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JO 2024: dernière ligne droite pour les journalistes africains de Paris Médias 2024
- 2024/08/09
- 再生時間: 3 分
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サマリー
あらすじ・解説
Pendant toute la durée des Jeux olympiques de Paris, RFI vous emmène à la rencontre de journalistes africains de passage en France pour couvrir l’événement. Regroupés dans le cadre du projet Paris Médias 2024 de CFI (Canal France International), au sein d’une rédaction éphémère, ils sont une quinzaine à produire des articles et sujets à destination de plus de 270 médias africains et commentent comment ils perçoivent la France et sa capitale à l’heure olympique, parfois avec ironie, mordant ou étonnement. Dans ce quatorzième épisode de la série et à deux jours de la cérémonie de clôture des JO de Paris, les journalistes africains de la rédaction de Paris Médias 2024 savourent la dernière ligne droite de leur couverture des Jeux olympiques. « C’est une expérience très, très enrichissante d’avoir le regard, le ressenti, la perception des autres, c’est-à-dire de sortir de sa zone de confort, de savoir comment les autres perçoivent les choses, d’échanger avec eux parce que dites vous bien que nous faisons un métier qui nécessite quand même qu’on ne se concentre pas sur sa personne ». Dans le brouhaha de la salle de la rédaction éphémère de CFI, Samuel Biyong originaire du Cameroun pays surnommé « le continent » surjoue avec humour son rôle de doyen. C’est avec bienveillance et un poil taquin qu’il partage son expérience avec les plus jeunes… « Le continent c’est le résumé de toute l’Afrique. Après des échanges ici, ils se réfèrent toujours à moi parce qu’évidemment je suis le résumé de tout ce qu’ils pensent ».« Des moments extraordinaires »À ses côtés, Nesta Yamgoto journaliste tchadien ne peut s’empêcher de se moquer de l’assurance légendaire et quasi héréditaire du peuple camerounais. « C’est des moments extraordinaires qu’on passe ensemble, même si le « continent » en abuse un peu, c’est un vrai camerounais et il ne fait qu’exagérer dans tout ce qu’il dit…»Dans le groupe, 14 nationalités d’Afrique francophone sont représentées. De prime abord plus en retrait deux journalistes de Madagascar en font partie. Tanjona Niaina est l’un d’entre eux. « On n'est pas timide, mais on est plus calme du fait que Madagascar est une île. On est un peu isolé par rapport aux autres pays du continent et peut-être c’est un peu notre caractère, on est un peu réservé, mais on est très gentils ».Une analyse partagée par Daniel Dodjagni du Togo et la béninoise Romance Vinakpon qui se sont liés d’amitié avec eux. « Les deux malgaches, quand vous les voyez, ils paraissent les plus timides, mais en fait, ils taquinent tout le monde, ils se moquent de tout le monde. Je ne sais pas, ils sont bizarres ». « C’est rien de méchant. Ce serait ennuyant de rester avec des gens qui ne parlent pas. Si déjà, ils peuvent mettre quelques piques et nous faire rire de temps en temps, c’est déstressant aussi parce que ce qu’on fait, toute la journée on est concentré sur l’ordinateur, si de temps en temps on peut se détendre, c’est pas mal… ».L'apprentissage mutuel : un atout pour le journalisme africainCette ambiance conviviale offre une saine émulation aux 15 journalistes de la rédaction de CFI et leur permet de l’aveu de Nesta Yamgoto de progresser dans la pratique de leur métier. « C’est bien de savoir comment les autres traitent l’information chez eux, c’est bien de comprendre comment eux aussi ils fonctionnent. C’est des techniques et des méthodes différentes qu’on apprend et je pense que c’est quelque chose de positif qui va permettre à chacun d’entre nous de mieux faire ou de bien faire une fois au pays ».► Suivez toute l'actualité des JO 2024 sur RFI et rfi.fr► Retrouvez le programme complet (calendrier, résultats,...) sur rfi.fr► Canal France International sur Facebook