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À la Une en Asie

著者: RFI
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  • Du lundi au vendredi, retrouvez ce qui fait la Une de l'actualité en Asie aujourd'hui, avec les journalistes du service international et les correspondants de RFI ainsi que nos correspondants sur le continent.

    Diffusion du lundi au vendredi à 5h16 TU.

    France Médias Monde
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あらすじ・解説

Du lundi au vendredi, retrouvez ce qui fait la Une de l'actualité en Asie aujourd'hui, avec les journalistes du service international et les correspondants de RFI ainsi que nos correspondants sur le continent.

Diffusion du lundi au vendredi à 5h16 TU.

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エピソード
  • Gaza: L’Indonésie compte jouer un rôle plus actif et accueillera des victimes de la guerre
    2025/04/11

    Fervent défenseur des Palestiniens, le président de l’Indonésie, Prabowo Subianto, est en tournée au Moyen-Orient, avec des escales aux Émirats arabes unis, en Turquie, en Égypte, au Qatar et en Jordanie. Son objectif : discuter du sort des Gazaouis et fixer les termes d’une évacuation des victimes de la guerre entre Israël et l'Hamas. Le chef d’État de la plus grande nation musulmane du monde propose d’accueillir des Palestiniens sur son sol.

    Prabowo Subianto sait qu’il peut compter sur le soutien de l’opinion publique, lorsqu’il propose de jouer un rôle plus actif afin de mettre un terme à la guerre à Gaza. Parmi les 280 millions d’habitants, à 90% musulmans, la cause palestinienne est très populaire. L'Indonésie n'a pas de relations diplomatiques avec Israël, et les Indonésiens ont protesté massivement contre l’offensive israélienne à Gaza à la suite de l’attaque du 7 octobre.

    Au passage, cette tournée au Moyen-Orient lui offre aussi une belle occasion de faire oublier les manifestations contre des coupes budgétaires et des dérives autoritaires, qui l’ont mis en difficulté ces dernières semaines.

    Avant d’embarquer pour Abu Dhabi, le chef d’État a donc voulu marquer les esprits, en proposant d’accueillir des Gazaouis sur le sol indonésien : « Nous sommes prêts à évacuer ceux qui sont blessés, traumatisés ou qui sont orphelins, a déclaré le président devant la presse, nous organiserons le transport pour toute personne volontaire recommandée par les autorités palestiniennes. Dans une première vague, environ 1000 victimes de la guerre seront accueillies, à une condition : que les autorités aient donné leur accord et que les personnes soient accueillies en Indonésie de manière temporaire ».

    À lire aussiL’Indonésie se dit prête à accueillir des Palestiniens touchés par le conflit à Gaza

    Jakarta n’offre pas un accueil permanent aux Palestiniens

    Jakarta n’offrira donc pas un accueil permanent aux Palestiniens blessés. Il s’agit plutôt d’une évacuation sanitaire et d’un geste humanitaire que d’une véritable politique d’accueil. Le président Prabowo Subianto a toutefois promis que les Gazaouis évacués resteraient le temps d’être soignés et ne retourneront chez eux que si les conditions sécuritaires le permettent. Difficile pourtant d’imaginer ce retour dans les conditions actuelles.

    Mais Jakarta ne souhaite pas compromettre toute perspective d’une solution à deux États, que le pays défend de longue date. Plutôt que de déplacer les Gazaouis, le credo de l’Indonésie est donc d’aider à la reconstruction. En juin dernier, peu avant d’arriver au pouvoir, Prabowo Subianto avait d’ailleurs déclaré que son pays était prêt à envoyer des troupes de maintien de la paix à Gaza.

    Et lorsqu'en janvier dernier, Steve Witkoff, l’envoyé spécial du président américain Donald Trump, a suggéré l’Indonésie comme terre d’accueil pour une partie des quelque deux millions de Gazaouis, les autorités indonésiennes ont qualifié ce plan d’« irréaliste ». Jakarta a aussi rejeté le plan du président Trump de faire de Gaza « la Riviera du Moyen-Orient ». Le ministre des Affaires étrangères avait d’ailleurs fait savoir que l’Indonésie était contre toute tentative de déplacer les Palestiniens par la force.

    À lire aussiLa reprise de l'aide humanitaire à Gaza, «priorité des priorités» pour Emmanuel Macron en visite à al-Arich

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    4 分
  • Que sait-on des mercenaires chinois au service de l’armée russe en Ukraine?
    2025/04/10
    L’annonce par Kiev de la capture de deux mercenaires chinois, accompagnée de la publication d’une vidéo de l’un d’eux, a entraîné une série de réactions diplomatiques. Volodymyr Zelensky a dénoncé « l’implication chinoise dans la guerre », affirmant avoir connaissance d'au moins 155 soldats déployés. Le département d’État américain a jugé la « nouvelle troublante ». Pékin, de son côté, a estimé infondées les déclarations du dirigeant ukrainien selon lesquelles davantage de Chinois se trouvent sur la ligne de front. Un homme bafouillant quelques mots en chinois, visiblement décontenancé. La vidéo diffusée par Volodymyr Zelensky, en dépit de la convention de Genève, censée protéger les prisonniers de guerre de la curiosité publique, a mis sur le devant de la scène le rôle des mercenaires chinois engagés aux côtés de la Russie.25 000 euros par moisDepuis plusieurs mois déjà, des soldats racontent sur les réseaux sociaux chinois tels que Weixin ou Douyin (l’équivalent chinois de TikTok) leur quotidien de combattants au service de Moscou. Dans des vidéos consultées par RFI, ces hommes vêtus d’uniformes russes tiennent des propos invérifiables sur les conditions de vie difficiles : le froid extrême, les dangers constants, le manque de préparation et d’organisation de l’armée russe, ou les malentendus linguistiques. Sont évoquées aussi les importantes rémunérations, qui les poussent à s’engager. Des salaires avoisinant 2 500 euros par mois, et des primes d’engagement pouvant atteindre 52 000 euros. Des montants qui correspondent aux informations diffusées en Russie.À lire aussiUkraine: Zelensky annonce la capture de «deux citoyens chinois» combattant «dans l'armée russe» Le président ukrainien Volodymyr Zelensky évoque 155 combattants chinois, tout en assurant qu’ils seraient bien plus nombreux. Difficile, cependant, de vérifier cette dernière affirmation. Une liste établie par les autorités ukrainiennes, consultée par l’AFP, recense les noms de 168 soldats chinois. Sur les réseaux sociaux, des dizaines de comptes revendiquent cette activité, bien que leur véracité reste difficile à établir. Des médias comme Le Monde ou Table.Briefing ont pu interviewer certains de ces mercenaires, qui parlent de quelques centaines de combattants chinois. Difficile, donc, de parler d’un contingent massif.Des volontaires étrangers rejoignent l’armée russeLes Chinois ne sont d’ailleurs pas les seuls étrangers à rejoindre les rangs russes, même si, contrairement aux 12 000 Nord-coréens (selon les chiffres de Kiev), eux se battraient sur le territoire ukrainien et non dans la région de Koursk. Parmi les mercenaires, on trouverait des Népalais, des ressortissants de différents pays d’Asie du Sud, ou encore des combattants africains, parfois enrôlés de force, comme révélé par RFI.Mais Volodymyr Zelensky n’a pas interpellé les autorités d’autres pays avec la même véhémence, d’autant que des étrangers, notamment des Britanniques ou des Colombiens, ont déjà été capturés par Moscou. Le président ukrainien a déclaré que la Chine était « au courant de l’envoi » de ses citoyens. Une affirmation difficile à prouver. S'il n’affirme pas que la Chine a franchi le Rubicon en envoyant des hommes se battre en Ukraine, il cultive le flou. Une façon de mettre la Chine que la Russie « entraîne dans la guerre », selon lui, face à ses contradictions. Pékin, qui se présente comme un acteur neutre dans le conflit, achète pourtant du pétrole russe, et fournit du matériel à double usage, entre civil et militaire. En pleine offensive commerciale américaine contre la Chine, cela permet aussi d’alerter Washington sur le rôle ambigu de Pékin.À lire aussiUkraine: Volodymyr Zelensky donne des précisions sur les soldats chinois combattant avec les Russes
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    3 分
  • Inde: dans un film ou sur scène, s’en prendre au pouvoir coûte cher
    2025/04/09

    Les artistes et les créateurs sont sous la pression du gouvernement en Inde. Que ce soit au cinéma ou sur les planches d’un théâtre, il devient très difficile de s’en prendre de près ou de loin au BJP, le parti de Narendra Modi et aux groupes nationalistes hindous qui gravitent autour. Sous peine de revanches judiciaires ou carrément de violences.

    Avec notre correspondant en Inde,

    Récemment c’est un film produit dans l’État du Kerala qui s’est attiré les foudres des nationalistes hindous. Il s’appelle Empuraan, c’est le deuxième volet d'un thriller politique. Une superproduction avec une vedette du Kerala, dans le rôle d’un chef mafieux international. Jusque-là, sans danger. C’est quand le dirigeant du Kerala s’allie à des forces d'extrême droite pour combattre notre héros que le film devient politique.

    Le groupe extrémiste évoque le Bajrang Dal, mouvement hindou fondamentaliste réel connu pour ses actions violentes, notamment contre les musulmans. Dans le film, son chef s’appelle d’ailleurs Bajrangi. Il est impliqué dans des émeutes qui rappellent celles, réelles, du Gujarat en 2002, quand Modi dirigeait cet État. Elles ont fait plus de 1000 morts, surtout des musulmans, et c’est un sujet tabou. On se rappelle que le gouvernement Indien avait censuré un documentaire de la BBC sur ces émeutes en 2023.

    Intimidation des producteurs

    Empuraan ne va pas être interdit, c’est une fiction qui cartonne en salles et que le Kerala, dirigé par l’opposition, défend la liberté d’expression. Mais dès le lendemain de sa sortie, le 27 mars, il subit d’importantes pressions et plaintes, au point que la production a consenti à 27 coupes. Ce n’est pas directement le gouvernement qui l’a demandé, mais des groupes radicaux qui lui sont proches — une pression indirecte courante en Inde.

    Ce week-end, des agences fiscales ont fait un raid dans les bureaux d’un producteur, l’accusant de fraude. Des perquisitions officiellement sans lien avec l'œuvre, mais là encore, la tactique d’intimidation est connue. La BBC avait subi le même sort après la sortie de son documentaire.

    Pressions contre les acteurs

    Oui. En mars, le film Santosh, primé dans plusieurs festivals internationaux, a été censuré en Inde « pour risque de trouble à l’ordre public ». Il parlait sans détour de la corruption policière et de violences faites aux femmes. Et ce n’est pas limité au cinéma. Depuis mars, l’humoriste Kunal Kamra est la cible d’une chasse aux sorcières après avoir traité un dirigeant nationaliste de traître. Le théâtre où il se produisait a été ravagé par des extrémistes ; au lieu de le protéger, l’État de Bombay veut l’inculper. Le comédien s’est réfugié dans le sud du pays, craignant pour sa vie.

    À l’inverse, les films qui épousent le récit des nationalistes hindous — péplums historiques ou pseudo-documentaires sur des « ennemis de l’intérieur » — sont promus par le pouvoir. The Kerala Story, truffé de fake news sur des femmes du Kerala censées avoir rejoint l’État islamique, a été exonéré de taxes dans les États dirigés par le BJP, et projeté dans des écoles et villages.

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