Aimer un peu, beaucoup, passionnément, à la folie... Aimer quand tout se finit ; c'est ce goût amère en bouche ; mélange de déception et de chagrin, cette douleur dans le coeur qui ne demande qu'à se dissiper en octroyant à l'histoire une fin de velours. Parmi les vacarmes de l'amour et son infinie tendresse, où se situent deux coeurs et leur communion imperméable ? Puisque comme le dirait Platon : "touché par l'amour, tout homme devient poète”, cet épisode est une réflexion articulée autour des aléas du coeur. Sous la forme d'une invitation à penser (ou re penser) la fanaison d'une relation, l'épisode suivant émane d'une expérience singulière qui s'enracine immanquablement dans l'idée que l'amour ne voit pas avec les yeux, mais avec l'âme (Shakespeare). Pourtant, bien qu'aimer c'est se surpasser (Wilde), qu'en est-il de nous lorsque tout s'évapore ? Hugo pense que nous naissons deux fois : la première fois, le jour où l’on naît à la vie et la seconde fois, le jour où l’on naît à l’amour. Et si l'on pouvait également naître une troisième fois ? Le jour où l'amour passé émerge de ses fracas et laisse place à un "nous" nouveau.

En espérant vous retrouver aux prochains rendez-vous, je vous envoie mes plus belles ondes. Bisous doux.

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