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Chronique transports

Chronique transports

著者: RFI
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このコンテンツについて

L’histoire nous le dira mais, sans la pandémie de coronavirus, aurait-on réalisé l’importance du transport international ? L’absence de déplacements et l’essor du commerce sur internet ne nous auront jamais autant concernés. Aujourd’hui, nos paquets sont déposés devant notre porte. Avant cette maladie mondiale, qui aurait prédit une telle remise en cause des géographies et monopoles industriels ? Nerf de la guerre, qu’il soit en mer, dans le ciel, le cosmos, sur la route ou les chemins de fer, le transport – de personnes et de marchandises – est un secteur d’une richesse incroyable où l’on rencontre des acteurs passionnés. Venez les découvrir en écoutant la Chronique transports de Marina Mielczarek.

France Médias Monde
経済学
エピソード
  • Navires fantômes russes, une stratégie d'avenir
    2025/11/14

    Des tankers devenus porte-drones ! Depuis un mois, les Européens sont tour à tour touchés par des vols de drones militaires au-dessus de leur territoire. Par mesure de sécurité, plusieurs aéroports, notamment en Allemagne, en Suède ou en Belgique, ont dû retarder ou annuler des vols. Les enquêtes révèlent que ces drones décollent en pleine mer sur des navires de marchandises appelés navires fantômes. Commandés par la Russie, ils transportent du pétrole acheté à prix coûtant en détournant les plafonds de prix fixés par l'Union européenne. Une sanction commerciale imposée en 2022 à cause des attaques en Ukraine. Des bateaux invisibles pour un transport adapté à déjouer les règles.

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  • Les taxis sans chauffeurs débarquent en Europe, avec de gros atouts en matière de sécurité routière
    2025/11/07

    Les robots taxis arrivent en Europe, et Londres sera la première capitale à s'équiper de véhicules sans chauffeurs. Si l'Europe a jusqu'ici refusé le marché des voitures autonomes, c'est en grande partie due à la peur des citoyens. Contrairement aux usagers américains et chinois, les Européens sont des conducteurs attachés au contrôle manuel de leurs trajets. Mais ils pourraient changer d'avis, puisqu'un rapport français montre qu'en matière de sécurité routière, les voitures sans chauffeurs font baisser le nombre d'accidents. Guillaume Moukala Same, auteur de l'étude au cabinet Asteres à Paris, parle de 580 millions d'euros de soins économisés par année en France.

    RFI : Cette étude est intéressante, parce qu'on dépasse le débat conducteur humain-conducteur machine ?

    Guillaume Moukala Same : Oui. Nous voulions aborder le problème pour sensibiliser le public européen avec un visage méconnu du robot-taxi et des véhicules autonomes – camions, voitures, navettes… – qui circulent déjà aux États-Unis ou en Chine de façon régulière. La sécurité routière est, en cela, très intéressante.

    Votre étude s'appuie sur des milliers de données enregistrées aux États-Unis, où les véhicules de différentes marques, dont celle de la filiale de Google, les voitures Waymo, circulent depuis 2019.

    Parfaitement. Ce sont plus de 90 millions de kilomètres parcourus. Pour la première fois, avec l'expérience des véhicules sans chauffeurs, on arrive à pouvoir comparer les deux conduites, celle avec le contrôle humain et celle du contrôle robot.

    L'intérêt de cette étude est de montrer que les accidents routiers sont provoqués par des erreurs ou des comportements humains ?

    Oui. Pensez à l'alcool au volant, ou bien au portable ou à la fatigue d'un conducteur humain. Nous avons reporté les taux d'accidentologie à la France. De ce fait, ce seraient des milliers d'accidents évités : en moyenne, 2 000 vies sauvées pour une économie de soins – pour la Sécurité sociale – de 580 millions d'euros par an.

    Comment la sûreté technologique fonctionne-t-elle ?

    Il existe deux technologies. La première par observation satellite et outils embarqués – la technologie de Baidou en Chine ou de Waymo aux États-Unis. Cette stratégie repose sur des capteurs, des caméras embarquées, des lidars. Autant d'outils qui cartographient l'environnement de la ville et des obstacles en temps réel. L'autre technologie est celle de Tesla, l'entreprise d'Elon Musk. Elle mise sur une technologie moins coûteuse, basée sur les données d'intelligence artificielle. Elle est encore à développer, mais c'est le pari de ce géant technologique pour les années à venir.

    En France, des maires de petites villes ou de villages reculés, sans trains ni bus réguliers, commencent à parler de l'intérêt pour de petites navettes de 10 à 15 passagers pour relier les zones rurales aux grandes villes. Y croyez-vous ?

    C'est une option, mais il existe cinq niveaux de véhicules autonomes, le niveau 5 étant le maximum d'autonomie. En France, où peu de tests ont été effectués, il y a pour le moment la possibilité de faire circuler uniquement, et en zone très restreinte, des voitures de niveau 3. Cela va donc demander encore du temps et cela dépendra des régions et de leur géographie.

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  • La Chine, championne du pont
    2025/10/31
    Mettez deux tours Eiffel l’une sur l’autre et vous arrivez à peu près à la hauteur de ce nouveau pont suspendu entre deux montagnes. La Chine vient de battre son propre record du monde de ponts. Construit en suspension, ce géant d’acier vert fluorescent permet de joindre les deux rives du grand canyon de la province du Guizhou dans le sud du pays. Un bijou de modernité qui fait de cette autoroute du ciel, un avantage politique. De deux heures de trajet, on passe à deux minutes. Le pont de la province de la province de Guizhou, construit en un temps record de trois ans, est bien en avance sur les prévisions. Une performance qui a son prix. On sait que les conditions de travail des ouvriers en Chine ne sont pas aussi saines et sécurisées que dans d'autres parties du monde. Malgré les critiques, tous les experts reconnaissent l'excellence chinoise. En trente ans, le pays est devenu le champion planétaire de routes suspendues. De 3 000 ponts au début des années 80, la Chine en compte aujourd'hui près de 32 000, dont certains sont en cours de construction. 260 millions d'euros Sur les dix plus hauts ponts du monde, huit se trouvent en Chine. Des records planétaires à haute valeur ajoutée. C'est l'avis de Mary-Françoise Renard, responsable de l'Idrec, l'Institut français de recherche sur l'économie de la Chine, qui y voit une forme de fierté et un message envoyé au monde entier : « Je vois deux motifs de fierté. L'une nationale et l'autre mondiale. Pour moi, les Chinois sont fiers d'avoir dépassé au niveau technologique d'infrastructures (ponts, routes, rails...) les États-Unis. D'autre part, les habitants y voient aussi un avantage de vie considérable au quotidien. Dans leur immense pays, les habitants se déplacent beaucoup lors des fêtes et des vacances. Quand les familles habitent les villages reculés de montagne, comme c'est le cas pour ce pont du Huajiang dans la province du Guizhou, ces nouvelles autoroutes leur font gagner du temps et de la sécurité sur les trajets. » Trois kilomètres d'autoroute entre les deux rives, avec ce pont d'acier et de béton. Une construction rapide grâce aux nouvelles technologies : satellites, caméras, drones, nouvelles imageries informatiques... Ce nouveau pont chinois a des pylônes, et son armature est connectée à distance sur ordinateur. Une maîtrise de la matière première et des technologies Ingénieure française, spécialiste des matériaux industriels, Sandrine Mansoutre a fondé la société Ecotoolbox. Suspendre une autoroute de quatre voies entre deux montagnes et une prouesse technique. Il faut pouvoir poser et faire tenir l'ouvrage, ce n'est pas facile. « L'avancée chinoise se situe dans la maîtrise de la construction ; de la matière première, telle que le béton ou l'acier, jusqu'aux outils technologiques comme les satellites, drones, logiciels d'ordinateurs. La Chine est capable d'extraire les minerais et terres rares et de construire vite. Et ceci, car elle a tout sur place : les ingénieurs et les milliers d'ouvriers. Pékin agrège tous les maillons de la chaîne de fabrication de ses ponts. Cependant, je pense que l'essentiel est de construire avec les derniers matériaux moins polluants et de faire plus avec moins, en total respect de la nature et des hommes », explique Sandrine Mansoutre. Un pont simulé sur ordinateur grâce à la technique du « jumeau numérique » Très coûteuse, mais très efficace, la technique du jumeau numérique est aujourd'hui reconnue dans le domaine du transport et des infrastructures. Les constructeurs indiquent à l'imagerie de leur logiciel informatique tous les aléas de la région de construction : météo, température, taux de sel, d'humidité, obstacles... Il en sort une image du futur pont, qui bouge à l'écran en temps réel, en fonction de tous ces critères. Cela évite d'avoir à détruire ou déplacer des ponts, car cela arrive souvent, bâtis au mauvais endroit ou abîmés, en raison d'imprévus. Une destination de vacances La Chine optimise les transports en faisant des ponts une curiosité touristique. Ce pont suspendu en est la preuve. Des boutiques, des hôtels sont prévus dans la région. Mais déjà, à son sommet, un ascenseur panoramique et un café restaurant pour des collations avec vue plongeante sur le fleuve. À lire aussiXi Jinping inaugure le plus long pont du monde entre Hong Kong et Macao
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