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À la Une en Asie

著者: RFI
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  • Du lundi au vendredi, retrouvez ce qui fait la Une de l'actualité en Asie aujourd'hui, avec les journalistes du service international et les correspondants de RFI ainsi que nos correspondants sur le continent.

    Diffusion du lundi au vendredi à 5h16 TU.

    France Médias Monde
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あらすじ・解説

Du lundi au vendredi, retrouvez ce qui fait la Une de l'actualité en Asie aujourd'hui, avec les journalistes du service international et les correspondants de RFI ainsi que nos correspondants sur le continent.

Diffusion du lundi au vendredi à 5h16 TU.

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エピソード
  • Séisme meurtrier en Birmanie et en Thaïlande: Bangkok lance un appel à l'aide internationale
    2025/04/01

    Une minute de silence sera observée ce mardi en Birmanie, en Asie du Sud-Est, à la suite du séisme meurtrier de magnitude 7,7 qui a frappé Mandalay en Birmanie et la Thaïlande le 28 mars dernier. Bilan provisoire côté birman, 2056 morts et 3 900 blessés. Un deuil national d'une semaine a été décrété par la junte au pouvoir. En Thaïlande, 19 personnes ont perdu la vie dans l'effondrement d'une tour de 30 étages en construction. Comment s'organise l'aide internationale en Birmanie ? Explications de notre correspondante à Bangkok.

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    4 分
  • Visas, vols, frontière: entre l’Inde et la Chine, un certain dégel
    2025/03/31

    Le rapprochement prudent mais certain entre l’Inde et la Chine... Reprise des vols directs entre les deux pays, avancées sur les visas et même déclarations optimistes sur l’épineux conflit frontalier dans l’Himalaya. Décryptage.

    Avec notre correspondant en Inde,

    Des signes d’embellie rares entre les deux puissances d’Asie

    C’est le Premier ministre Narendra Modi qui le dit : « Lentement mais sûrement, la confiance et l'enthousiasme reviennent » a-t-il jugé. Encore plus enthousiaste, le consul Chinois à Calcutta parle d’un « printemps des relations Inde-Chine ». Il se réjouissait de la reprise des vols directs, depuis janvier, entre New Delhi et Pékin après cinq ans d’interruption. Depuis mars, il est plus simple, moins cher et plus rapide pour les citoyens Indiens de demander un visa pour la Chine. Les pèlerins indiens peuvent aussi accéder au Mont Kailash, une montagne sacrée pour les hindous, restée inaccessible pendant quatre ans. Elle se trouve dans la région chinoise du Tibet, dans l’Himalaya, à 40 kilomètres de la frontière Indienne. Cette même frontière que les deux pays se disputent, mais sur laquelle leurs discussions ont repris lors d’une rencontre à Pékin, la semaine dernière.

    L’Inde et la Chine reviennent de loin et notamment avec ce conflit frontalier

    Un conflit que ces discussions et déclarations optimistes ne suffisent évidemment pas à régler. Il remonte à la première guerre sino-indienne en 1962, plutôt remportée par la Chine mais qui a laissé 3000 kilomètres de frontières disputées dans l’Himalaya. Depuis dix ans le conflit s’est intensifié, l’Inde reprochant notamment à la Chine de construire des barrages, des villages, d’amasser des troupes le long de la ligne de la discorde. En 2020, des patrouilles chinoises et indiennes ont fini par en venir aux mains avec des morts des deux côtés, dont 20 soldats indiens. Depuis, les deux pays sont en froid, même si les échanges commerciaux, largement à l'avantage de la Chine, ont continué.

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    Mais alors pourquoi ce léger dégel a-t-il lieu maintenant ?

    Officiellement, c’est à l'occasion du 75e anniversaire de leurs relations diplomatiques, qui aura lieu ce mardi 1er avril. En réalité, c’est sans doute juste une date pratique. Les discussions sur la frontière avaient repris dès octobre 2024. Les deux pays sont conscients qu’un gel de leurs relations n’est pas dans leur intérêt. Mais c’est sans doute le retour de Donald Trump qui a accéléré les choses. Il est dans l'intérêt de la Chine qui est l’ennemi numéro un du président américain, de normaliser et pacifier un peu ses relations avec l’Inde. Menacée de sanctions commerciales par les États-Unis, l’Inde veut aussi calmer les tensions avec son grand voisin qui est aussi son premier partenaire commercial. Ceci dit, la rivalité entre l’Inde et la Chine n’est pas que frontalière et commerciale mais aussi géographique, avec une bataille d’influence en Asie dans des pays tels que le Sri Lanka, le Népal ou le Bangladesh, qui devrait se poursuivre.

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    3 分
  • En Corée du Sud, des victimes d’adoptions forcées en quête de vérité
    2025/03/28

    En Corée du Sud, une Commission Vérité et Réconciliation a reconnu coupable l’État de fraudes et d’abus dans le processus d’adoptions forcées, pratiquées pendant des décennies. Elle dénonce une « exportation de masse » d’enfants coréens, souvent arrachés à leurs parents. La Commission a présenté un nouveau rapport accablant au public ce mercredi, 26 mars.

    Il y a cette photo prise à l’issue de la conférence de presse, qui a marqué les esprits et fait preuve d’un passé qui ne passe pas. On y voit la présidente de la Commission, Park Sun-Young, à genoux pour réconforter l’une des victimes en pleurs. La femme qui se tient devant elle s’appelle Yooree Kim. Elle avait 11 ans, lorsqu’une agence d’adoption l’a envoyé en France sans l’accord de ses parents.

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    Ses papiers, falsifiés, faisaient croire qu’elle était une orpheline abandonnée. Aujourd’hui, Yooree Kim demande une compensation financière au gouvernement sud-coréen et des tests ADN à grande échelle pour augmenter les chances de tous les adoptés de retrouver leurs parents biologiques.

    Une quête longue et difficile pour les victimes d’adoptions forcées

    Sur 15 000 adoptés qui ont demandé de l’aide à la Corée du Sud, seulement une victime sur cinq a pu retrouver ses proches, selon des chiffres officiels. Le rapport parle d’au moins 170 000 enfants adoptés par des parents étrangers entre 1955 et 1999. Aucun autre pays au monde n’a permis autant d’adoptions internationales. Les rapporteurs n’hésitent d’ailleurs pas à parler d’une « industrie motivée par le profit » et d’une « exportation de masse » d’enfants coréens.

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    « Ces violations n’auraient jamais dû se produire »

    Durant l’enquête de presque trois ans, la Commission a reçu 367 plaintes de Coréennes et Coréens adoptés en Europe, aux États-Unis ou encore en Australie. Les enquêteurs ont ainsi pu retracer pléthore d’enregistrements frauduleux d’orphelins, des falsifications d’identité et aussi un contrôle totalement inadapté des parents adoptifs. La Commission Vérité et Réconciliation suggère donc au gouvernement de présenter ses excuses officielles. Sa présidente Park Sun-Young estime que « ces violations n’auraient jamais dû se produire » et qu’il s’agit là d’une partie honteuse de l’histoire sud-coréenne.

    Les adoptions internationales ont commencé à la fin de la guerre de Corée (1950-1953). À l’époque, la Corée était extrêmement pauvre, les bébés nés de relations entre des soldats américains et des Sud-Coréennes étaient mal vus, aussi parce que l’État ne jurait que par l’homogénéité ethnique. Dans les années 1970 à 1980, les adoptions internationales sont en plein boom, avec des agences privées qui encaissent des millions de dollars grâce à des pratiques pour le moins douteuses.

    La dictature militaire de l’époque a laissé faire, au prétexte de vouloir éradiquer la pauvreté. Une pratique effectivement moins chère que de construire un système social qui aurait pu aider des enfants et des parents en difficultés, a jugé la Commission d’enquête. Elle doit rendre ses conclusions définitives en mai prochain.

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    3 分

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