Quelques jours avant la fin de la première édition, Nancy Ypsilantis s'entretient avec Jean-Paul Felley, directeur de Biennale Son, le 21 octobre 2023.

D'où est née l'idée d'une Biennale Son en Suisse ? Jean-Paul Felley nous donne quelques éléments de réponse.

Montage : Bruno Seribat

Jingle: Christophe Fellay

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Pour la première édition de la Biennale Son, Nancy Ypsilantis s'entretient avec Alvin Curran, en français, le 21 octobre 2023.

"Mes performances en solo sont les musiques avec lesquelles je suis né. (...) Aujourd'hui, cette forme est l'une de mes façons préférées de faire de la musique parce qu'elle exige toute la vérité et rien que la vérité ! Trans Dada Express, Endangered Species, et The Alvin Curran Fake Book sont les derniers titres que j'ai donnés à ces concerts, où je présente un mélange spontané de piano Diskklavier, de clavier MIDI activant des échantillons, de processeurs, de voix, de cuivres et d'autres petits instruments. Il s'agit toujours d'exercices imprévisibles de 45 à 90 minutes, combinant rigueur et d'anarchie, où les extrêmes minimalistes et maximalistes se rencontrent ; où la musique est toujours un tour de montagnes russes, mais à l'intérieur d'un temple." Alvin Curran

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Pour la première édition de la Biennale Son, Nancy Ypsilantis s'entretient avec Isabel Lewis, le 6 octobre 2023.

Elle nous parle de sa performance in situ 'An Occasion to Consider the Body's Relation to Sound as a Function of space' créée pour l’ancienne centrale hydroélectrique de Chandoline.

En temps que danseuse et chorégraphe, Isabel Lewis développe une pratique sonore inscrite dans une stratégie de réponse à l’espace, à l’architecture et au moment qui s’y vit. Elle travaille avec «l’environnement biosocial».

Dans son improvisation pour voix et électronique, elle produit un son ambiant mais rythmé, nourri par un éventail qui peut être très large, de la musique de chambre médiéval au rap en passant par des enregistrements de terrain. Ces fragments se superposent, se réorganisent, mélodieux ou déformés, et se tissent encore avec des moments gestuels.

La performance d’Isabel Lewis est pensée pour être ressentie, vécue. Dans un paysage scénique déconstruit qui échappe à la présentation théâtrale, l’artiste se présente comme l’hôtesse de la soirée et invite les personnes présentes à trouver leur position, à bouger, à fredonner si elles le souhaitent.

Montage : Bruno Seribat

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Pour la première édition de la Biennale Son, Nancy Ypsilantis s'entretient avec Gavin Bryars, en français, le 6 octobre 2023.

Il nous parle de pataphysique, de sa pièce The Sinking of the Titanic et bien d'autres choses qui entrent dans ses compositions.

La pièce date de l’époque où Gavin Bryars enseignait au Portsmouth College of Art. Au départ ce n’était que quelques indications données sur une feuille A4 pour une interprétation très ouverte, sans partition, dans le cadre d’une exposition de soutien aux étudiants en 1969. En travaillant dans une école d'art, le musicien s’intéressait alors à trouver un équivalent musical aux œuvres d'art conceptuel. Il écrira en 1972 une version interprétative plus développée pour une présentation au Queen Elizabeth Hall de Londres.

En 1975, un enregistrement a lieu pour le premier des dix disques produits pour le label Obscure Records de Brian Eno, où l’on trouve en face B, Jesus’ Blood Never Failed Me Yet . D’autres enregistrements ont eu lieu depuis. Notamment par le Gavin Bryars Ensemble, en live, en 1990 au Printemps de Bourges dans un château d'eau désaffecté de l'époque napoléonienne et en 2012, lors d’une tournée pour le centième anniversaire du naufrage.

La découverte de l'épave du Titanic, en 1985, a conduit Gavin Bryars à repenser sa musique, la pièce étant restée ouverte pour incorporer toute nouvelle information sur les conditions du naufrage.

Cette pièce est interprétée par Gavin Bryars, Yuri Bryars, James Woodrow, Roger Heaton en collaboration avec Valéik à La Centrale, Sion (Suisse), le 6 octobre 2023 pour Biennale Son.

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Pour la première édition de la Biennale Son, Nancy Ypsilantis s'entretient avec Christian Marclay, le 16 septembre 2023.

Il nous parle de Ému/Muet, une installation sonore de 1998 qui occupe les escaliers de La Centrale, de Manga Scroll, interprété par Ami Yamasaki pour le vernissage de cette 1re édition et de Conduite Forcée, un enregistrement public et unique pour Biennale Son.

Montage : Bruno Seribat

Son de fin, en stéréo, enregistré par Jean-Philippe Zwahlen

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Pour la première édition de la Biennale Son, Nancy Ypsilantis s'entretient avec Max Eastley, le 22 septembre 2023.

Improvisateur anglais à l'origine de la Whirled Music, il évoque son rapport à la musique et à l'art. Max Eastley est également impliqué dans le projet Cape Farewell.

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Pour la première édition de la Biennale Son, Nancy Ypsilantis s'entretient avec Anri Sala, le 17 septembre 2023.

Il nous parle de If and Only If présentée à la Grange de la Ferme-Asile pour la Biennale Son.

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Pour la première édition de la Biennale Son, Nancy Ypsilantis s'entretient avec Augustin Maurs, le 12 septembre 2023.

Il est question de The Story of the Wolf Tone, une installation sonore et un Espace associatif “Les amis de la quinte du loup” pour la Biennale Son.

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