Aujourd’hui, je me suis posé une question hautement épineuse suite à la lecture de nombreux commentaires que je vois apparaître régulièrement sur les réseaux sociaux, toujours les mêmes.
Sous les publications qui évoquent la santé mentale ou de simples choix de vie qui vont à l’encontre d’un schéma habituel, des personnes de tous les âges aiment rappeler que nous sommes une “génération de fragiles”. Ces fameux “snowflakes” en argot américain qui sont incapables de s’endurcir et dont le référentiel ultime devrait être celui de nos aîné.es.
Mais qu’est-ce que cela peut bien signifier ? Pourquoi l’évocation directe de ses émotions et l’éloignement volontaire d’une vie classique met certaines personnes mal à l’aise ou bien en colère ? Pourquoi cette bataille intergénérationnelle ? Pourquoi nos générations sont devenues de parfaites cibles, accusées d’être faibles, défaillantes, impuissantes, incapables de survivre ? Sommes-nous effectivement une “génération de fragiles” ? Et ça veut dire quoi, être quelqu’un de fort ?
J’ai tenté d’analyser tant bien que mal ce qui se passait en-dehors de ma propre bulle en réalisant tout le chemin parcouru, mais aussi celui qu’il va falloir absolument poursuivre, et sans relâche.
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Références mentionnées dans cet épisode :
- Aline Dessine, “La spirale infernale d'Amberlynn Reid”, partie 1 et 2
- PsychoCouac, “Doit-on claquer ses enfants?”