• Rétrospective Khady Sylla, au festival du film d'Amiens

  • 2024/11/23
  • 再生時間: 49 分
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Rétrospective Khady Sylla, au festival du film d'Amiens

  • サマリー

  • Rimbaud disait que « le Poète se fait voyant par un long, immense et raisonné dérèglement de tous les sens ». De son côté, Audre Lorde affirmait que « le silence ne nous protègera pas ». À bien des égards, à travers son travail, Khady Sylla s’est elle aussi faite voyante, brisant le silence pour nous plonger dans la poésie du quotidien dakarois, à la rencontre des marges et des invisibles, comme Amy dans Le Monologue de la muette ou les passagers de Colobane Express. Johanna Makabi

    Khady Sylla a filmé les gens avec tendresse et sensibilité, s’immergeant à tel point qu’elle est devenue elle-même sujet de son propre film, Une fenêtre ouverte. Elle a transformé la caméra en un outil de clairvoyance, révélant ceux que la société ignore, ce que nous ne voyons plus. Elle nous a rappelé que le va-et-vient des vagues, tout comme le battement de nos cœurs, est à la fois banal et extraordinaire. À travers son œuvre, Khady Sylla montre que chaque instant de la vie est un miracle qui mérite d’être raconté. Elle a pris le risque ultime : celui d’incarner son amour pour les mots et les images en parlant depuis un lieu et à une époque où son regard était marginalisé. Onze ans après sa mort, cet hommage rappelle, comme il est nécessaire de le faire pour tant de femmes cinéastes, que Khady Sylla ne doit pas être « découverte » ou « redécouverte » ; le cinéma de Khady Sylla doit simplement être, et continuer à circuler.

    Pour en parler :

    - Marie-France Aubert, directrice artistique du FIFAM

    - Johanna Makabi, cinéaste et plasticienne

    - Rodolphe Respaud, monteur.

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あらすじ・解説

Rimbaud disait que « le Poète se fait voyant par un long, immense et raisonné dérèglement de tous les sens ». De son côté, Audre Lorde affirmait que « le silence ne nous protègera pas ». À bien des égards, à travers son travail, Khady Sylla s’est elle aussi faite voyante, brisant le silence pour nous plonger dans la poésie du quotidien dakarois, à la rencontre des marges et des invisibles, comme Amy dans Le Monologue de la muette ou les passagers de Colobane Express. Johanna Makabi

Khady Sylla a filmé les gens avec tendresse et sensibilité, s’immergeant à tel point qu’elle est devenue elle-même sujet de son propre film, Une fenêtre ouverte. Elle a transformé la caméra en un outil de clairvoyance, révélant ceux que la société ignore, ce que nous ne voyons plus. Elle nous a rappelé que le va-et-vient des vagues, tout comme le battement de nos cœurs, est à la fois banal et extraordinaire. À travers son œuvre, Khady Sylla montre que chaque instant de la vie est un miracle qui mérite d’être raconté. Elle a pris le risque ultime : celui d’incarner son amour pour les mots et les images en parlant depuis un lieu et à une époque où son regard était marginalisé. Onze ans après sa mort, cet hommage rappelle, comme il est nécessaire de le faire pour tant de femmes cinéastes, que Khady Sylla ne doit pas être « découverte » ou « redécouverte » ; le cinéma de Khady Sylla doit simplement être, et continuer à circuler.

Pour en parler :

- Marie-France Aubert, directrice artistique du FIFAM

- Johanna Makabi, cinéaste et plasticienne

- Rodolphe Respaud, monteur.

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