• À la Une: une frappe israélienne ravage un immeuble résidentiel de Beyrouth

  • 2024/11/23
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À la Une: une frappe israélienne ravage un immeuble résidentiel de Beyrouth

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  • L’information est tombée au cœur de la nuit et elle est relayée par l’Orient le Jour. Le journal francophone libanais annonce « qu’un immeuble résidentiel de 8 étages a été complètement détruit par l’armée israélienne à Beyrouth, au 413ème jour de guerre ». « Cinq missiles ont été tirés », ajoute le journal, selon lequel les « médias locaux spéculent sur le fait que les avions israéliens qui ont mené les frappes aient largué des « bunker busters » des munitions qui peuvent pénétrer sous terre, avant de détoner ». L’agence nationale d’information au Liban évoque « un massacre horrible » et parle « d’un grand nombre de morts et de blessés ».Le Jerusalem Post, de son côté, publie la photo d’une explosion sur Beyrouth, en pleine nuit, avant qu’un épais nuage de fumée noire ne s’élève dans le ciel.Les nouvelles menaces de Vladimir Poutine« Le président russe a promis hier de lancer encore des missiles balistiques à portée intermédiaire (…) en fonction de la situation et de la nature des menaces pesant sur la sécurité de la Russie » explique le Guardian, à Londres. Menaces qui toutefois n’impressionnent pas Die Welt. Le quotidien allemand estime en effet que ces menaces, qu’il qualifie « d’exagérées », « montrent à quel point Vladimir Poutine est faible ». SelonDie Welt, l’utilisation d’un missile intercontinental sur l’Ukraine, est en effet « un aveu de faiblesse. Poutine sait que ses menaces d’utilisation de l’arme nucléaire n’ont plus l’effet escompté sur les dirigeants occidentaux », assure le journal. Moins optimiste, Libération s’inquiète de « la stratégie du voisin fou », estimant que « Vladimir Poutine profite de la transition aux États-Unis, pour pousser la provocation encore plus loin ».À Bakou, la COP 29 dans l'impasse« Coup de sang à Bakou », titre le Soir, « les négociations se prolongent ». Le quotidien belge s’interroge : « les pays riches vont-ils s’engager à soutenir le Sud à hauteur de 250 milliards de dollars d’ici 2035 ? L’offre est jugée insuffisante par les pays du Sud », ajoute le Soir, « au point que ces pays et la société civile préfèrent « une absence d’accord à un mauvais accord ». Le journal cite notamment Jasper Inventor, le responsable de la délégation de Greenpeace à Bakou, selon lequel « l’offre des pays occidentaux est « inadéquate, déconnectée de la réalité des impacts climatiques et outrageusement en deçà des besoins des pays en développement » « Selon les calculs de différentes ONG, ajoute le Soir, « les 250 milliards représenteraient en réalité l’équivalent des 100 milliards de 2009 si ces derniers avaient été indexés chaque année sur l’inflation ». « Cette proposition est un crachat au visage », estime le négociateur panaméen, Juan Carlos Monterrey. « Ils offrent des miettes pendant que nous comptons nos morts. Scandaleux, cruel et impitoyable », accuse-t-il. En France, l’inquiétude grandit au sujet du sort réservé à Boualem Sansal« Le silence persistant de l’auteur franco-algérien, arrêté en Algérie, sème l’inquiétude dans les milieux politiques et littéraires », explique le Monde, qui ajoute : « L’écrivain de 75 ans, en lutte contre le fondamentalisme religieux et l’autoritarisme, a été interpellé le 16 novembre à l’aéroport d’Alger alors qu’il revenait de France. Il n’a plus donné de nouvelles depuis. » Le quotidien français ajoute que cette arrestation survient « dans un contexte diplomatique tendu entre la France et l’Algérie, après l’appui de Paris au plan d’autonomie marocain pour le territoire disputé du Sahara occidental. » Le Monde cite aussi l’APS, l’agence de presse algérienne, qui qualifie Boualem Sansal de « pantin utile » et qui reproche à la France « de soutenir un négationniste qui remet en cause l’existence, l’indépendance, l’histoire, la souveraineté et les frontières de l’Algérie ». Référence, semble-t-il, à des propos « polémiques » tenus par Boualem Sansal au média Frontières, reprenant « la position marocaine selon laquelle le territoire du pays aurait été tronqué sous la colonisation française, au profit de l'Algérie ». Ce qui, estime le Monde, pourrait valoir à Boualem Sansal, des accusations « d’atteinte à l’intégrité nationale ».
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あらすじ・解説

L’information est tombée au cœur de la nuit et elle est relayée par l’Orient le Jour. Le journal francophone libanais annonce « qu’un immeuble résidentiel de 8 étages a été complètement détruit par l’armée israélienne à Beyrouth, au 413ème jour de guerre ». « Cinq missiles ont été tirés », ajoute le journal, selon lequel les « médias locaux spéculent sur le fait que les avions israéliens qui ont mené les frappes aient largué des « bunker busters » des munitions qui peuvent pénétrer sous terre, avant de détoner ». L’agence nationale d’information au Liban évoque « un massacre horrible » et parle « d’un grand nombre de morts et de blessés ».Le Jerusalem Post, de son côté, publie la photo d’une explosion sur Beyrouth, en pleine nuit, avant qu’un épais nuage de fumée noire ne s’élève dans le ciel.Les nouvelles menaces de Vladimir Poutine« Le président russe a promis hier de lancer encore des missiles balistiques à portée intermédiaire (…) en fonction de la situation et de la nature des menaces pesant sur la sécurité de la Russie » explique le Guardian, à Londres. Menaces qui toutefois n’impressionnent pas Die Welt. Le quotidien allemand estime en effet que ces menaces, qu’il qualifie « d’exagérées », « montrent à quel point Vladimir Poutine est faible ». SelonDie Welt, l’utilisation d’un missile intercontinental sur l’Ukraine, est en effet « un aveu de faiblesse. Poutine sait que ses menaces d’utilisation de l’arme nucléaire n’ont plus l’effet escompté sur les dirigeants occidentaux », assure le journal. Moins optimiste, Libération s’inquiète de « la stratégie du voisin fou », estimant que « Vladimir Poutine profite de la transition aux États-Unis, pour pousser la provocation encore plus loin ».À Bakou, la COP 29 dans l'impasse« Coup de sang à Bakou », titre le Soir, « les négociations se prolongent ». Le quotidien belge s’interroge : « les pays riches vont-ils s’engager à soutenir le Sud à hauteur de 250 milliards de dollars d’ici 2035 ? L’offre est jugée insuffisante par les pays du Sud », ajoute le Soir, « au point que ces pays et la société civile préfèrent « une absence d’accord à un mauvais accord ». Le journal cite notamment Jasper Inventor, le responsable de la délégation de Greenpeace à Bakou, selon lequel « l’offre des pays occidentaux est « inadéquate, déconnectée de la réalité des impacts climatiques et outrageusement en deçà des besoins des pays en développement » « Selon les calculs de différentes ONG, ajoute le Soir, « les 250 milliards représenteraient en réalité l’équivalent des 100 milliards de 2009 si ces derniers avaient été indexés chaque année sur l’inflation ». « Cette proposition est un crachat au visage », estime le négociateur panaméen, Juan Carlos Monterrey. « Ils offrent des miettes pendant que nous comptons nos morts. Scandaleux, cruel et impitoyable », accuse-t-il. En France, l’inquiétude grandit au sujet du sort réservé à Boualem Sansal« Le silence persistant de l’auteur franco-algérien, arrêté en Algérie, sème l’inquiétude dans les milieux politiques et littéraires », explique le Monde, qui ajoute : « L’écrivain de 75 ans, en lutte contre le fondamentalisme religieux et l’autoritarisme, a été interpellé le 16 novembre à l’aéroport d’Alger alors qu’il revenait de France. Il n’a plus donné de nouvelles depuis. » Le quotidien français ajoute que cette arrestation survient « dans un contexte diplomatique tendu entre la France et l’Algérie, après l’appui de Paris au plan d’autonomie marocain pour le territoire disputé du Sahara occidental. » Le Monde cite aussi l’APS, l’agence de presse algérienne, qui qualifie Boualem Sansal de « pantin utile » et qui reproche à la France « de soutenir un négationniste qui remet en cause l’existence, l’indépendance, l’histoire, la souveraineté et les frontières de l’Algérie ». Référence, semble-t-il, à des propos « polémiques » tenus par Boualem Sansal au média Frontières, reprenant « la position marocaine selon laquelle le territoire du pays aurait été tronqué sous la colonisation française, au profit de l'Algérie ». Ce qui, estime le Monde, pourrait valoir à Boualem Sansal, des accusations « d’atteinte à l’intégrité nationale ».

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