On s'engage avec OXFAM - Celine Donot, militante depuis 2018 dans le groupe Lyonnais nous présente les actions et les sujets d'engagement d'OXFAM par Florian Fompérie, suivi du questonnaire anthropocène de Lou Herrmann.
"Le dernier rapport qui est sorti sur le changement climatique parle d'atténuation et d'adaptation. Il montre que la France n'est pas du tout à la hauteur par rapport aux enjeux environnementaux et dénonce également de fortes conséquences sur les inégalités, aussi bien en France qu’entre les pays du Nord et les pays du Sud, qui sont liées tout simplement à nos modes de vie."
"Aujourd'hui, tout ce qui est lié à nos modes de vie implique de fortes émissions de gaz à effet de serre et qui vont avoir des répercussions sur les pays des Suds globaux. Ca va avoir un impact sur les rendements agricoles, sur l'accès à l'eau. Et en France également d'ailleurs, où ce sont les foyers les plus modestes qui vont prendre de plein fouet le changement climatique avec du coup des logements insalubres non isolés. On l'a bien vu à Lyon, avec les fortes chaleurs, on a pu le voir aussi avec des événements comme les inondations, et cetera."
“À savoir que 1% des plus riches captent 2/3 des richesses produites dans le monde. Je parle là pour des chiffres au niveau monde depuis 2020. La fortune des milliardaires a observé une hausse de plus de 58%. Donc les riches deviennent vraiment de plus en plus riches et à côté de ça, on constate que 10% des plus riches sont responsables de 52% des émissions de gaz à effet de serre. Donc ce sont eux les principaux responsables de ce changement climatique.”
“La fast Fashion ne cesse de de croître. En fait, entre 2005 et 2019, on a on a observé une consommation mondiale qui a doublé. Donc on n'est pas du tout en train de diminuer nos consommations de textile. Cette fast-fashion repose beaucoup, encore une fois, sur des pays ressources, comme le Bangladesh par exemple et bien d'autres. Si on observe la chaîne d'un vêtement, c'est absolument catastrophique. Les moyens de s'en sortir, ça va être la LOW Fashion, ça va êtreles friperies, le le, les vêtements d'occasion… On a quand même une ressource dans le vêtement d'occasion qui pourrait être presque inépuisable.”