• Aujourd'hui l'économie

  • 著者: RFI
  • ポッドキャスト

Aujourd'hui l'économie

著者: RFI
  • サマリー

  • Pour mieux comprendre notre environnement, Aujourd'hui l'économie vous propose un rendez-vous quotidien pour décrypter un fait marquant de l'actualité économique.

    Heures de diffusion : du lundi au vendredi à 06h16 TU, toutes cibles.

    France Médias Monde
    続きを読む 一部表示

あらすじ・解説

Pour mieux comprendre notre environnement, Aujourd'hui l'économie vous propose un rendez-vous quotidien pour décrypter un fait marquant de l'actualité économique.

Heures de diffusion : du lundi au vendredi à 06h16 TU, toutes cibles.

France Médias Monde
エピソード
  • Comment expliquer les difficultés de l'industrie européenne?
    2024/11/25
    L'industrie européenne est en panne. À l'échelle du continent, la production industrielle a baissé de 2% sur un an. Une zone rouge traversée par plusieurs grandes entreprises non sans mal. Décryptage. À chaque jour son annonce de plans sociaux, de suppressions de postes et de fermetures d'usines. La plus emblématique c'est Volskwagen, fleuron allemand de l'automobile. Le groupe va fermer trois usines outre-Rhin et supprimer des dizaines de milliers d'emplois. Il s'agit là d'un plan d'économies sans précédent pour le premier constructeur automobile européen, premier employeur industriel en Allemagne. Le constructeur américain Ford a lui annoncé il y a quelques jours 4 000 nouvelles suppressions d'emplois en Europe d'ici fin 2027.À lire aussiAutomobile: le constructeur Volkswagen envisage de fermer trois sites en AllemagneLa France n'est pas en reste, elle fait face à une vague historique de plans sociaux. Michelin, Auchan, Arcelor Mittal ou encore le chimiste Vencorex, nombreuses sont les entreprises concernées. Sans égrainer cette longue liste de plans sociaux, ce qu'il faut comprendre, c'est que tous les secteurs sur tout le continent sont concernés. Et des exemples, il y en a des dizaines comme ça.Concurrence chinoise et américaine féroceLes difficultés de l'industrie européenne s'expliquent notamment par la force de ses concurrents : la Chine et les États-Unis.Dans un premier temps, la productivité européenne. Elle est basse par rapport à celle de ces deux pays, à cela s'ajoute une demande intérieure très faible. Les patrons de grands groupes dénoncent également une surrèglementation européenne qui ne leur permet pas d'être aussi réactifs que leurs homologues étrangers. Mais surtout, les prix de l'énergie sont trois à quatre fois plus élevés en Europe qu'en Chine ou aux États-Unis. Le résultat est là : le manque de compétitivité de l'industrie européenne face à ces deux mastodontes.D'autant que chaque économie protège son système de manière très agressive, avec des subventions industrielles massives accordées et par les États-Unis et par la Chine à leurs entreprises, ce qui représente une menace croissante pour l'économie de l'UE.À lire aussiLe marché de l'automobile contraint de se repenser face à la concurrence chinoisePlan d'attaque de l'UEÀ l'été 2022, les Américains ont dopé leur économie avec l'Inflation Reduction Act, un plan de réformes d'un montant de 369 milliards de dollars sur 10 ans pour notamment financer la transition verte et faire baisser l'inflation. La Chine, elle, subventionne ses entreprises. Des aides massives pour les secteurs de l'acier, de l'aluminium, de panneaux photovoltaïques, des puces ou encore de l'automobile. La production est telle que les entrepôts chinois débordent, dépassant de trois fois les besoins du pays. Cela a une conséquence très concrète : les entreprises chinoises peuvent se permettre d'exporter à prix ultra compétitifs et donc inonder le marché mondial.Pour que l'UE fasse face, cela va être difficile. C'est Mario Draghi qui le dit. L’ancien président de la Banque centrale européenne, dans un rapport publié à la rentrée est clair : pour éviter le décrochage des industries européennes et une lente agonie, ce sont ses mots, il faut investir. Plusieurs pistes sont ainsi sur la table.Au printemps la Commission européenne a présenté son plan d'attaque, le Net Zero Industry Act, règlement pour une industrie qui prend le tournant de la transition énergétique, ou encore le Chips Act, consacré lui aux puces et aux semi-conducteurs pour les technologies du continent afin de ne plus être dépendant de la Chine en la matière. Car en toile de fond de cette panne de l'industrie européenne, l'enjeu réel, c'est bel et bien la souveraineté du continent.
    続きを読む 一部表示
    3 分
  • Surconsommation, fausses bonnes affaires, écologie: les limites du Black Friday
    2024/11/22

    C'est devenu un rendez-vous annuel incontournable, le Black Friday. Journée "logiquement" de grandes promotions dans les magasins et sur internet. Cette année, l'événement se tient le vendredi 29 novembre, mais d'ores et déjà, les promotions sont appliquées. Décryptage.

    En 4 par 3 sur les devantures des magasins, en gros et en gras avec des couleurs criardes sur les sites internet, difficile de passer à côté de ces promotions. On les voit partout ces derniers jours, sauf que le Black Friday en tant que tel, c'est le vendredi 29 novembre. Pourtant, si on en parle, c'est que ces offres ont déjà commencé, la campagne commerciale commence de plus en plus tôt ! Du Black Friday, le vendredi au lendemain de Thanksgiving, est apparue la Black Friday Week, à savoir la semaine qui précède ce vendredi. Certains parlent même du Black Month, ce qui signifie des promotions tout le mois de novembre. Bref, il s'agit là de la grand-messe du commerce et cela un mois avant Noël !

    À lire aussiBlack Friday: quand intérêts économiques et enjeux écologiques se bousculent

    Faire des affaires avant les fêtes, vraiment ?

    L'année dernière, sur le week-end du Black Friday aux États-Unis, un peu plus de 60 milliards de dollars de vente ont été enregistrées par la fédération américaine du commerce de détail. À l'heure où l'inflation a amputé le pouvoir d'achat des ménages, chaque promotion affichée suscite un véritable intérêt. Sauf que d'après l'association française de consommateurs UFC Que Choisir, les promotions en moyenne sont dérisoires. Ces étiquettes à - 30, - 40, - 50 % cachent finalement des réductions moindres. Et de beaucoup, puisque la moyenne par exemple pour l'électroménager ou les téléphones portables est de -2 %. Une des raisons notamment, ce n'est pas la seule, c'est que certaines enseignes augmentent artificiellement leurs prix avant le jour J, pour ensuite mieux les dégonfler de manière toute aussi artificielle !

    Des alternatives au Black Friday

    Contrairement aux périodes de soldes, les commerçants ne sont pas autorisés à vendre à perte durant le Black Friday. Il faut donc garder en tête qu'ils le font pour gagner de l'argent et pas juste pour vider les stocks comme pendant les soldes. Il y a aussi un enjeu écologique, parce que ces promotions alléchantes favorisent la surconsommation et la surproduction. Donc on achète des produits dont on n'a pas vraiment besoin uniquement parce qu'on pense faire une bonne affaire. Produits qui viennent de loin, qui polluent tant par leur production que par leur livraison. À quelques heures de la clôture de la COP 29 à Bakou, ça fait mauvais genre.

    À lire aussiFaut-il supprimer le Black Friday ?

    Des voix s'élèvent d'ailleurs pour sortir de ce système de surconsommation qu'est le Black Friday. Les autorités par exemple, dans des clips diffusés à la télévision en ce moment, les pouvoirs publics français alertent sur ce type de consommation et le gaspillage qui en découle. Des initiatives sont aussi mises en place par des associations comme le Green Friday... pour sensibiliser à la réparation plutôt qu'à racheter du neuf, ou encore le white fair friday pour favoriser une consommation plus durable et plus responsable.

    続きを読む 一部表示
    3 分
  • Le rail européen à l'heure de la concurrence
    2024/11/21

    Les cheminots français sont en grève ce jeudi 21 novembre. Le secteur est en colère en raison notamment de l'ouverture à la concurrence du rail à l'échelle européenne. De quoi s'agit-il ? Quels enjeux ? Décryptage.

    L'ouverture à la concurrence du rail n'est pas un sujet franco-français mais européen puisqu'elle découle d'une réglementation de 2016 appliquée dans tous les membres de l'UE. Quiconque veut faire rouler des trains sur les rails des pays membres a le droit de le faire, qu'il s'agisse de voyageurs ou de marchandises !

    La théorie est simple, la pratique un peu moins. Déjà parce que le marché du ferroviaire est très étroit, très difficile d'accès. Il faut avoir l'autorisation de rouler sur telle ou telle ligne. Ensuite, il faut avoir des trains et des personnes formées pour les conduire, ce qui est très coûteux. Par exemple, un train à grande vitesse coûte aujourd'hui en moyenne entre 25 et 30 millions d'euros. Et comme vous vous en doutez il faut plusieurs trains pour exister sur un marché, donc l'addition grimpe très vite !

    Des trains italiens et espagnols sur des lignes françaises

    Depuis près de dix ans, l'Italie a pris le pli et n'a pas attendu les règles européennes pour être pionnière en la matière. Dans le pays, deux acteurs se partagent la grande vitesse... D'un côté, la compagnie nationale, Trenitalia de l'autre, une entreprise privée, Italo. Toutes les deux font la même promesse : partir d'un point A pour arriver à un point B à l'heure. C'est le service et les prix qui font la différence, prix d'ailleurs qui ont baissé de 30 % depuis l'arrivée de ce nouvel acteur privé.

    En France, depuis trois ans maintenant, la SNCF n'a plus le monopole du rail. D'autres opérateurs y font circuler leurs trains, opérateurs un peu particulier puisqu'il s'agit des homologues européens de la SNCF : Trenitalia pour l'Italie et la Renfe pour l'Espagne.

    À lire aussiTransport ferroviaire: Trenitalia arrive sur les lignes françaises

    C'est cette situation qui inquiète les syndicats de cheminots de tous les pays européens. Les concurrents aux compagnies nationales n'ont pas d'obligation de service public, ils sont là pour faire du résultat. Donc pour y arriver, ils privilégient les lignes rentables. Celles-ci, exploitées à 100 % par les opérateurs historiques, perdent en rentabilité pour ces derniers, qui perdent ainsi des parts de marché. Une marge perdue qui se sera pas investie dans l'entretien des petites lignes ou même dans l'embauche de cheminots, ce qui a un coût social.

    Trouver un compromis

    Au Royaume-Uni, on a choisi une ouverture totale à la concurrence dès les années 90 avant de retrouver une régulation par les pouvoirs publics en raison des limites du système : prix élevés, infrastructures mal entretenues et qualité de service dégradée.

    Une idée fait donc son chemin parmi les différents régulateurs, c'est de ne plus autoriser l'exploitation par lignes, mais par lots de lignes. Concrètement une société peut rouler sur une ligne rentable mais elle devra aussi opérer sur d'autres qui ne le sont pas ou peu.

    En ce qui concerne le rail européen, tout le monde marche donc sur des œufs, qu'il s'agisse des États ou les opérateurs. L'objectif de long terme est de trouver un équilibre entre cette ouverture à la concurrence et la régulation, le tout afin de rester efficace pour maintenir une qualité de service et la sécurité.

    À lire aussiLes voies contrariées du ferroviaire en Europe

    続きを読む 一部表示
    3 分

Aujourd'hui l'économieに寄せられたリスナーの声

カスタマーレビュー:以下のタブを選択することで、他のサイトのレビューをご覧になれます。