エピソード

  • Avec l’artiste français Jon Onj dans le quartier du Panier (Marseille)
    2024/11/19

    Au printemps 2025, Jon Onj sortira son deuxième album. Nous c’est à l’automne qu’on le rencontre. A Marseille, dans le sud-est de la France. En 2023, celui qui a commencé la musique à la batterie dans un groupe de death metal, était bénévole à la Fiesta des Suds. Un an plus tard, avec sa voix brûlante et sa néo soul aussi dansante que mélancolique, il est à l’affiche de la 33ème édition du festival phocéen : voilà qui promet !

    Il s'appelle Jonathan Haddad mais tout le monde l’appelle Jon. Sur scène c’est Jon Onj : Jon et son verlan, son miroir.

    La musique, Jon l’a commencée à la batterie dans un groupe de death metal avant d’officier, aussi au chant, dans un groupe de soul. En parallèle, en 2013, avec des amis d’enfance, il fonde un label, Animal Records, puis un festival de musique et de gastronomie, La Douve Blanche. Son projet en solo naît en 2019.

    Jon Onj a beau être français, il ne chante qu’en anglais et sa musique, influencée autant par Frank Ocean et Di Angelo qu’Otis Redding, semble venir tout droit du pays de l’Oncle Sam.

    Lui se définit comme un artiste de « soulwave », entendez de soul électronique. D’abord parce que sa néo-soul à lui préfère les synthé aux cuivres, mais aussi parce que sa musique est sur le fil : à la fois dansante et mélancolique.

    Avec sa voix brûlante et son boys band, Jon Onj sortira au printemps 2025 son deuxième album.

    Nous c’est à l’automne qu’on le rencontre. A Marseille donc, dans le sud-est de la France, où il vit depuis peu. En 2023, Jon Onj était bénévole à la billetterie d’un festival dont on ne rate pas une édition, la Fiesta des Suds. En 2024, il y est à l’affiche : voilà qui promet !

    Jon Onj nous a donné rdv chez Mary Madeleine, un lieu spécialisé dans la vente de madeleines (un petit gâteaux aux œufs en forme de coquillage), situé dans le plus vieux quartier de la cité phocéenne : le Panier.

    Pour suivre Jon Onj

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    Titres diffusés

    Single : "Multibounce" feat. Charles X & Soopadoopa (2024) ; "If you don’t mind" (live @LaMeson)

    Extraits de l’EP Love Machine (Jonken Pon – 2024) : "Love Machine" ; "Tekibama" ; "I can't wait too long" ; » ; "Fast Love" ; "Day One"

    Extraits de l’album Fochain (Jon Onj – 2021) : "It’s all about love" ; "60 mn on a plane" ; "Lizard" ; "Efo" ; "I will never let you down" feat Diskobeistet ; "18 juillet" et "So Long", en live, pour Bonnes Pulsations du Monde - La Rencontre.

    Et aussi : "Infection" de Infected Scrotum ; “Vadim” et “Milwaukee” de Backbone ; "Off the Wall" de Michael Jackson ; "No diggitty" de Blackstreet feat Dr Dre.

    Journaliste : Hortense Volle

    Réalisation : Benjamin Sarralié

    Mixage 3D en Dolby ATMOS pour une écoute immersive au casque : Jérémie Besset

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    47 分
  • L’artiste française Kimberose : à fleur de soul
    2024/10/16

    Interprète mais également auteure-compositrice autodidacte, l’artiste française d’ascendance britannico-ghanéenne Kimberose est devenue en quelques années et déjà deux disques d’or l’une des plus belles voix de la soul tricolore. Comment ? C’est ce que je vous propose de découvrir alors que vient de sortir Roses, son troisième album.

    Enfant, en région parisienne, Kimberly Kitson-Mills passait des heures à chanter dans sa chambre, devant son miroir et à imiter Britney Spears, Lauryn Hill ou Whitney Houston. Aujourd’hui, la foule des grands soirs a remplacé la glace et le silence a fait place à de longues acclamations sur les scènes de France et d’Europe.

    Celle que l’on surnomme Kim, aurait pu devenir psychologue, avocate ou infirmière - autant de parcours qu’elle a entrepris au fil de ses 33 ans de vie. Mais la musique et le chant se sont imposés à chaque fois et Kimberly est devenue, d’abord en groupe puis en solo, Kimberose : la contraction de son prénom et du verbe « oser ».

    Interprète mais également auteure-compositrice autodidacte, Kimberose est devenue en quelques années et déjà deux disques d’or l’une des plus belles voix de la soul tricolore. Comment ?

    Alors que vient de sortir Roses, son troisième album et le deuxième en solo, c’est ce que ce que je vous propose de découvrir autour d’un jeu des « 7 familles » revu et corrigé !

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    Titres diffusés

    Extraits de l’album Roses (6&7 – 2024) : « You Made me Pray » ; « Bird of prey » ; « Up and down » ; « Out of love » ; « Miss You » ; « I’m on a roll » ; « Anita »

    Extraits de l’album OUT (Freedonia / 6&7 – 2021) : « We never said goodbye » ; « Back on my Feet » ; « By the sun » ; « The Secret » ; « Sober » ; « Keep on Loving » ; « Escape » ; « L’envie de valser » feat Sofiane Pamart

    Extraits de l’album Chapter One (Freedonia / 6&7 – 2024) : « I’m Sorry » ; « Where did you sleep last Night ? » ; « Strong Woman » ; « »

    Et aussi :

    E.T. MENSAH – « All for You »

    BILLIE HOLLIDAY – « I’m fool to want you »

    Journaliste : Hortense Volle

    Réalisation : Benjamin Sarralié

    Mixage 3D en Dolby ATMOS pour une écoute immersive au casque : Jérémie Besset

    Responsable d'unité de production FMM – RFI Labo : Xavier Gibert

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    48 分
  • La rappeuse franco-ivoirienne Eesah Yasuke ou l’odyssée d’une samouraï du bitume
    2024/09/24
    Après trois EPs, un paquet de prix et des premières partie de folie (Josman, Youssoupha ou encore Kery James), Eesah Yasuke s’apprête à livrer son premier album : B.O d’une vie. Rencontre à Lille, dans le nord de la France, avec une « gosse de foyer » qui, de fractures de vie en résilience, a su transcender l’adversité et en a fait son motto rapologique. Franco-ivoirienne avec des racines cap-verdiennes et portugaises, Isaiah, de son vrai prénom, est née à Roubaix, dans le nord de la France.Bercée par les musiques africaines (rumba congolaise en tête), celle qui se rêvait sprinteuse professionnelle doit subitement arrêter l’athlétisme lorsqu’à 14 ans elle est placée en foyer. L’écriture et la poésie prennent alors le relais et deviennent son autre refuge.En 2018, alors qu’elle suit des études pour devenir éducatrice spécialisée, celle qui apprécie autant le rap ivoire (Didi B et Suspect95) que le rock (Muse, Rage Against the Machine) et a même eu sa période métal (System of a Down), décide de changer de cap et de passer de l’écriture à l’oralité.Trois ans plus tard, elle livre son premier EP Cadavre exquis (2021) et convoque autour d’elle des figures qui ont eux-mêmes transcendé leur condition. A commencer par Yasuke, cet esclave devenu, dans le Japon du XVIe siècle, le premier samouraï noir.S’en suivent un paquet de prix (Buzz Booster, Prix Joséphine des Artistes, Rappeuses en Liberté, iNOUïS du Printemps de Bourges), une tournée de quatre-vingt dates et des premières de folie (Josman, Giorgio, Youssoupha ou encore Booba).Après le projet Triptik (trois titres accompagnés chacun d’un clip), les EPs Prophétie (2023) et PS : j’écris l’album (2024), celle dont la voix ne triche pas, rage et soigne aussi, s’apprête à livrer son premier album : B.O d’une vie.Pour revenir sur une trajectoire construite autour du dépassement, Eesah Yasuke m’a donné rendez-vous à Lille, dans le nord de la France, où elle vit.Dans l’ambiance feutrée d’un studio d’enregistrement du Flow, un lieu 100% dédié au Hip Hop qui l’accompagne depuis de ses débuts, celle qui peut intimider par sa droiture et ce regard qui jamais ne vacille, m’a décidément eniaillée : ses propos précis et délicats, sont aussi soignés que ses rimes.Pour suivre Eesah YasukeYouTube / InstagramTitres diffusésSingles : « Plus souvent » (2024) ; « X Tream » (2022) ;Extraits de l’album à venir, B.O. d’une vie : « Guérison » ; « Allright »Extraits de l’EP PS : J’écris l’album (Blessing Production – 2024) : « Starting Block » ; « Les vivants qui s’enterrent » ; « Dansons » ; « Focus »Extraits de l’EP Prophétie (Blessing Production / A day a dream – 2023) : « Prophétie » ; « Yasuke » ; « Galère » ; « Mangeurs d’hommes » ; « Interlude » ; « Karma » ; « Chaud l’hiver » ; « Drive » ; « Bébé »Extraits de l’EP Cadavre Exquis (Blessing Production – 2021) : « Sarah Walker » ; « Cadavre exquis » ; « Mon Ciel » ; « Maladie 2 » ; « Hennessy » ; « M2M » ; « Kitoko Life »Avec aussi :LIL WAYNE – « Lollipop » ; LAURYN HILL – « Doo Wop » ; KERY JAMES – « Lettre à la République » ; KEZIAH JONES – « Rythm is Love » ; MICKEY 3D – « La footballeuse de Sherbrooke » ; BOOBA – « DKR »Et des extraits des journaux télévisés sur la présidentielle française de 2022Journaliste : Hortense VolleRéalisation : Benjamin SarraliéMixage 3D en Dolby ATMOS pour une écoute immersive au casque : Jérémie BessetResponsable d'unité de production FMM – RFI Labo : Xavier Gibert
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    48 分
  • L’artiste espagnole Queralt Lahoz jette des ponts entre passé, présent et futur
    2024/09/10

    Son style mêle les codes du flamenco au rap et aux musiques latines. Sa voix est magnétique et ses textes, poétiques et revendicatifs, se nourrissent de la mémoire collective. Rencontre au festival Rio Loco (Toulouse) avec l’une des artistes les plus prometteuses de la scène espagnole.

    C’est auprès des femmes de sa famille, d’origine andalouse, que Queralt Lahoz cultive dès l’enfance un amour profond pour le flamenco, le bolero et les musiques latino-américaine. A l’adolescence, celle qui a grandi dans la banlieue de Barcelone se prend une grosse claque en découvrant Missy Elliot et Queen Latifah. Devenue adulte, elle télescope toutes ces influences pour produire une musique diablement efficace !

    Sur scène depuis l’âge de 17 ans, avec une pause pour entreprendre des études en criminologie, Queralt Lahoz a désormais 33 ans, deux EPs et un album à son actif. En 2023, elle a été l'une des sept lauréates (comme Stromae et Rosalia avant elle) du Music Moves Europe Award, qui récompense les artistes émergents. Le début d’une carrière solo qui s’annonce des plus prometteuse.

    Juste avant qu’elle n’irradie la scène du festival RIO LOCO, j’ai proposé à Queralt Lahoz de s’installer dans un transat, les pieds dans l’herbe et de converser en toute intimité en bord de Garonne. Ensemble, nous sommes revenues sur quatre piliers de sa vie : les « femmes guerrières » de sa famille, la ville de Barcelone, le flamenco et la scène.

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    Titres diffusés

    Extraits de l’EP Alto Cielo (Costa Futuro / Sait It Loud – 2023) : « Tan Rico » ; « Aurora » ; « Con Miedo a Ti » ; « No me salves »

    Extraits de l’album Pureza (Costa Futuro / Sait It Loud – 2021) : « Origen » ; « Tu Boca » ; « De la cueva a los olivos » ; « El Tiroteo »

    Extraits de l’EP 1917 (Say It Loud Records – 2019) : « Como Punala » ; « Linea 18 » ; « Me gusta » ; « Valor »

    Avec aussi :

    Enrique Morente - « Aunque es de noche »

    Mayte Martín – “Por la Mar Chica del Puerto”

    Pepe Pinto y Niña de los Peines – “Tu cara en la mía se vio /Yo le Tengo Compasión”

    Maria La Molinera – “De la Cueva a Los Olivos”

    Journaliste : Hortense Volle

    Réalisation : Benjamin Sarralié

    Mixage 3D en Dolby ATMOS pour une écoute immersive au casque : Jérémie Besset

    Responsable d'unité de production FMM – RFI Labo : Xavier Gibert

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  • Les toulousains Mouss et Hakim : une fête qui a du sens
    2024/07/16

    De Zebda à Origines Contrôlées, de 100% Collègues à Motivés, toutes les aventures musicales de Mouss et Hakim sont nées à Toulouse, dans l’ouest de la France. C’est là, depuis les rives du festival Rio Loco, que nous les rencontrons pour revenir sur une histoire de famille qui, depuis plus de 30 ans, mêle musique et militantisme.

    Ni algériens, ni français, Mustapha et Hakim Amokrane, plus connus comme Mouss et Hakim, sont toulousains ! Ils sont le fruit d’un territoire et d’un quartier, situé au nord de la ville rose, « les Minimes », qui est aussi celui où Claude Nougaro a grandi et vécu.

    En 2021, ils ont d’ailleurs composé un album sur des textes inédits du poète, chanteur et jazzman de cœur, Darons de la Garonne.

    20 ans après la disparition de celui que l’on surnommait « l’homme aux semelles de swing », c’est justement en bordure de ce fleuve, la Garonne, au festival Rio Loco, que je rencontre Mouss et Hakim.

    Ensemble, nous sommes revenus sur leur histoire faite d’engagements, de luttes, de joies et d’espérances. Une histoire de famille ponctuée de chansons qui sont autant d’appels festifs à la résistance et à l’action.

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    Titres diffusés

    Extraits de l’album Darons de la Garonne (Blue Line– 2021) : « Le lait caillé » ; « Bottes de banlieue - version camarade »

    Extraits de l’album Motivés ! Y’a toujours pas d’arrangement ! du collectif Motivés (Tactikollectif – 2017) : « Motivés, le chant des partisans » ; « A lutta continua » ; « Sabra ou Chatila (El Majzara) »

    Extraits de l’album Origines Contrôlées (Tactikollectif - 2007 ) : « La carte de résidence » ; « Adieu la France » ; « Azger » ; « Bahdja Beidha » ; « Chehilet laâyani » ; « Abrid » ; « Intas ma dyas »

    Extraits de l’album Essence ordinaire de Zebda (Barclay – 1998) : « Y’a pas d’arrangement » ; « Oualalaradime « ; « Tomber la chemise »

    Extrait de l’album Le bruit et l’odeur de Zebda(Barclay - 1995) : « Le bruit et l’odeur » ; « Toulouse »

    Journaliste : Hortense Volle

    Réalisation : Benjamin Sarralié

    Mixage 3D en Dolby ATMOS pour une écoute immersive au casque :

    Jérémie Besset

    Responsable d'unité de production FMM – RFI Labo : Xavier Gibert

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    48 分
  • La diva espagnole Luz Casal se dévoile, à sa manière
    2024/07/02

    Au festival Rio Loco (Toulouse), la diva espagnole aux 18 albums, Luz Casal, rendait hommage à Dalida. Pour SessionLab, elle revient sur son rapport à cette icône intemporelle, mais aussi à quatre autres artistes. Des femmes dont elle a revisité les chansons et qui, du 19ème siècle à nos jours et de l’Europe à l’Amérique latine, ont marqué l’histoire – et pas seulement musicale - de leur pays.

    C’est à sa mère, qui fredonnait des chansons françaises, qu’elle doit en partie sa passion, dès l’âge de 6 ans, pour le chant. Adolescente, elle prend des cours de danse, de solfège et de piano. Elle intègre un groupe de rock aussi avant de s’intéresser au chant lyrique et d’étudier la technique du bel canto.

    En 1991, soit 10 ans après la sortie de son 1er album et alors qu’elle est déjà célèbre en Espagne, sa participation à la B.O. du film de Pedro Almodovar, Talons Aiguilles, propulse Luz au rang de star internationale. Son interprétation "chavirante" d’un boléro mexicain des années 30, « Piensa in me », ne nous a pas quitté depuis.

    D’un coup, ou presque, la diva rock, investi un répertoire moins rebelle que sensuel et nostalgique, entre douleurs et sentiments. De ces complaintes du passé Luz Casal a fait une carte de visite, y revenant à l’occasion sans s’y enfermer.

    Car l’auteure-compositrice et interprète galicienne aime tout chanter (bolero, jazz, flamenco) et a un goût prononcé pour les reprises d’artistes français : Marie Laforêt, Francis Cabrel, Gilbert Bécaud, Henri Salvador ou encore Étienne Daho.

    Au festival Rio Loco, où je l’a rencontre, Luz Casal rend hommage, à sa manière, à Dalida : une icône intemporelle avec qui elle partage les mêmes racines méditerranéennes, le même savoir-faire pour la dramaturgie et le même contralto vocal envoûtant. Dalida fait depuis longtemps parti de son répertoire mais, en 2017, Luz Casal lui a dédié un album entier.

    De Dalida il va être question dans l’entretien qui suit, mais aussi de l’italienne Mina, de l’argentine Maria Elena Walsh ou de la chilienne Violetta Parra, des artistes dont Luz Cazal a repris les chansons, nous dévoilant ainsi une part d’elle-même.

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    Titres diffusés

    Extraits de Luz Casal chante Dalida : A mi manera (Warner Music Spain – 2017) : « Fini la comédie » ; « Por no vivir a solas » ; « Je me sens vivre » ; « Ciao amore ciao » ; « Les hommes de ma vie » ; « Amame »

    Extrait de Un ramo de rosas (Parlophone Music Spain -2011) : « Gracias a la vida »

    Extrait de La Pasion (EMI Music Spain - 2009) : « Como la cigarra »

    Extraits de Pequeños, Medianos y grandes éxitos (Parlophone Music Spain – 2005) : « Negra Sombra »

    Extraits de A contraluz (Parlophone Music Spain–1991) : « Piensa En Mi » ; « Un Año De Amor »

    Et aussi :

    « Gracias a la vida » par Violeta Parra ; « Como la cigarra » par Mercedez Sosa; « Un anno d’amore », « Nessuno » et "Il cielo in una stanza » par Mina; « C’est irréparable » par Nino Ferrer; « Piensa en mí » par Agustín Lara.

    Extrait du film de Pedro Almodovar, Talons aiguilles (1991).

    Journaliste : Hortense Volle

    Réalisation : Benjamin Sarralié

    Mixage 3D en Dolby ATMOS pour une écoute immersive au casque : Jérémie Besset

    Responsable d'unité de production FMM – RFI Labo : Xavier Gibert

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  • Entre rap et chanson, San-Nom s’en fera un, c’est certain
    2024/06/18

    Ne vous fiez pas au titre de son dernier album, Un peu pitoyable, Augustin aka San-Nom est drôle, malin et sacrément doué. Du haut de ses 25 ans, il nous émeut par la justesse de ses mots, entre rap et chanson, et des projets pétris de caractère. Rencontre dans un café parisien pour parler de Rien, de Silence et surtout de musiques.

    Originaire de Reims, dans le nord-est de la France, Augustin n’a pas de formule précise, il a soif de liberté. Entre la chanson française qui l’a bercée pendant son enfance et le rap qu’il a commencé il y a 8 ans, cet écorché vif semble avoir deux visages. D’un côté, un jeune clown désabusé par l’état du monde qui chante la noirceur en la travestissant. De l’autre, une vielle âme qui émeut à coup de fulgurances et de mots qui tranchent.

    Avec trois albums aussi politiques qu’introspectifs à son actif (Rien, Silence et Un peu pitoyable , ce grand fan de Renaud mais aussi des rappeurs français Virus et Lino, est parfois irrévérencieux, souvent taquin, mais toujours sincère, incisif et tendre.Résultat : on l’écoute volontiers raconter aussi bien la lâcheté générale que sa rupture sentimentale.

    En ce début de printemps, les terrasses des Grand Boulevards, dans le centre de la capitale, sont pleines à craquer. Mais nous, avec San-Nom, c’est dans la pénombre d’un salon du Delaville café que l’on s’est s’installés et, histoire de lui tirer le portrait, on est revenu en sa compagnie sur quelques-unes de ses punchlines.

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    Titres diffusés

    Extraits de Un peu pitoyable (Augustin Brousseloux / Yvem Agence – 2024) : « Augustin » ; « Est-ce que » ; « Pas la fête » ; « Galérien » ; « 250 BPM » ; « De ma part »

    Extraits Silence (Sony Music Entertainment France – 2022) : « Zig Zag» ; « Et encore » ; « Monts et Merveilles (Live Session) ; « Si je n’étais pas né » ; « Tous ensemble » ; « Rien du tout » ; « Hamingja »

    Extraits Rien (Sony Music Entertainment France –2020) : « Saucisse » ; « Barbapapa » ; « Je vous déteste » ; « Je nous déteste » ; « « Léo Férré »

    Et aussi :

    « Gossip » de Lisa Leblanc ; « Bienvenue chez nous » des Cowboys Fringants; « 12eme lettre » de Lino; « Mes potes » de Deadi feat San-Nom; « Rien du tout » de Kekra; « Miss Maggie » de Renaud; « Marquis de Florimont » de Virûs

    Journaliste : Hortense Volle

    Réalisation : Benjamin Sarralié

    Mixage 3D en Dolby ATMOS : Jérémie Besset

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  • La poète et chanteuse réunionnaise Ann O’aro : du noir & blanc à la couleur
    2024/06/04
    Son magistral troisième album au maloya revisité a pour titre Bleu. Au Babel Music Xp (Marseille), elle a irradié la scène avec le projet « Lagon Noir ». Par une fin d’après-midi d’un jour tout gris, pour dessiner les contours de son portrait, on a demandé à l’artiste réunionnaise Ann O’aro d’invoquer la couleur de ses émotions. Poète, compositrice, musicienne et chanteuse, Anne-Gaëlle Hoarau de son vrai nom, c’est un ouragan de vie, d’envies et un sourire juvénile aussi, derrière lequel il est bien difficile de deviner un passé de violence, d’abus, de dérive à la marge de la folie. Et pourtant c’est bel et bien ce que raconte, pour partie, le blues écorché de ses trois albums.Pour le comprendre, revenons un peu en arrière...En 2007, à 17 ans, Ann O’aro est jeune bachelière. Elle quitte la côte ouest de l’île de la Réunion et le lieu-dit de son enfance profanée : Tan Rouge. Direction le Canada. C’est là-bas qu’elle découvre la musique de son île et ses héros, Danyèl Waro en tête. Tatoueuse itinérante, elle vit beaucoup de trocs. Expulsée du Québec, elle débarque à Paris, trouve refuge dans un squat d’artistes, découvre la musique de rue et des arts du feu.En 2011, Ann O’aro est de retour à la Réunion. Elle a 21 ans et commence à se réapproprier son corps et sa vie. Avec la naissance de son premier enfant puis avec la danse.Sept ans plus tard, nous sommes en 2018, les pulsations lancinantes des percussions traditionnelles du maloya (le kayamb, le rouler, le sati), parfois soutenue de flûtes et même d’une trompette, font s’envoler sa voix et jaillir des images qui sonnent. Le premier album de celle qui a appris la musique « en lisant les partitions comme des livres » est un véritable manifeste poétique de l’intime.En 2020, Anna O’aro a 30 ans, a publié un 1er recueil de poèmes et est devenue trio. Avec Teddy Doris au trombone et Bino Waro aux percussions, elle fait valser les fantômes et s’amuse. Avec les mots et leur sonorité. Avec les mélodies. Et avec le maloya aussi, qu’elle revisite encore et toujours. Dans une langue d’une puissance évocatrice cinglante, elle pose sur Langoz, son 2ème album, un regard lucide et souvent implacable sur elle-même mais également et surtout sur la société réunionnaise d’hier et d’aujourd’hui.Quatre ans plus tard, en 2024 donc, Ann O’aro est devenu quartet (avec Brice Nauroy aux machines). Et sur son troisième opus, Bleu, c’est nouveau et loin d’être anodin, elle se met au piano pour accompagner son chant.Voilà, dans les grandes lignes, le parcours d’Ann O’aro. Le reste, je vous laisse le découvrir entre deux éclats de rires, à Marseille, alors qu’avec un autre quartet au pedigree de haute volée, Lagon Noir, d’Ann O’aro s’apprête à irradier la scène du Babel Music Xp, le hub méditerranéen des musiques planétaires.Par une fin d’après-midi d’un jour tout gris, me voici attablée avec une artiste qui de ses fêlures a fait des fleurs et nous en offre toutes les couleurs, graves et légères, intimes et universelles….Pour suivre Ann O’aroYouTube / Facebook / InstagramTitres diffusésExtraits de Bleu (Cobalt – 2024) : « Bleu » ; "Lanbordaz » ; « In Utero Militari » ; « Vane Lo Sor « ; « Les ailes du cafard » ; « Lacrimosa » ; « Kalu » ; « Saple » ; « Lak Otab » ; « Bouyon Lo Rosh »Extraits de Longoz (Cobalt – 2020) : « Longoz » ; « Pik Drwat » ; « Talon Malgash » ; « Wa Sobaté » ; « Aswar » Extraits de Ann O’aro (Cobalt – 2018) : « Lo shien » ; « Kap Kap » ; « Le corps Conquis » ; « Zardin » ; « Dann fon laba » ; « Oktob »Et aussi :« Lam Santyé (Kwasa Kwasa) » avec Lagon NoirUn extrait du concert de Lagon Noir au Babel Music XP (mars 2024).Journaliste : Hortense VolleRéalisation : Benjamin SarraliéMixage 3D en Dolby ATMOS pour une écoute immersive au casque :Jérémie BessetResponsable d'unité de production FMM – RFI Labo : Xavier Gibert
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