• À la Une: la réponse de la Chine à l'offensive commerciale de Donald Trump

  • 2025/04/08
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À la Une: la réponse de la Chine à l'offensive commerciale de Donald Trump

  • サマリー

  • Le président américain menace la Chine d'une nouvelle taxe de 50 % sur tous les produits qu'elle importe aux États-Unis. Cela fait suite à la mesure de réciprocité qu'a pris Pékin face aux 34 % déjà annoncés la semaine dernière. Une surenchère qui fait paniquer les marchés boursiers. Le China Daily, un journal qui appartient au Parti communiste chinois commente : « les dernières menaces du dirigeant américain à l'égard de la Chine s'inscrivent dans le cadre de sa tactique visant à détourner l'attention nationale et à alléger la pression exercée par son administration ». Le titre de propagande affirme que Donald Trump surenchérit pour créer l'événement. Et donc éviter de rendre des comptes face à la chute spectaculaire des marchés américains et des manifestations contre son gouvernement qu'on a pu voir ce week-end.

    Le China Daily affirme que « ce que l'administration américaine craint le plus, c'est qu'il y ait front uni parmi ses cibles tarifaires qui prendront toutes des contre-mesures contre sa stratégie tarifaire. Dans ce cas, le plan initial du dirigeant américain, qui consiste à frapper les différents pays un par un est voué à l'échec. Un tel comportement dominateur », dénonce-le China Daily, « se heurtera inévitablement à une large opposition de la part de la communauté internationale ».

    « Le monde est en panique. Appelez Ursula »

    De l’autre côté du pacifique une large partie de la presse américaine est critique vis-à-vis du président américain et craint cette surenchère et ses conséquences. « Trump détruit la réputation de l'Amérique » titre carrément le Wall Street Journal.

    Son de cloche différent pour le New York Post. Le journal proche du clan conservateur évoque la réponse de la présidente de la commission Européenne Ursula Von Der Leyen qui propose un plan de droits de douane à 0 contre 0. « C'est exactement le type d'accord qui ferait des guerres tarifaires du président Trump un succès » commente le New York Post. Pour le moment Donald Trump n'a pas dit oui à ce plan. Et les différents responsables américains envoient des signaux contradictoires. « Le président Trump, comme à son habitude, joue sur les deux tableaux » analyse le journal. Soit il dit oui, soit il maintient ces droits de douane pour remplir les caisses. Ce qui pourrait selon le journal avoir de graves conséquences pour les américains les plus pauvres.

    « Monsieur le Président » supplie le New York Post « le monde est en panique. Appelez Ursula, prenez le "zéro pour zéro" comme salve d'ouverture et demandez plus. (...) Choisissez soigneusement vos cibles. La Chine et le Vietnam peuvent être des cibles de choix, mais pourquoi blesser des alliés autant que des ennemis(...) ? L'avantage le plus immédiat sera ce que Wall Street recherche le plus : la clarté » implore New York Post, journal « pro Trump ».

    Chaos chez les douaniers

    Pendant ce temps le journal Québécois Le Devoir pose une question simple : « Comment un gouvernement peut-il taxer autant de produits d’autant de pays, aussi rapidement » ? C'est en fait une lectrice qui pose cette question. Et en effet pas si simple. Le Devoir interroge un économiste de l’Université de Montréal. Et effectivement, explique le journal francophone : « Le gros du travail d’adaptation incombe aux agents de douane et aux exportateurs des produits. Établir de nouveaux standards d’inspection vient s’ajouter aux tâches des employés ». Aux États-Unis 10 % des marchandises entrantes sont vraiment contrôlés. Les douaniers font donc la plupart du temps confiance aux exportateurs sur la provenance de leurs marchandises.

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あらすじ・解説

Le président américain menace la Chine d'une nouvelle taxe de 50 % sur tous les produits qu'elle importe aux États-Unis. Cela fait suite à la mesure de réciprocité qu'a pris Pékin face aux 34 % déjà annoncés la semaine dernière. Une surenchère qui fait paniquer les marchés boursiers. Le China Daily, un journal qui appartient au Parti communiste chinois commente : « les dernières menaces du dirigeant américain à l'égard de la Chine s'inscrivent dans le cadre de sa tactique visant à détourner l'attention nationale et à alléger la pression exercée par son administration ». Le titre de propagande affirme que Donald Trump surenchérit pour créer l'événement. Et donc éviter de rendre des comptes face à la chute spectaculaire des marchés américains et des manifestations contre son gouvernement qu'on a pu voir ce week-end.

Le China Daily affirme que « ce que l'administration américaine craint le plus, c'est qu'il y ait front uni parmi ses cibles tarifaires qui prendront toutes des contre-mesures contre sa stratégie tarifaire. Dans ce cas, le plan initial du dirigeant américain, qui consiste à frapper les différents pays un par un est voué à l'échec. Un tel comportement dominateur », dénonce-le China Daily, « se heurtera inévitablement à une large opposition de la part de la communauté internationale ».

« Le monde est en panique. Appelez Ursula »

De l’autre côté du pacifique une large partie de la presse américaine est critique vis-à-vis du président américain et craint cette surenchère et ses conséquences. « Trump détruit la réputation de l'Amérique » titre carrément le Wall Street Journal.

Son de cloche différent pour le New York Post. Le journal proche du clan conservateur évoque la réponse de la présidente de la commission Européenne Ursula Von Der Leyen qui propose un plan de droits de douane à 0 contre 0. « C'est exactement le type d'accord qui ferait des guerres tarifaires du président Trump un succès » commente le New York Post. Pour le moment Donald Trump n'a pas dit oui à ce plan. Et les différents responsables américains envoient des signaux contradictoires. « Le président Trump, comme à son habitude, joue sur les deux tableaux » analyse le journal. Soit il dit oui, soit il maintient ces droits de douane pour remplir les caisses. Ce qui pourrait selon le journal avoir de graves conséquences pour les américains les plus pauvres.

« Monsieur le Président » supplie le New York Post « le monde est en panique. Appelez Ursula, prenez le "zéro pour zéro" comme salve d'ouverture et demandez plus. (...) Choisissez soigneusement vos cibles. La Chine et le Vietnam peuvent être des cibles de choix, mais pourquoi blesser des alliés autant que des ennemis(...) ? L'avantage le plus immédiat sera ce que Wall Street recherche le plus : la clarté » implore New York Post, journal « pro Trump ».

Chaos chez les douaniers

Pendant ce temps le journal Québécois Le Devoir pose une question simple : « Comment un gouvernement peut-il taxer autant de produits d’autant de pays, aussi rapidement » ? C'est en fait une lectrice qui pose cette question. Et en effet pas si simple. Le Devoir interroge un économiste de l’Université de Montréal. Et effectivement, explique le journal francophone : « Le gros du travail d’adaptation incombe aux agents de douane et aux exportateurs des produits. Établir de nouveaux standards d’inspection vient s’ajouter aux tâches des employés ». Aux États-Unis 10 % des marchandises entrantes sont vraiment contrôlés. Les douaniers font donc la plupart du temps confiance aux exportateurs sur la provenance de leurs marchandises.

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