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サマリー
あらすじ・解説
La maternité met en exergue des comportements jusqu’alors insoupçonnés pour certaines.
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Un besoin de jugements permanent pour extérioriser ses propres angoisses au détriment de ce que peut ressentir l’autre.
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Il y a un vrai manque de bienveillance entre nous.
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La maternité m’a ouvert les yeux sur cette rivalité qui persiste entre femmes, à tous les niveaux.
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Notre souhait d’apparaître comme parfaites aux yeux des autres nous pousse (inconsciemment) à vouloir un semblant de perfection en face.
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Mais la réalité est tout autre : personne n’est parfait et malgré ce que l’on voudrait faire transparaître sur les réseaux sociaux ou en société nous ne sommes pas irréprochables et sans faille.
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J’ai été cette jeune mère dans le jugement, qui sans connaître se permettait d’émettre un avis et condamner des agissements qu’elle pensait ne pas être les bons. J’ai été cette mère qui était bienveillante à l’égard des enfants mais qui se disait qu’un adulte est libre de faire les « bons choix ».
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J’ai été cette mère allaitante qui fervente convaincue ne voulait même pas voir une tétine ou un biberon…SACRILÈGE ! Qui ne voulait pas prendre en considération les histoires de celles qui ne donnaient pas le sein « parce que si tu n’allaites pas c’est par facilité ».
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Je ne suis pas la seule à être passée par là, je ne suis pas la seule à m’être sentie « supérieure » et à penser que OUI ce que je fais est le mieux parce que physiologique, parce que naturel, parce que pleins de raisons.
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Mais en fait j’avais tort. On a tort !
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On se fiche bien de savoir que Bidule a fait manger du Nutella, que Unetelle a fait regarder un peu de télé, que Trucmuche a fini par donner un biberon ou une tétine... on ne connait ni les tenants ni les aboutissants qui ont mené cette maman à prendre cette décision.
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Il ne suffit pas de se dire bienveillante à l’égard de ses enfants pour se considérer comme une personne bienveillante. On se doit de l’être dans sa globalité et à l’égard de l’adulte qui est face à nous, en prenant en considération ses failles et son histoire.
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Tout n’est pas tout noir ou tout blanc : le manque de soutien, d’informations, l’éducation reçue, l’accompagnement, les aprioris et idées reçues non dépassés, le conditionnement sont tant de paramètres à prendre en compte avant d’émettre un quelconque jugement.
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On est toutes mères, femmes et on a bien assez à porter sur nos épaules pour se tirer dessus à boulets rouges.
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Respectons le fait que la soeur, la copine, la voisine , l’inconnue croisée dans la rue n’ait pas besoin de jugements ou de conseils non sollicités mais de soutien et d’accompagnement.
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Nous ne sommes pas en compétition, on avance et évolue bien mieux ensemble avec nos différences.
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Le libre arbitre qu’on pense avoir n’existe pas, ça j’en suis persuadée, mais une approche bienveillante et dans le respect permet parfois de laisser place à la réflexion.
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Alors avant de juger, pense à tes propres failles et tu verras qu’on se ressemble sur pas mal de points.