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Afrique économie

著者: RFI
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  • Chaque jour sur RFI, vivez la mutation de l'économie africaine. Chefs d'entreprises, décideurs, africains de tous bords et de toute condition témoignent dans Afrique Économie, votre rendez-vous de l'Économie africaine sur RFI.

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あらすじ・解説

Chaque jour sur RFI, vivez la mutation de l'économie africaine. Chefs d'entreprises, décideurs, africains de tous bords et de toute condition témoignent dans Afrique Économie, votre rendez-vous de l'Économie africaine sur RFI.

France Médias Monde
エピソード
  • La Côte d’Ivoire cherche à doper la transformation locale de noix de cajou
    2025/04/10

    Premier producteur mondial de noix de cajou avec 1,2 million de tonnes en 2024, la Côte d’Ivoire transforme 30 % de sa récolte et veut porter ce pourcentage à 50 % d'ici à 2030. Des stratégies sont mises en œuvre pour atteindre cet objectif, mais le défi est de taille, face à la concurrence des acheteurs asiatiques, au manque de main-d’œuvre qualifiée et aux difficultés d’accès au financement.

    De notre correspondant à Abidjan,

    Dans l’usine Cilagri Cajou, à Vridy, en Côte d'Ivoire, les machines tournent à plein régime. Ici, la noix de cajou arrive brute avant d’être décortiquée, pelée, triée et conditionnée. En 2024, l’usine a produit 17 000 tonnes d’amandes de cajou. Mais derrière cette performance, un défi persistant subsiste : le coût de production. « Le secteur de la noix de cajou a connu des turbulences en 2022 qui ont fait que le coût de production ne permettait pas de faire face au coût des amandes sur le marché, regrette Cynthia Namoutié, directrice générale de l’usine. Donc une restructuration des équipements pour permettre de réduire le coût de production était le seul moyen de continuer à survivre. »

    Modernisation et formation

    Mais moderniser les outils ne suffit pas. Il faut aussi former les travailleurs pour piloter ces machines. « On a une main-d’œuvre disponible, mais elle manque encore de compétences, reconnaît-elle. Il y a un vrai besoin de formation pour que nos employés puissent piloter ces machines sans qu’on ait recours à des expatriés. »

    Autre enjeu de taille : les usines ivoiriennes sont en concurrence avec leurs puissantes rivales d’Asie du Sud, prêts à acheter la noix brute à des prix élevés. Malgré ces défis, la transformation locale progresse. L’an dernier, le pays a exporté pas moins de 72 000 tonnes d’amandes et compte une quarantaine d’usines actives.

    Pâte et lait de cajou

    La transformation ne s’arrête pas aux amandes brutes. Un nouveau marché émerge : les produits dérivés. « On a la transformation des noix qui donne des amandes de cajou blanches qui sont réutilisés par les acteurs de la deuxième transformation qui vont maintenant produire des pâtes de cajou, du lait de cajou, détaille Marcel Ouattara, secrétaire exécutif du groupement des industriels du cajou en Côte d’Ivoire. On peut même en faire de la farine. Aujourd’hui, on espère qu’on aura un changement dans les habitudes de consommation qui va permettre de pouvoir distribuer tous ces produits dérivés localement. »

    Exonérations fiscales

    Pour accélérer la transformation, le gouvernement multiplie les incitations. Cette année, il va donner la priorité aux transformateurs locaux pour l’approvisionnement en noix brutes. « La faveur sera donnée aux transformateurs locaux de disposer de la noix de cajou, a annoncé le ministre de l’Agriculture Kobenan Kouassi Adjoumani. C’est après que nous allons ouvrir la possibilité d’acheter des noix de cajou en vue de l’exportation dans les autres pays. »

    Autre coup de pouce : l’exonération des taxes sur les amandes transformées localement et les équipements importés. Avec ces mesures, la Côte d’Ivoire espère franchir un cap : ne plus être seulement le premier producteur mondial, mais aussi un acteur clé de la transformation du cajou.

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  • Présidentielle au Gabon: la question de la dette, un enjeu majeur de la campagne électorale
    2025/04/09

    À deux jours de la présidentielle du 12 avril, huit candidats, dont le chef de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, sont en lice pour un septennat à la tête du pays. Son principal adversaire, Alain-Claude Billie-By-Nze, n’hésite pas à l'attaquer sur les sujets de gestion financière et de dette en particulier, ce qui lui vaut une réponse musclée.

    Depuis qu'il est en campagne pour le poste de président du Gabon, Alain-Claude Billie-By-Nze lâche ses coups contre la transition, qu'il accuse de gestion financière dispendieuse et mensongère. Encore en début de semaine sur la chaîne Africa 24, il a affirmé : « Les pouvoirs publics actuels ne donnent pas la vérité. Il y a de la dette cachée, il y a de la dette intérieure non comptabilisée, de la dette extérieure vis-à-vis notamment de fonds vautour, non comptabilisée. Il y a des dettes contractées pour acquérir des parts dans des entreprises dont personne ne connait le niveau exact de l'actionnariat. » Et d'ajouter : « Il faut voir clair dans cette question d'endettement. La dette gabonaise a aussi un problème, c'est qu'on s'endette pour financer le fonctionnement. »

    Alain-Claude Billie-By-Nze parle de 8 500 milliards de francs CFA de dettes quand, selon les chiffres du gouvernement, elle vient de descendre en dessous des 7 000 milliards de francs CFA. Selon le Fonds monétaire international (FMI), le niveau d'endettement est de 67% du PIB. Plutôt de 54%, disent les autorités qui refusent d'y inclure des arriérés comme les retraites et les soldes des fonctionnaires. Ces attaques, de la part du dernier Premier ministre d'Ali Bongo, lui valent des réponses musclées des soutiens de la Transition.

    « Ceux qui se plaignent aujourd'hui ont habitué les Gabonais à des postures fallacieuses, arrogantes. Quand on a un bilan comme le leur, comme lorsque nous arrivons en septembre 2023 avec le président Oligui Nguema, et qu'il y a des échéances de dettes qui ne sont pas remboursées… Le Gabon était au ban de la communauté internationale parce qu'il ne tenait plus ses engagements internationaux », répond la ministre de la Communication, Laurence Ndong et l'une de ses porte-paroles. « La première chose qui a été faite a été de rembourser ces échéances de dette. On a trouvé un pays endetté à 7 500 milliards, une dette creuse pour laquelle on a vu aucune infrastructure [réalisée, NDLR]. Donc aujourd'hui, le Gabon tient ses engagements en matière de dette. Tous nos bailleurs ont été remboursés », met-elle en avant.

    Depuis le 1ᵉʳ septembre 2023, le remboursement de la dette a absorbé 45,6% des ressources de l'État. Le Gabon a notamment réglé la Banque mondiale, malgré un retard très médiatisé. Une source au fait du dossier se dit « bien moins alarmiste qu'il y a 18 mois ». « Les grands bailleurs viendront et ils ne vont rien nous imposer », a déclaré à la télévision Brice Clotaire Oligui Nguema. Les agences de notation demeurent toutefois perplexes : l'agence Fitch a baissé sa note en janvier, inquiète particulièrement de fortes dépenses budgétaires et sociales. Elle anticipe un retour du FMI dans le pays d'ici à la fin de l'année.

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  • En France, les réfugiés peinent à accéder à l'emploi
    2025/04/08
    La France fait face à une pénurie de main d'œuvre dans un certain nombre de secteurs. Selon France Travail, l'établissement public en charge des questions de l'emploi dans le pays, les secteurs les plus en tension sont la restauration, l'agriculture, ainsi que ceux de la propreté et du soin à la personne. En 2024, six entreprises sur dix déclaraient anticiper des problèmes au recrutement. En France, 600 000 étrangers ont le statut de réfugiés et sont en droit de travailler légalement. Pourtant, ce public peine à trouver des emplois. Mado, de République démocratique du Congo (RDC), a obtenu son statut de réfugié il y a trois ans. Elle a fait une formation de commis de cuisine, secteur en tension. Pourtant, elle dit peiner à trouver un emploi. « C'est difficile. J'ai postulé en ligne, mais il n'y a pas de réponse », affirme Mado, qui explique avoir envoyé plusieurs dizaines de CV. « S'il y a une réponse, on me dit ''il n'y a pas de place Madame''. Je ne sais pas si c'est parce que suis Congolaise qu'ils ne veulent pas me donner de travail », désespère la quadragénaire, qui n'hésite pas à égrainer ses qualités : « Je suis motivée, je suis dynamique. Je respecte les temps. Je sais faire le travail de cuisine, préparation, je sais travailler à l'accueil… »À l'occasion d'un salon dédié à la recherche d'emploi pour les réfugiés, Mariam, jeune femme venue de Côte d'Ivoire, maman d'un enfant de cinq ans, sillonne les stands des hôteliers. « Jusqu'à présent, je n'ai pas encore eu de premier emploi, et là, je ne sais pas comment faire pour trouver », se désole-t-elle. À l'image de Mado, elle se questionne sur la raison de ces difficultés : « Je vais dans les ateliers, je vais dans les événements, toujours pas. Je ne sais pas si c'est parce que j'ai un enfant qu'on ne me prend pas. Je ne sais pas. »Malgré un profil qui semble intéresser les employeurs, la question de l'expérience bloque le processus. « J'ai travaillé quand j'étais dans mon pays. Mais ici, je n'ai jamais travaillé, donc on me demande mon expérience. Je ne sais pas, je dis ce que j'ai fait dans mon pays et que je n'ai pas d'expérience en France, détaille Mariam. S'ils me demandent une expérience que je n'ai pas... Il faut me donner un boulot, comme ça, j'aurais de l'expérience ! »Lourdeurs administratives, et filtres discriminants ?Comme beaucoup, elle fait également face aux lourdeurs administratives. Elle a obtenu son statut de réfugié et dispose d'un récépissé faisant foi. Mais pas encore le document définitif, ce qui rend réticents certains employeurs. « C'est très long et France Travail n'arrête pas de me mettre la pression. Quand j'explique, eux, ils ne comprennent rien, mais ils veulent me mettre la pression », témoigne-t-elle.Des difficultés à trouver un emploi pour les personnes peu qualifiées, mais aussi chez celles ayant des diplômes supérieurs. Les équivalences de diplômes ne sont pas toujours reconnues. Mamadou est de Guinée, diplômé dans le milieu bancaire. « On peut postuler, mais souvent, il n'y a pas d'entretien derrière », fait-il savoir. Car en plus des problématiques de diplômes, celle de l'automatisation des processus de sélection pose également problème.« Le plus compliqué, c'est comment trouver un entretien, comment passer les filtres. Aujourd'hui, comme beaucoup de recrutements sont automatisés, si on n'envoie pas le bon format de CV, le système informatique refuse automatiquement, alors qu'on a tout à fait les qualifications », regrette-t-il. Une situation qui pousse un grand nombre de réfugiés à accepter un emploi sous leur niveau de qualification. Une étude de l'Institut français des relations internationales estime qu'il leur faut en moyenne dix ans pour retrouver un travail à la hauteur de leur diplôme. À lire aussiFrance: un salon de l'emploi pour les réfugiés
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