de reprendre le pouvoir, des cadres de l'État forcés à l'exil : la révolution culturelle a été un moment unique de l'histoire chinoise entre 1966 et 1976, qui a profondément marqué le monde entier, mais aussi la Chine actuelle. Un moment de bascule d'une violence inouïe, insufflé par Mao Zedong, et son bras armé, les gardes rouges. Tania Branigan, ancienne correspondante pour le journal britannique The Guardian s'est plongée dans cette décennie de « révolution idéologique ». Dans son livre Fantômes rouges traduit en français chez Stock (2024), elle retrace les vies brisées par cette décennie et interroge l'héritage ambivalent de cette « révolution » dans la Chine de Xi Jinping. RFI : Bonjour Tania Branigan. Merci d’avoir accepté l’invitation de RFI. Tania Branigan : Merci beaucoup de m’avoir invité dans l’émission. Pourquoi avez-vous choisi d’écrire sur ce sujet, la révolution culturelle ? Je ne pense vraiment pas que j'ai choisi le sujet, je pense plutôt que le sujet m'a choisi. Et cela s'explique par le fait que la révolution culturelle est partout et nulle part en Chine. Ce n'est pas aussi tabou que par exemple la répression contre les mouvements pro-démocratiques place Tiananmen, mais c'est toujours resté un sujet sensible, de plus en plus surveillé. C'est là juste sous la surface, donc on y est forcément confronté. Dans mon cas, je déjeunais avec une personne que je connaissais et au moment du café, elle a juste commencé à me dire qu'elle allait chercher le corps de son beau-père, abattu durant la révolution culturelle par des gardes rouges. Et ils ont dit que même s'ils avaient réussi à trouver le village où il avait été détenu, des gens qui le connaissaient à l'époque, quand ils ont demandé où ils pouvaient trouver son corps, les villageois étaient complètement déconcertés. Ils ont dit, « vous savez, il y avait tellement de cadavres à cette époque, comment peut-on savoir lequel est le sien ». Et durant mon travail de correspondante en Chine pour The Guardian, j'ai constaté à plusieurs reprises que les histoires sur lesquelles je travaillais n'avaient du sens que si on les plaçait dans le contexte des années 1960, car c'est une période tellement cruciale. Vous avez rencontré aussi bien des victimes que des gardes rouges. Comment est-ce que vous avez réagi en rencontrant ces personnes âgées, mais qui étaient adolescents quand ils ont commis ou subi ces crimes ? Je pense que deux éléments sont vraiment essentiels. Tout d'abord, c'est qu'il est très difficile de penser la révolution culturelle en termes de victimes et de coupables. C'est l'une des choses qui rend ce moment aussi inhabituel. De nombreuses personnes étaient à la fois victimes et coupables. Parfois, certains persécutaient les autres, parce qu'ils avaient peur de ce qui pouvait leur arriver à eux-mêmes ou à leur famille. Ou bien, pour les derniers moments de la révolution culturelle, se vengeaient de la façon dont ils avaient été traités. Et du fait de toutes les campagnes politiques, des évolutions, les gens pouvaient vite se retrouver du mauvais côté de l'histoire.Votre récit se construit avec des personnages clé, notamment celui d'un compositeur, M. Wang. Sa vie montre comment les lignes rouges ne cessent d'évoluer. Parfois, ses prises de position lui valent une forte répression, à d'autres moments, elles sont tolérées. Où sont les lignes rouges dans la Chine d'aujourd'hui ? Dans les années qui ont suivi la révolution culturelle, au fur et à mesure que les choses s'ouvraient, il y avait un bouillonnement intellectuel et créatif extraordinaire. Évidemment, il n'y a jamais eu de liberté totale : le Parti a toujours cherché à contrôler la culture, la pensée intellectuelle. Et c'est de plus en plus le cas ces dernières années, même avant l'arrivée au pouvoir de Xi Jinping, mais très clairement aux alentours de 2011, 2012, quand il a pris la direction du pays, nous avons vu ces sujets être de plus en plus contrôlés. L'espace pour discuter des idées, pas seulement politiques, mais aussi les idéaux sociaux, la façon dont les gens interagissent, de la culture, est devenu nettement plus restreint en Chine dans la dernière décennie.Certains cadres actuels du parti, dont la famille de Xi Jinping, ont été victimes de la révolution culturelle, ont vu leurs parents être purgés, ont été eux-mêmes envoyés à la campagne. Pourtant, ils continuent à jouer avec le souvenir de ce moment, font allusion à des slogans de l'époque et parlent de cet imaginaire. Qu'est-ce que ce moment évoque pour les jeunes générations ?Je pense que beaucoup de jeunes n'y connaissent pas grand-chose. Mais comme vous le dites, ce qui est intéressant,...
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  • Éric Meyer retrace le parcours du président chinois dans la BD «Xi Jinping, l'empereur du silence»
    2024/11/09

    Il est le maître absolu et redouté de son pays, la Chine : Xi Jinping, secrétaire général du Parti communiste et « président à vie ». Mais qui est-il vraiment ? Un dictateur en quête de diriger le monde ? Un homme avide de pouvoir qui a éliminé un par un ses rivaux pour régner sans partage sur le Parti et les 1,4 milliards de Chinois ? Quelles sont ses convictions ? Quels sont ses succès et ses échecs ? Dans la bande dessinée « Xi Jinping, l’empereur du silence », l’auteur Eric Meyer et le dessinateur Gianluca Costantini déroulent le film de sa vie, allant de son enfance dorée et puis la disgrâce de sa famille jusqu’en 2022, l'année du couronnement à un troisième mandat reconductible. Heike Schmidt a rencontré le journaliste et écrivain Eric Meyer, qui a passé plus d’une trentaine d’années en Chine, à Paris.

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  • «Kamala Harris, la biographie» d’Alexis Buisson
    2024/11/02

    À la veille de l’élection présidentielle aux États-Unis, jamais un scrutin n’a été aussi serré entre les deux prétendants au poste. Si les Américains et le monde connaissent bien le parcours (et les affaires judiciaires) de Donald Trump, la trajectoire de la candidate démocrate, propulsée sur le devant de la scène après le retrait de Joe Biden, reste bien plus méconnue. Le journaliste français indépendant Alexis Buisson a rencontré des dizaines de proches, amis et collaborateurs de celle qui espère s’installer dans le Bureau ovale. Il signe Kamala Harris, la biographie, rééditée dans une version augmentée au mois de septembre 2024, aux éditions de l’Archipel. Depuis New York où il vit, il répond à RFI.

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  • «Les oubliées de l’Arkansas», de la journaliste américaine Monica Potts
    2024/10/26

    À 10 jours de la présidentielle américaine, c’est une plongée dans l’Amérique dont on parle peu qui est au cœur de notre Livre international : les zones rurales des États-Unis, où les femmes meurent désormais en moyenne cinq ans plus tôt que les générations précédentes. Monica Potts a tenté de comprendre pourquoi. Écrivaine et journaliste politique pour le média FiveThirtyEight, elle est retournée dans sa ville d’origine, Clinton, dans l’Arkansas, pour explorer sa propre histoire et celle de son amie d’enfance. Pourquoi certaines femmes s’en sortent et d’autres non dans l’Amérique de 2024 ? Pourquoi meurt-on ici plus jeune qu’ailleurs ? Monica Potts explore ces questions dans son ouvrage Les oubliées de l’Arkansas, publié aux éditions Globe.

    Retrouvez tous nos contenus sur les élections de 2024 aux États-Unis ici.

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  • «L'Amérique face à ses fractures» d'Amy Greene
    2024/10/19

    Dans 16 jours, à compter de ce dimanche 20 octobre 2024, les Américains se rendent aux urnes. Comme en 2016 et en 2020, le scrutin s’annonce serré. Seuls les « swings states », ces « États pivots », devraient départager Kamala Harris et Donald Trump. Cette élection présidentielle se déroule, à nouveau, dans une Amérique fracturée, fragilisée, polarisée. « Qui croit encore en une Amérique multiculturelle, jeune et optimiste ? » écrit Amy Greene dans son essai, L'Amérique face à ses fractures, publié aux Éditions Tallandier. Amy Greene est Franco-Américaine, spécialiste de la politique des États-Unis et enseignante à Sciences Po Paris.

    À lire ou à écouter aussiTous nos articles, reportages et émissions sur les élections du 5 novembre 2024 aux États-Unis.

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  • Guerre au Proche-Orient: «Sans réconciliation sans partage, le conflit sera éternel»
    2024/10/12

    État puissant, mais souvent détesté et pas universellement reconnu comme tel, l’État hébreu est pourtant en quête de normalité. C'est le sujet du livre Israël, L'impossible État normal de Denis Charbit, chercheur franco-israélien et professeur de sciences politiques à l'Open University of Israel près de Tel Aviv.

    Depuis les massacres du 7 octobre et malgré l'immense faille sécuritaire des autorités israéliennes ce jour-là, l'État hébreu paraît plus puissant que jamais par rapport à ses voisins. Il mène des représailles à Gaza, dans un bain de sang pour les civils, décapite la direction du Hamas puis celle du Hezbollah, avant d'entamer une nouvelle opération au Sud Liban. Et cela sans véritable obstacle, dans la mesure où les États-Unis maintiennent un soutien militaire dissuasif pour l'Iran.

    À suivre aussi[EN DIRECT] Guerre au Proche-Orient: 280 cibles visées par Israël au Liban et à Gaza en 24 heures

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  • «Les Portes de Gaza» d’Amir Tibon
    2024/10/05
    « Les Portes de Gaza, une histoire de trahison, de survie et d’espoir aux frontières d’Israël » d’Amir Tibon – éd. Christian Bourgois. En tant qu'habitant du Kibboutz de Nahal Oz, Amir Tibon est un survivant de l'attaque terroriste du Hamas sur Israël le 7 octobre dernier. Mais il est aussi correspondant diplomatique pour le quotidien israélien Haaretz. À travers les récits de la terrible journée du 7 octobre, il offre également son analyse du conflit israélo-palestinien à travers les années. RFI : Votre livre alterne entre de cette journée d'horreur vécue le 7 octobre et analyse du conflit israélo-palestinien avec un élément pivot, le kibboutz. Pourquoi est-ce une notion aussi centrale ? Amir Tibon : Les kibboutz ont été construits dans les années 1920-30, avant même la fondation d'Israël en tant que pays. Ils ont joué un rôle important pour déterminer les frontières d'Israël. C'est d'ailleurs ce qui les distingue des colonies construites par Israël après la guerre des Six-Jours en 1967. Les kibboutz avaient pour but de renforcer la présence d'Israël le long des frontières alors que les colonies ont été créées pour effacer les frontières originales et tenter de créer autre chose. Et c'est une chose importante qui distingue les deux.Vous expliquez donc votre détermination à venir avec votre femme élever vos enfants dans ce kibboutz, pourtant dans le livre, vous exprimez également vos doutes nés le jour du 7 octobre. Oui, à un moment donné, j'ai dit à ma femme Miri : « Tout cela est de ma faute ». Vous savez, nous étions dans une petite pièce, dans l'obscurité, sans électricité, sans nourriture. Avec nos deux très jeunes filles, de 3 ans et demi et 2 ans, entourés de terroristes qui essayaient d'entrer et de nous tuer. Et je lui ai dit que tout était de ma faute, car l'idée de venir à Nahal Oz, dans ce kibboutz à la frontière de Gaza, était la mienne. Mais en même temps, il y a une voix en moi, même aujourd'hui, qui me dit que nous devons y retourner. Sinon, les terroristes auront gagné. Ils ont assassiné quinze de nos amis et voisins, kidnappé sept de nos amis et voisins à Gaza, deux d'entre eux sont toujours détenus. Si nous ne retournons pas vivre dans notre Kibboutz, quel genre de message est-ce que cela envoie ? Mais pour revenir, il faut que certaines choses changent en Israël, car le 7 octobre, pour les gens qui vivent le long de la frontière avec Gaza, c'est d'abord et avant tout un jour de profonde déception envers notre propre pays qui n'était pas là pour nous protéger.C'est vrai que vous revenez à plusieurs reprises sur ce sentiment de trahison.Le Hamas est en fin de compte la seule entité qui porte toute la responsabilité du massacre. En vivant à côté de Gaza, nous avons toujours su ce qu'est le Hamas et ce qu'il veut faire. Mais nous savions aussi qu'Israël était un pays fort avec une armée forte qui serait en mesure de les empêcher de nous nuire. Et c'est ce qui a volé en éclats le 7 octobre.Comme pour tout traumatisme, il est nécessaire de comprendre. Avez-vous compris pourquoi l'armée, les autorités n'ont pas réagi comme vous vous attendiez qu'elles le fassent ? Ce dont nous avons vraiment besoin en Israël, c'est de mettre en place une commission d'enquête officielle qui examinera toutes les décisions que le gouvernement a prises au fil des années qui ont précédé le 7 octobre. Pourquoi notre gouvernement a permis que de l'argent tombe entre les mains du Hamas ? Pourquoi a-t-il pensé que le Hamas était préférable à l'Autorité palestinienne en Cisjordanie ? Pourquoi a-t-il retiré ses forces de la zone frontalière de Gaza pour les envoyer dans d'autres missions ?Le 7 octobre prochain marquera les un an de l'attaque du Hamas, mais aussi les un an de la guerre à Gaza. Comment parler de ces deux drames ?Il est important de dire que le 7 octobre était une attaque terroriste totalement injustifiée d'une ampleur énorme. Je pense qu'il est aussi important pour nous, Israéliens, de critiquer le gouvernement et ses politiques qui ont mené au 7 octobre. Et puis nous devons avoir une conversation séparée sur la guerre à Gaza, qui est une conversation très difficile. En tant que citoyen israélien qui a failli être assassiné ce jour-là avec mes jeunes enfants, je pense qu'Israël n'avait pas d'autre choix que d'entrer en guerre après le 7 octobre. Nous avons été attaqués d'une manière vicieuse et inhumaine, et nous sommes entourés d'autres ennemis qui nous regardent de près. Si nous n'étions pas entrés en guerre en représailles, je ne suis pas sûr qu'Israël existerait encore. Et pourtant, en même temps, cela ne signifie pas que tout ce que nous avons fait pendant la guerre est justifiée. Cela ne signifie pas que les décisions prises pendant la guerre doivent être protégées de la critique, et cela ne signifie pas que la guerre doit ...
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