• À la Une: Trump suspend ses droits de douane pour 90 jours, mais cible la Chine

  • 2025/04/10
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À la Une: Trump suspend ses droits de douane pour 90 jours, mais cible la Chine

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  • « Trump fait une pause sur les droits de douane, encore une fois, pour l'instant », titre le Wall Street Journal. Selon le journal, « l'épisode est un classique de Trump : Il a pris une mesure radicale, suivi de près les réactions, laissé ses conseillers et alliés dans l'expectative, puis a changé de cap ». Il a été influencé, selon le journal par la crise du « marché boursier et par le défilé de chefs d'entreprise exprimant leurs inquiétudes (...). Ces derniers jours, cadres et lobbyistes ont inondé le téléphone de Susie Wiles, chef de cabinet de la Maison Blanche ».Au sein même de l'équipe de Donald Trump, des inquiétudes commençaient à apparaître sur la stratégie qu'empruntait le président américain.C'est ce que rapporte le New York Times : « En coulisses, les principaux membres de l'équipe craignaient une panique financière susceptible d'échapper à tout contrôle ». Certains, selon le journal, avaient dès le départ « préconisé une approche plus structurée du conflit commercial, qui viserait à isoler la Chine ». Trump semble finalement les avoir écoutés.« Une caresse tout à fait inattendue »Il y en a une que ce moratoire de 90 jours sur les droits de douane américains arrange bien. C'est la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni qui a prévu une visite d'État à Washington jeudi prochain.Ce retour en arrière de Donald Trump : « Une caresse tout à fait inattendue », décrit Corriere Della Sierra. Principal journal italien qui retrace la journée d'hier : « journée cauchemardesque. D'abord, la gifle (indirecte) de la blague vulgaire que Donald Trump réservée à tous ces pays qui, selon lui, feraient la queue pour lui "lécher le cul" ».« Puis la provocation de la France, qui l'a présentée comme (...) prête à jouer le jeu seule avec les États-Unis, outrepassant l'UE (…) Paris a corrigé ensuite ses déclarations, mais pendant quelques heures, la tension avec l'Élysée a été très forte. Jusqu'à ce que, à 19 h 30, le président américain enclenche la marche arrière. Et qu'une brise printanière apporte (...) un soulagement ».Seul pays à conserver ses droits de douanes maximum, la Chine, elle, est furieuse. Sa presse de propagande en est le miroir. « Hors de question pour Pékin de céder à la pression américaine », gronde le journal du Parti communiste chinois le China Daily. La Chine « sait », peste le journal, « qu'elle ne gagnera rien à se plier à l'intimidation tarifaire des États-Unis, car ce n'est un secret pour personne que les États-Unis ont désormais l'intention d'exclure la Chine de leur marché de consommation et de remodeler les chaînes d'approvisionnement mondiales pour servir leurs propres intérêts étroits ».Le Danemark défend sa souverainetéPendant ce temps, le Danemark continue de défendre sa souveraineté sur le Groenland. Avec une tribune de l'ancien président de la cour suprême danoise, Torben Melchior, publiée dans le journal suisse Le Temps. « Trois raisons semblent motiver les États-Unis », remarque Torben Melchior : « le renforcement de leur présence militaire, l’accès aux ressources minières, et l’obsession de Donald Trump d’agrandir son territoire ».« Le Groenland et le Danemark sont prêts à négocier », écrit l'ancien président de la cour suprême danoise pour satisfaire les points 1 et 2. Mais le point 3 « ne peut être atteint que par la force. Si les États-Unis devaient recourir à la force militaire contre un pays allié, cela pourrait signifier la fin de l’OTAN », prévient Torben Melchior.
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あらすじ・解説

« Trump fait une pause sur les droits de douane, encore une fois, pour l'instant », titre le Wall Street Journal. Selon le journal, « l'épisode est un classique de Trump : Il a pris une mesure radicale, suivi de près les réactions, laissé ses conseillers et alliés dans l'expectative, puis a changé de cap ». Il a été influencé, selon le journal par la crise du « marché boursier et par le défilé de chefs d'entreprise exprimant leurs inquiétudes (...). Ces derniers jours, cadres et lobbyistes ont inondé le téléphone de Susie Wiles, chef de cabinet de la Maison Blanche ».Au sein même de l'équipe de Donald Trump, des inquiétudes commençaient à apparaître sur la stratégie qu'empruntait le président américain.C'est ce que rapporte le New York Times : « En coulisses, les principaux membres de l'équipe craignaient une panique financière susceptible d'échapper à tout contrôle ». Certains, selon le journal, avaient dès le départ « préconisé une approche plus structurée du conflit commercial, qui viserait à isoler la Chine ». Trump semble finalement les avoir écoutés.« Une caresse tout à fait inattendue »Il y en a une que ce moratoire de 90 jours sur les droits de douane américains arrange bien. C'est la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni qui a prévu une visite d'État à Washington jeudi prochain.Ce retour en arrière de Donald Trump : « Une caresse tout à fait inattendue », décrit Corriere Della Sierra. Principal journal italien qui retrace la journée d'hier : « journée cauchemardesque. D'abord, la gifle (indirecte) de la blague vulgaire que Donald Trump réservée à tous ces pays qui, selon lui, feraient la queue pour lui "lécher le cul" ».« Puis la provocation de la France, qui l'a présentée comme (...) prête à jouer le jeu seule avec les États-Unis, outrepassant l'UE (…) Paris a corrigé ensuite ses déclarations, mais pendant quelques heures, la tension avec l'Élysée a été très forte. Jusqu'à ce que, à 19 h 30, le président américain enclenche la marche arrière. Et qu'une brise printanière apporte (...) un soulagement ».Seul pays à conserver ses droits de douanes maximum, la Chine, elle, est furieuse. Sa presse de propagande en est le miroir. « Hors de question pour Pékin de céder à la pression américaine », gronde le journal du Parti communiste chinois le China Daily. La Chine « sait », peste le journal, « qu'elle ne gagnera rien à se plier à l'intimidation tarifaire des États-Unis, car ce n'est un secret pour personne que les États-Unis ont désormais l'intention d'exclure la Chine de leur marché de consommation et de remodeler les chaînes d'approvisionnement mondiales pour servir leurs propres intérêts étroits ».Le Danemark défend sa souverainetéPendant ce temps, le Danemark continue de défendre sa souveraineté sur le Groenland. Avec une tribune de l'ancien président de la cour suprême danoise, Torben Melchior, publiée dans le journal suisse Le Temps. « Trois raisons semblent motiver les États-Unis », remarque Torben Melchior : « le renforcement de leur présence militaire, l’accès aux ressources minières, et l’obsession de Donald Trump d’agrandir son territoire ».« Le Groenland et le Danemark sont prêts à négocier », écrit l'ancien président de la cour suprême danoise pour satisfaire les points 1 et 2. Mais le point 3 « ne peut être atteint que par la force. Si les États-Unis devaient recourir à la force militaire contre un pays allié, cela pourrait signifier la fin de l’OTAN », prévient Torben Melchior.

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