• Regards africains sur les Jeux

  • 著者: RFI
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Regards africains sur les Jeux

著者: RFI
  • サマリー

  • Chaque jour, l’un de nos confrères africains venus constituer une rédaction à Paris pendant les Jeux sous la houlette de CFI (Agence française de développement médias), nous fait découvrir sa vision de la France au temps des Jeux, avec ironie, mordant, étonnement...

    Diffusion du 27 juillet au 11 août, du lundi au vendredi à 5h52, 12h55 et 17h25 TU, samedi et dimanche à 5h46 TU.

    France Médias Monde
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あらすじ・解説

Chaque jour, l’un de nos confrères africains venus constituer une rédaction à Paris pendant les Jeux sous la houlette de CFI (Agence française de développement médias), nous fait découvrir sa vision de la France au temps des Jeux, avec ironie, mordant, étonnement...

Diffusion du 27 juillet au 11 août, du lundi au vendredi à 5h52, 12h55 et 17h25 TU, samedi et dimanche à 5h46 TU.

France Médias Monde
エピソード
  • JO 2024: balade à Belleville pour les journalistes Samuel Biyong et Daniel Dodjagni
    2024/08/11

    Pendant toute la durée des Jeux olympiques de Paris, RFI vous a emmené à la rencontre de douze journalistes africains de passage en France pour couvrir l’événement. Dernier épisode aujourd’hui de notre série en compagnie de deux d’entre eux, que vous connaissez désormais, le Camerounais Samuel Biyong et le Togolais Daniel Dodjagni. Ils sont allés visiter le quartier de Belleville à Paris, accompagnés par Guilhem Fabry.

    Le rendez-vous a été donné à la sortie du métro. Nous sommes en bas de la rue de Belleville, dans un quartier tout en pente du nord-est de la capitale française, historiquement populaire, de plus en plus branché aujourd’hui.

    Le journaliste Daniel Dodjagni partage ses premières impressions. « Je vois beaucoup de boutiques, de supermarchés du monde, contrairement à certains quartiers ou certaines villes que j’ai déjà visitées ici. Il y a beaucoup de mouvement, tu sens qu’il y a la vie. Les gens bougent bien ici. »

    « Oui, j’observe qu’il y a de la vie, mais pas vraiment dans le sarcasme habituel qu’on connaît dans certaines capitales africaines. Il n’y a pas trop de bruit, des bars qui font de gros échos, des baffles qui sont le long des rues, c’est dans le calme, la quiétude », note Samuel Biyong.

    Quartier de naissance d'Édith Piaf

    Interrogés sur Édith Piaf, née à Belleville, les deux journalistes découvrent la chanteuse française. Daniel Dodjagni cherche le nom et joue Je ne regrette rien sur son téléphone. « Je n’ai pas le nom de l’artiste, mais je connais bien la chanson. Chez nous, les bals et les radios passent souvent cette chanson-là. Moi, j'aime beaucoup les slows français, on en a beaucoup chez nous », confie-t-il.

    Cette balade s’achève en haut de la rue de Belleville, où on aperçoit la tour Eiffel. Et avec Samuel Biyong et Daniel Dodjagni, nous allons faire comme les Parisiens, nous poser à la terrasse d’un bar.

    Samuel Biyong : Nous devons nous désaltérer un peu. À la sortie du métro, après avoir monté cette colline qui nous a fait un peu transpirer.

    Daniel Dodjagni : On a passé également une journée très dure, avec la rédaction des articles, ça fatigue un peu.

    Samuel Biyong : Allez, Daniel, à ta santé. À l’amitié franco-africaine.

    Daniel Dodjagni : À l'amitié franco-africaine, togolo-camerounaise-française !

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  • JO 2024: le journaliste Daniel Dodjagni célèbre les athlètes togolais
    2024/08/10
    Pendant toute la durée des Jeux olympiques de Paris, RFI vous emmène à la rencontre de journalistes africains de passage en France pour couvrir l’événement. Ils sont regroupés dans le cadre du projet Paris Médias 2024 de CFI (Canal France International), au sein d’une rédaction éphémère. À Neuilly-sur-Marne, en banlieue parisienne, la diaspora togolaise a fêté ses athlètes le vendredi 9 août. Un moment de partage que le journaliste togolais Daniel Dodjagni a couvert. Les drapeaux du Togo sont de sortie dans ce square de Neuilly-sur-Marne transformé en fan zone le temps des jeux. Le journaliste Daniel Dodjagni réalise ici un de ses derniers reportages dans le cadre de son séjour à Paris. « Nous avons cinq athlètes togolais qui ont participé à ces jeux. C’est vrai qu’on n'a pas eu de médailles, mais la diaspora togolaise est quand même contente de voir ces athlètes évoluer sur le sol français et c’est le moment de leur dire merci parce qu’ils ont fait flotter le drapeau togolais, et c’est quand même une bonne chose », se réjouit-il.Cinq athlètes togolais à ParisLa rencontre a été organisée par une association de la diaspora togolaise, Mia Woezon, qui signifie « Bienvenue » en langue éwé.« De temps en temps, ça fait du bien de se rassembler pour partager nos plats, nos musiques, nos histoires... Moi-même qui suis métisse franco-togolaise, c’est très important, je suis attachée à mes deux cultures, explique Solange Droual, présidente de Mia Woezon. Cette année, on a eu la chance d’avoir cinq athlètes olympiques qualifiés en France, à Paris. Il y a des liens très forts entre la France et le Togo, c’était vraiment l’occasion de les mettre en lumière, surtout qu’on a des jeunes athlètes. On voulait leur donner de la force pour qu’ils préparent 2028 à Los Angeles, et surtout qu’ils soient une source d’inspiration pour d’autres Togolais qui veulent s’investir pleinement dans le sport. » Les Togolais de la diaspora n’ont pas arrêté d’encourager leurs athlètes depuis le début des Jeux, en se pressant par exemple sur les bords de Seine pour les saluer lors de la cérémonie d’ouverture. Un soutien très précieux à en croire la sprinteuse Naomi Akakpo, 23 ans, qui vient de battre son record personnel sur 100 mètres. « Je suis super heureuse de rencontrer la diaspora togolaise. Parce que c’est vraiment grâce à eux qu’on avance, grâce à tous les messages qu’on reçoit, ça nous met du baume au cœur, ça nous permet d’avancer dans nos entraînements, dans nos compétitions, quand on a des petits moments de mou. C’est un honneur pour moi de tous pouvoir les rencontrer aujourd’hui et de pouvoir les remercier en personne », sourit l'athlète.À lire aussiJO 2024: Naomi Akakpo, sprinteuse et porte-drapeau du Togo, a vécu «une expérience dingue»Les Jeux de Los Angeles dans le viseurLes athlètes et leurs plus fervents supporters passent toute l’après-midi ensemble, entre remerciements et photos de groupe. Tout cela autour d’une spécialité culinaire togolaise.« Nous avons les brochettes, tout le monde connaît. Et nous avons Ayimolou, c’est du riz et des haricots préparés ensemble. Quand vous êtes Togolais, que vous êtes à Lomé ou partout au Togo et qu'au petit matin, vous ne mangez pas Ayimolou, vous n’avez rien fait. C’est notre petit déjeuner », précise le journaliste Daniel Dodjagni.Après Paris 2024, tous pensent déjà à Los Angeles 2028. Le journaliste rêve de couvrir les prochains JO pour continuer à suivre la progression des jeunes athlètes de son pays. La diaspora togolaise, elle, a d’ores et déjà prévu de mettre en place des cagnottes pour financer leur préparation.► Suivez toute l'actualité des JO 2024 sur RFI et rfi.fr► Retrouvez le programme complet (calendrier, résultats,...) sur rfi.fr► Canal France International sur Facebook
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    3 分
  • JO 2024: dernière ligne droite pour les journalistes africains de Paris Médias 2024
    2024/08/09
    Pendant toute la durée des Jeux olympiques de Paris, RFI vous emmène à la rencontre de journalistes africains de passage en France pour couvrir l’événement. Regroupés dans le cadre du projet Paris Médias 2024 de CFI (Canal France International), au sein d’une rédaction éphémère, ils sont une quinzaine à produire des articles et sujets à destination de plus de 270 médias africains et commentent comment ils perçoivent la France et sa capitale à l’heure olympique, parfois avec ironie, mordant ou étonnement. Dans ce quatorzième épisode de la série et à deux jours de la cérémonie de clôture des JO de Paris, les journalistes africains de la rédaction de Paris Médias 2024 savourent la dernière ligne droite de leur couverture des Jeux olympiques. « C’est une expérience très, très enrichissante d’avoir le regard, le ressenti, la perception des autres, c’est-à-dire de sortir de sa zone de confort, de savoir comment les autres perçoivent les choses, d’échanger avec eux parce que dites vous bien que nous faisons un métier qui nécessite quand même qu’on ne se concentre pas sur sa personne ». Dans le brouhaha de la salle de la rédaction éphémère de CFI, Samuel Biyong originaire du Cameroun pays surnommé « le continent » surjoue avec humour son rôle de doyen. C’est avec bienveillance et un poil taquin qu’il partage son expérience avec les plus jeunes… « Le continent c’est le résumé de toute l’Afrique. Après des échanges ici, ils se réfèrent toujours à moi parce qu’évidemment je suis le résumé de tout ce qu’ils pensent ».« Des moments extraordinaires »À ses côtés, Nesta Yamgoto journaliste tchadien ne peut s’empêcher de se moquer de l’assurance légendaire et quasi héréditaire du peuple camerounais. « C’est des moments extraordinaires qu’on passe ensemble, même si le « continent » en abuse un peu, c’est un vrai camerounais et il ne fait qu’exagérer dans tout ce qu’il dit…»Dans le groupe, 14 nationalités d’Afrique francophone sont représentées. De prime abord plus en retrait deux journalistes de Madagascar en font partie. Tanjona Niaina est l’un d’entre eux. « On n'est pas timide, mais on est plus calme du fait que Madagascar est une île. On est un peu isolé par rapport aux autres pays du continent et peut-être c’est un peu notre caractère, on est un peu réservé, mais on est très gentils ».Une analyse partagée par Daniel Dodjagni du Togo et la béninoise Romance Vinakpon qui se sont liés d’amitié avec eux. « Les deux malgaches, quand vous les voyez, ils paraissent les plus timides, mais en fait, ils taquinent tout le monde, ils se moquent de tout le monde. Je ne sais pas, ils sont bizarres ». « C’est rien de méchant. Ce serait ennuyant de rester avec des gens qui ne parlent pas. Si déjà, ils peuvent mettre quelques piques et nous faire rire de temps en temps, c’est déstressant aussi parce que ce qu’on fait, toute la journée on est concentré sur l’ordinateur, si de temps en temps on peut se détendre, c’est pas mal… ».L'apprentissage mutuel : un atout pour le journalisme africainCette ambiance conviviale offre une saine émulation aux 15 journalistes de la rédaction de CFI et leur permet de l’aveu de Nesta Yamgoto de progresser dans la pratique de leur métier. « C’est bien de savoir comment les autres traitent l’information chez eux, c’est bien de comprendre comment eux aussi ils fonctionnent. C’est des techniques et des méthodes différentes qu’on apprend et je pense que c’est quelque chose de positif qui va permettre à chacun d’entre nous de mieux faire ou de bien faire une fois au pays ».► Suivez toute l'actualité des JO 2024 sur RFI et rfi.fr► Retrouvez le programme complet (calendrier, résultats,...) sur rfi.fr► Canal France International sur Facebook
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