• Afrique, mémoires d'un continent

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Afrique, mémoires d'un continent

著者: RFI
  • サマリー

  • Afrique, mémoires d'un continent explore l’histoire à travers les siècles et jusqu’à aujourd’hui. Autour d’Elgas, historiens, universitaires et spécialistes expliquent et racontent, sans tabous et à rebours des clichés, comment le passé éclaire le présent. Journaliste et coordinatrice : Delphine Michaud. Réalisation : Taguy M’Fah Traoré. *** Diffusions vers toutes cibles les dimanches à 08h10 TU et 22h10 TU (Heure de Paris = TU + 1) depuis le 27/10/2024.

    France Médias Monde
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あらすじ・解説

Afrique, mémoires d'un continent explore l’histoire à travers les siècles et jusqu’à aujourd’hui. Autour d’Elgas, historiens, universitaires et spécialistes expliquent et racontent, sans tabous et à rebours des clichés, comment le passé éclaire le présent. Journaliste et coordinatrice : Delphine Michaud. Réalisation : Taguy M’Fah Traoré. *** Diffusions vers toutes cibles les dimanches à 08h10 TU et 22h10 TU (Heure de Paris = TU + 1) depuis le 27/10/2024.

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エピソード
  • La photographie, outil de propagande de la guerre d’Algérie
    2024/11/22

    Pour remonter aux origines d'une Algérie fantasmée saisie par l'objectif pendant la colonisation, pour bénir lesdites splendeurs de l'Empire français dans sa colonie-vitrine d'alors, pour saisir également l'utilisation de l'image pendant la guerre pour forger un culte de la patrie jusqu'à la riposte narrative des indigènes, Afrique mémoires d'un continent reçoit un historien français né en Algérie, Benjamin Stora.

    En compagnie de l’historien Benjamin Stora, auteur entre autres de « L’Algérie en guerre (1954-1962) : un historien face au torrent des images » (éd. Archipel).

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    Elgas : Avant la déflagration de la guerre en 1954, les photos qui existent sur l'Algérie montrent des paysages somptueux, les montagnes de Kabylie par exemple. Le but est contemplatif, part prenante d'un récit officiel, mais également l'iconographie qui règne alors quand aux temps heureux de la colonie, dont les blessures sont effacées ou paraissent tout simplement inexistantes. La narration est tout à fait nostalgique. Alger, la blanche, le bled rural, la paysannerie apportent une touche de pittoresque à cet ensemble et les albums font le portrait déjà partiel et partial qui rend une image dont on se gargarise en métropole. Benjamin Stora, vous consacrez la première partie justement de votre livre à cette période. Quel était l'enjeu alors de ce portrait si partial ?

    Benjamin Stora : D'abord, il faut se rappeler que ceux qui produisaient les images, c'étaient avant tout les Européens, ceux qui possédaient des appareils photographiques. Parce que pour fabriquer une image, encore faut-il avoir naturellement des appareils photo. Et c'étaient eux principalement qui se filmaient, qui filmaient les paysages. Et puis il y avait, bien sûr, aussi les administrateurs coloniaux, les photographes professionnels, et puis les cinéastes qui ont fabriqué un cinéma colonial.

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    39 分
  • Au Maroc à Aït-Ben-Haddou, dix siècles de l’histoire d’un ksar
    2024/11/15

    Reportage sur le site historique du ksar d'Aït-Ben-Haddou, village à flanc de colline du Sud marocain, trésor témoin d'une histoire de caravanes, de routes du commerce, de rencontres entre conquérants musulmans et tribus amazighes, et d'une architecture avant-gardiste.

    Avec la participation de l’anthropologue et historien Mustapha Qadery et de Loubna Mouna, directrice exécutive de l’association marocaine We speak Citizen et initiatrice de La maison de l’oralité de Aït-Ben-Haddou.

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    Elgas : Le ksar d'Aït-Ben-Haddou a été classé au patrimoine mondial de l'UNESCO en 1987. Le patrimoine est très bien préservé. En se baladant dans ce site historique, on a vu quand même que c'est pris d'assaut par les touristes. Comment gérer cette affluence, garder une certaine authenticité, ne pas érafler ce trésor architectural ?

    Mustafa Qadery : Oui, effectivement, on a vu le déferlement d'un nombre de touristes incroyable qui viennent visiter ce lieu grâce à ce classement. Il a poussé les politiques publiques marocaines dans le domaine de la culture et dans le domaine du tourisme à donner de l'importance à l'oralité. Ce classement a permis d'abord de mobiliser des fonds pour reconstruire, remettre les choses en l'état, doucement, et permettre à des gens du coin de vivre, c'est-à-dire faire de l'hébergement, de la restauration et de l'artisanat. Ça a permis aux artisans qui avaient abandonné leurs anciens métiers à cause du plastique, de revenir à l'artisanat ancien, de le revivifier. Et du coup, on a sauvegardé un savoir-faire extraordinaire, ce que l'UNESCO appelle les trésors humains vivants. Il y a plus de clientèle. Merci le patrimoine, merci le classement, merci le tourisme qui offre la possibilité aux gens de trouver une nouvelle opportunité de vivre dignement avec le fruit de leur travail. Ce ne sont pas des choses qui s'enseignent dans des écoles de formation. C'est un système de formation de père en fils, comme on dit. Et c'est comme ça que ça a redonné vie à ce lieu. Et en plus, il y a le cinéma. Les gens du cinéma ont trouvé quelque chose de fantastique, je crois. Ali Baba et les 40 voleurs dans les années 50 avec Fernandel. Ensuite, ça a enchaîné avec Laurence d'Arabie en 60, je crois.

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    39 分
  • À Aït-Ben-Haddou, l’oralité amazighe comme transmission de la mémoire
    2024/11/08

    Afrique mémoires d’un continent fait escale à Aït-Ben-Haddou près de la ville de Ouarzazate, dans le sud marocain. Petit écrin d’architecture et d’histoire, Aït-Ben-Haddou abrite la Maison de l’oralité qui a impulsé à la fin du mois d’octobre le festival Izouran. Comment mieux transmettre la mémoire et privilégier la transmission orale aux générations futures ? Quelle place occupe l’oralité dans les sociétés amazighes ?

    À travers l’observation des rites, danses, chants, tissage, la Maison de l’oralité se veut un lieu de reconnaissance de la culture locale.

    Avec Loubna Mouna, directrice exécutive de l’association marocaine We speak Citizen et initiatrice de La maison de l’oralité de Aït-Ben-Haddou et Awa Ly, chanteuse franco-sénégalaise.

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    39 分

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