Entre les juges et l’extrême droite, les relations sont de plus en plus tendues... Et pas seulement en France...
En Italie, ce sont les juges qui viennent redire le droit, face à la nouvelle politique migratoire de Giorgia Meloni. Peut-on placer les migrants en rétention en Albanie, pour des procédures de renvoi accélérée ?

Non, ont dit les tribunaux italiens par deux fois. Quant au no 2 du gouvernement Matteo Salvini, les procureurs ont requis 6 ans de prison pour séquestration de migrants en 2019 lorsqu’il était ministre de l’Intérieur.

Autant de décisions qui sont dénoncées comme «politiques» par l’extrême droite. Les juges rappellent, eux, la séparation des pouvoirs. Reportage à Rome signé Olivier Bonnel.

Et au Royaume-Uni alors que les traversées de la Manche par des migrants sont toujours en hausse, le gouvernement peine à gérer les demandes d’asile. On comptait 85 000 personnes sur les listes d’attente en juin 2024...

Parmi eux, des membres de la communauté LGBTQ+... Ce n’est pas le moindre des paradoxes : les lois homophobes qu’ils fuient aujourd’hui sont un héritage de l’empire britannique, qu’ils entendent dénoncer. C’est le reportage de Marie Billon.

La question de la restitution des œuvres d’art, pillées durant la colonisation. Voilà un autre dossier qui pèse plus que jamais dans les relations entre l’Europe et l’ Afrique.

Pierre Firtion, journaliste au service Afrique de RFI, signe sur notre site une superbe enquête en quatre parties intitulé le mystère du 27ème trésor sur la restitution par la France au Bénin des trésors royaux d’Abomey.

26 pièces seulement, aurait-on envie de dire, car toute l'enquête porte sur ce possible 27ème trésor manquant.

À écouter aussi1/4 Une restitution incomplète? - Le mystère du 27e trésor

On n'a pas fini de parler des conséquences politiques des terribles inondations qui ont causé la mort de 223 personnes à Valence, en Espagne.

Carlos Mazon, le gouverneur de Valence est sur la sellette. Accusé d'incompétence, il s’est expliqué vendredi (15 novembre 2024) devant le Parlement régional, mais il refuse de démissionner. Son portrait signé Carlotta Morteo.

À lire aussiEspagne: le président de la région de Valence s'excuse mais ne démissionne pas après les inondations