Boobz Ta Maternité

著者: Boobz Ta Maternité
  • サマリー

  • Bienvenue sur Boobz Ta Maternité, le podcast qui déconstruit l’image de la maternité idéalisée à travers des petits bouts de ma vie de maman et de mes questionnements sans filtre. Je suis Lindsay et je te souhaite d’apprécier mes confidences et mes prises de conscience. Je te donne rendez-vous tous les lundis matins, avec un nouvel épisode, qui parlera d’expériences personnelles qui pourront te faire échos et te sentir moins seule, face à certaines situations vécues. Bonne écoute !
    Boobz Ta Maternité
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あらすじ・解説

Bienvenue sur Boobz Ta Maternité, le podcast qui déconstruit l’image de la maternité idéalisée à travers des petits bouts de ma vie de maman et de mes questionnements sans filtre. Je suis Lindsay et je te souhaite d’apprécier mes confidences et mes prises de conscience. Je te donne rendez-vous tous les lundis matins, avec un nouvel épisode, qui parlera d’expériences personnelles qui pourront te faire échos et te sentir moins seule, face à certaines situations vécues. Bonne écoute !
Boobz Ta Maternité
エピソード
  • Épisode 9 - Le sevrage
    2023/01/16

    Je pensais que j’étais prête, je pensais que j’avais fait le choix et mûrement réfléchie la chose, l’arrêt de l’allaitement n’aurait été qu’une étape.

    Vouloir retrouver son corps, après l’avoir mis à disposition plus de 5 ans, voire 6 ans si tu comptes la période de la grossesse.

    Vouloir à nouveau des soirées à moi, où je n’aurais pas à surveiller la montre, parce que je suis la seule, depuis la naissance de notre enfant, à pouvoir l’endormir grâce au sein.

    Vouloir simplement me décharger de ce qui au fil des mois était devenue une « tâche » qui m’incombait et vouloir passer la main à mon partenaire, son père.

    Et en même temps, ressentir cette culpabilité de me défaire de ce rôle, tout en amenant mon enfant vers une autonomie naturelle.

    J’ai pleuré, beaucoup.

    Je n’imaginais pas un seul instant ressentir ce déchirement, parce que j’étais celle, qui en pleine conscience, avait provoqué cette scission. Alors même que je pensais que c’était le moment, parce qu’il avait expérimenté deux fois le coucher à l’extérieur de la maison et qu’il avait réussit à s’endormir avec quelqu’un d’autre que moi.

    Mais la réalité des sentiments ambivalents qui m’habitent depuis que je suis mère, et qui font sens encore plus depuis ma décision d’arrêter les tétées, me revient en pleine face.

    Je ne peux évoquer cette fin sans avoir une boule au ventre, sans avoir les larmes qui me montent aux yeux quand je pense à mon fils, qui pour s’endormir n’est plus blotti contre moi, une petite main chaude sur mon sein, moi, lui faisant des petits bisous sur le nez et les joues, mais me tournant le dos, moi lui faisant des câlins, mais différent.

    Rien que de l’évoquer quand on me demandait me mettait dans un état pas possible.

    C’est là que j’ai pris conscience que notre aventure d’allaitement n’était pas terminée, et c’est là que tout le paradoxe se place.

    J’ai décidé d’un retour en arrière, pour préparer la fin que nous voulons, je sais que ça sera compliqué quand ça se finira vraiment, mais d’être passée par cette étape transitoire est, dans mon histoire d’allaitement, salutaire.

    Je n’ai pas de culpabilité, j’en ai parlé avec mon fils et trouvé des compromis pour le vivre au mieux tous les deux.

    Je me rends compte que le sevrage quelque soit les raisons qui nous poussent à le faire, n’est jamais une chose aisée et qui peut bouleverser bien plus qu’on ne le pense.

    Comme pour la maternité, en règle générale, tu auras beau prévoir et penser que c’est acquis mais quelque chose de viscéral t’empêche d’aller au bout de cette décision.

    Cette expérience de sevrage m’a encore rappelé que nous ne sommes pas infaillibles et qu’on a le droit de revenir sur ce qu’on a dit .

    Ce n’est pas un constat d’échec, ce n’est juste pas le moment, pour lui, pour moi et j’en prends aussi conscience.

    Je n’ai pas honte de me dire que je n’ai pas arrêté et que oui, l’allaitement c’est aussi bien pour le bien-être de mon enfant mais aussi pour moi dans un sens.

    Je n’ai pas envie de m’infliger une fin qui n’aurait été guidé que par la société, alors qu’au fond de moi je n’en ai pas foncièrement envie, à l’instant où je vous en parle.

    Toute bonne chose à une fin, on s’en approche, mais d’une façon moins violente émotionnellement pour lui et pour moi, parce qu’on peut le mener de cette façon.

    Nous réagissons toutes différemment face à cette étape qu’est le sevrage, quelque que soit la durée de nos allaitements.

    Ne culpabilise jamais d’agir comme tu le fais.

    Tu fais de ton mieux, comme tu peux, et comme tu veux.

    Cette aventure tu la vis avec ton enfant et personne ne serait en mesure de comprendre cette expérience mieux que toi même et les bouleversements que cela engendre.

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    5 分
  • Épisode 8 - La solitude maternelle
    2022/12/13

    J’aimerais tellement revenir à mes 5 ans, où quand on arrivait dans un parc, il nous suffisait de nous approcher d’un autre enfant et simplement lui dire « Tu veux être ma copine ou mon copain » pour démarrer une conversation, aussi simplement que ça.

    Ce temps là, pour moi, est totalement résolu. 

    Depuis que je suis mère, l’introversion, est un trait de mon caractère qui s’est révélé. Bien que paradoxalement, je suis une personne très sociable, une fois que je suis à l’aise avec mon interlocuteur. Mais il est vrai, que depuis la naissance de mon enfant, le contact avec l’autre se fait difficilement.

    Non pas que les rencontres soient difficiles, si j’avais voulu, il m’aurait suffit de faire le pas, en m’inscrivant à des activités par exemple, avec mon enfant, pour créer le lien et sortir de ma bulle. Mais avec le recul, avais-je vraiment l’envie de me confronter à l’autre ?

    Avais-je envie ou avais-je peur du jugement ou des conseils non sollicités que les gens donnent, en pensant bien faire, mais qui mettent dans un état de stress, parfois poussif, quand on est une nouvelle mère ?

    Je me souviens, avoir été remplie de certitudes au début de ma maternité, et je n’étais pas en mesure de me confronter à des avis allant à l’encontre de ce que j’avais pu lire, notamment sur l’allaitement et le maternage proximal, dans lequel j’étais à 100%.

    J’étais dans ma bulle, et je n’y aurais laisser entrer qu’une personne, qu’une mère, qui vivrait exactement la même chose que moi, parce qu’elle saurait par quoi je suis en train de passer, sans me juger.

    Mais étant donné qu’à l’époque, dans la ville où je vis, il n’y avait pas forcément de mères qui étaient dans mon cas, ou qui n’en parlaient pas, ou qui m’en avaient parlé mais qui ne cochaient pas toutes MES cases..je me suis vite renfermée, sans aller chercher plus loin.

    J’ai donc passé les 4 premières années de mon enfant, sans réelle relation sociale, hormis les réseaux sociaux où j’ai pu échanger à loisir avec des mamans dans la même situation que la mienne, et avec le recul, sans ressentir de grand manque.

    Les choses ont changées quand mon fils est rentré à l’école, et que je me suis retrouvée à nouveau à avoir du temps pour moi.

    De nouvelles interactions se sont naturellement produites et mon envie d’avoir un cercle social s’est à nouveau présenté.

    Mais en même temps, je me suis retrouvée face à mes propres craintes et propres limites : la peur de déranger, de ne pas être assez ceci, être trop ça, peur d’être dans cette démarche d’aller vers l’autre, peur de devoir jouer un rôle si ça ne passe pas et devoir le tenir tout le reste de l’année.

    L’école a été et est toujours pour moi, le vecteur principal de rencontres amicales, mais en même, je me rends compte, un terrain de faux semblants et d’image sociale à tenir.

    Aujourd’hui je me sens au clair avec moi-même, par rapport à ma posture et à ce que je recherche réellement : j’ai besoin de mes moments à moi, où je me recentre sur mes besoins et le temps seule avec moi-même, et d’un autre côté les temps de qualité que je peux passer à papoter autour d’un jus d’orange avec des copines mamans, après avoir déposé les enfants à l’école, ou à boire un verre et refaire le monde en relativisant sur nos envies et nos aspirations hors maternité. Je pense que j’ai trouvé un nouvel équilibre.

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    6 分
  • Épisode 7 - Du temps pour moi
    2022/12/05

    Le temps seul avec soi-même est ce qui me manque le plus.

    Je chérie les moments passés avec mon enfant et mon partenaire, j’en profite autant que je le peux, mais il m’arrive d’avoir ma jauge émotionnelle à ras bord et de n’avoir envie que d’une chose : être seule, ne penser à rien, et déconnecter de tout.

    Et il est vrai qu’en 5 ans, presque 6, ces moments de total lâcher prise ont été rares.

    Ils le sont beaucoup moins maintenant que mon enfant a grandi et va à l’école.

    Je retrouve cette balance qui me convient mieux et qui me permet d’avoir cette soupape de liberté, même si le temps d’une journée passe à une vitesse folle.

    On avait portant souhaiter faire l’école à la maison et privilégier la proximité, mais la réalité m’a rattrapé et concilier ma vie de mère travaillant à la maison et la disponibilité dont il faut faire preuve en étant mère au foyer, n’était pas compatible avec qui j’étais vraiment.

    Au début, mon fils tétait beaucoup et à la demande, donc ça me faisait m’interroger sur les possibilités de séparation et j’ai finalement pris le partie de ne pas forcer celle-ci en pensant à mon enfant avant tout.

    Les années passant, suite à son entrée en collectivité et à une vie sociale retrouvée, le champs des possibles s’ouvraient à moi.

    Les temps de séparation étaient plus longs, les tétées uniquement le matin et le soir, j’entrevoyais de nouveau une souplesse dans mes moments à moi.

    Ça me faisait drôle au début.

    Je me souviens de la toute première fois où mon fils n’a pas été avec moi et que ma belle-mère l’avait pris pour une balade de 20 minutes, quand il avait 2 ans et demi, j’ai pleuré durant toute son absence…aujourd’hui c’est limite si je ne fais pas la danse de la joie !

    Et avec mon partenaire c’est pareil, il y a un certain paradoxe, parce qu’on est 24h/24 ensemble, il est père au foyer, on a nos espaces et il ne s’immisce en rien, mais pour autant, j’aime aussi être seule à la maison, sans un bruit, sans une présence ou ce moment où tout le monde dort et que je me lève telle une souris, pour vivre ma meilleure vie avant le lever du jour.

    J’apprécie ces moments seule et je ne me considère pas comme une mauvaise personne, égoïste, n’aimant pas son enfant ni son partenaire.

    J’ai conscience de mon individualité vis à vis de mon fils et de mes limites émotionnelles.

    Je prends en considération ma santé mentale et mes besoins en tant que femme, au delà de mes rôles de mère et compagne.

    Si tu ressens le besoin d’avoir du temps pour toi c’est normal, ne culpabilise pas, c’est humain.

    N’hésite pas, si tu as la possibilité, de te retrouver toi et toi-même, pour être de mieux en mieux avec tes proches.

    Tu sentiras la différence et eux aussi.

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