• JO 2024: le journaliste Daniel Dodjagni célèbre les athlètes togolais

  • 2024/08/10
  • 再生時間: 3 分
  • ポッドキャスト

JO 2024: le journaliste Daniel Dodjagni célèbre les athlètes togolais

  • サマリー

  • Pendant toute la durée des Jeux olympiques de Paris, RFI vous emmène à la rencontre de journalistes africains de passage en France pour couvrir l’événement. Ils sont regroupés dans le cadre du projet Paris Médias 2024 de CFI (Canal France International), au sein d’une rédaction éphémère. À Neuilly-sur-Marne, en banlieue parisienne, la diaspora togolaise a fêté ses athlètes le vendredi 9 août. Un moment de partage que le journaliste togolais Daniel Dodjagni a couvert. Les drapeaux du Togo sont de sortie dans ce square de Neuilly-sur-Marne transformé en fan zone le temps des jeux. Le journaliste Daniel Dodjagni réalise ici un de ses derniers reportages dans le cadre de son séjour à Paris. « Nous avons cinq athlètes togolais qui ont participé à ces jeux. C’est vrai qu’on n'a pas eu de médailles, mais la diaspora togolaise est quand même contente de voir ces athlètes évoluer sur le sol français et c’est le moment de leur dire merci parce qu’ils ont fait flotter le drapeau togolais, et c’est quand même une bonne chose », se réjouit-il.Cinq athlètes togolais à ParisLa rencontre a été organisée par une association de la diaspora togolaise, Mia Woezon, qui signifie « Bienvenue » en langue éwé.« De temps en temps, ça fait du bien de se rassembler pour partager nos plats, nos musiques, nos histoires... Moi-même qui suis métisse franco-togolaise, c’est très important, je suis attachée à mes deux cultures, explique Solange Droual, présidente de Mia Woezon. Cette année, on a eu la chance d’avoir cinq athlètes olympiques qualifiés en France, à Paris. Il y a des liens très forts entre la France et le Togo, c’était vraiment l’occasion de les mettre en lumière, surtout qu’on a des jeunes athlètes. On voulait leur donner de la force pour qu’ils préparent 2028 à Los Angeles, et surtout qu’ils soient une source d’inspiration pour d’autres Togolais qui veulent s’investir pleinement dans le sport. » Les Togolais de la diaspora n’ont pas arrêté d’encourager leurs athlètes depuis le début des Jeux, en se pressant par exemple sur les bords de Seine pour les saluer lors de la cérémonie d’ouverture. Un soutien très précieux à en croire la sprinteuse Naomi Akakpo, 23 ans, qui vient de battre son record personnel sur 100 mètres. « Je suis super heureuse de rencontrer la diaspora togolaise. Parce que c’est vraiment grâce à eux qu’on avance, grâce à tous les messages qu’on reçoit, ça nous met du baume au cœur, ça nous permet d’avancer dans nos entraînements, dans nos compétitions, quand on a des petits moments de mou. C’est un honneur pour moi de tous pouvoir les rencontrer aujourd’hui et de pouvoir les remercier en personne », sourit l'athlète.À lire aussiJO 2024: Naomi Akakpo, sprinteuse et porte-drapeau du Togo, a vécu «une expérience dingue»Les Jeux de Los Angeles dans le viseurLes athlètes et leurs plus fervents supporters passent toute l’après-midi ensemble, entre remerciements et photos de groupe. Tout cela autour d’une spécialité culinaire togolaise.« Nous avons les brochettes, tout le monde connaît. Et nous avons Ayimolou, c’est du riz et des haricots préparés ensemble. Quand vous êtes Togolais, que vous êtes à Lomé ou partout au Togo et qu'au petit matin, vous ne mangez pas Ayimolou, vous n’avez rien fait. C’est notre petit déjeuner », précise le journaliste Daniel Dodjagni.Après Paris 2024, tous pensent déjà à Los Angeles 2028. Le journaliste rêve de couvrir les prochains JO pour continuer à suivre la progression des jeunes athlètes de son pays. La diaspora togolaise, elle, a d’ores et déjà prévu de mettre en place des cagnottes pour financer leur préparation.► Suivez toute l'actualité des JO 2024 sur RFI et rfi.fr► Retrouvez le programme complet (calendrier, résultats,...) sur rfi.fr► Canal France International sur Facebook
    続きを読む 一部表示

あらすじ・解説

Pendant toute la durée des Jeux olympiques de Paris, RFI vous emmène à la rencontre de journalistes africains de passage en France pour couvrir l’événement. Ils sont regroupés dans le cadre du projet Paris Médias 2024 de CFI (Canal France International), au sein d’une rédaction éphémère. À Neuilly-sur-Marne, en banlieue parisienne, la diaspora togolaise a fêté ses athlètes le vendredi 9 août. Un moment de partage que le journaliste togolais Daniel Dodjagni a couvert. Les drapeaux du Togo sont de sortie dans ce square de Neuilly-sur-Marne transformé en fan zone le temps des jeux. Le journaliste Daniel Dodjagni réalise ici un de ses derniers reportages dans le cadre de son séjour à Paris. « Nous avons cinq athlètes togolais qui ont participé à ces jeux. C’est vrai qu’on n'a pas eu de médailles, mais la diaspora togolaise est quand même contente de voir ces athlètes évoluer sur le sol français et c’est le moment de leur dire merci parce qu’ils ont fait flotter le drapeau togolais, et c’est quand même une bonne chose », se réjouit-il.Cinq athlètes togolais à ParisLa rencontre a été organisée par une association de la diaspora togolaise, Mia Woezon, qui signifie « Bienvenue » en langue éwé.« De temps en temps, ça fait du bien de se rassembler pour partager nos plats, nos musiques, nos histoires... Moi-même qui suis métisse franco-togolaise, c’est très important, je suis attachée à mes deux cultures, explique Solange Droual, présidente de Mia Woezon. Cette année, on a eu la chance d’avoir cinq athlètes olympiques qualifiés en France, à Paris. Il y a des liens très forts entre la France et le Togo, c’était vraiment l’occasion de les mettre en lumière, surtout qu’on a des jeunes athlètes. On voulait leur donner de la force pour qu’ils préparent 2028 à Los Angeles, et surtout qu’ils soient une source d’inspiration pour d’autres Togolais qui veulent s’investir pleinement dans le sport. » Les Togolais de la diaspora n’ont pas arrêté d’encourager leurs athlètes depuis le début des Jeux, en se pressant par exemple sur les bords de Seine pour les saluer lors de la cérémonie d’ouverture. Un soutien très précieux à en croire la sprinteuse Naomi Akakpo, 23 ans, qui vient de battre son record personnel sur 100 mètres. « Je suis super heureuse de rencontrer la diaspora togolaise. Parce que c’est vraiment grâce à eux qu’on avance, grâce à tous les messages qu’on reçoit, ça nous met du baume au cœur, ça nous permet d’avancer dans nos entraînements, dans nos compétitions, quand on a des petits moments de mou. C’est un honneur pour moi de tous pouvoir les rencontrer aujourd’hui et de pouvoir les remercier en personne », sourit l'athlète.À lire aussiJO 2024: Naomi Akakpo, sprinteuse et porte-drapeau du Togo, a vécu «une expérience dingue»Les Jeux de Los Angeles dans le viseurLes athlètes et leurs plus fervents supporters passent toute l’après-midi ensemble, entre remerciements et photos de groupe. Tout cela autour d’une spécialité culinaire togolaise.« Nous avons les brochettes, tout le monde connaît. Et nous avons Ayimolou, c’est du riz et des haricots préparés ensemble. Quand vous êtes Togolais, que vous êtes à Lomé ou partout au Togo et qu'au petit matin, vous ne mangez pas Ayimolou, vous n’avez rien fait. C’est notre petit déjeuner », précise le journaliste Daniel Dodjagni.Après Paris 2024, tous pensent déjà à Los Angeles 2028. Le journaliste rêve de couvrir les prochains JO pour continuer à suivre la progression des jeunes athlètes de son pays. La diaspora togolaise, elle, a d’ores et déjà prévu de mettre en place des cagnottes pour financer leur préparation.► Suivez toute l'actualité des JO 2024 sur RFI et rfi.fr► Retrouvez le programme complet (calendrier, résultats,...) sur rfi.fr► Canal France International sur Facebook

JO 2024: le journaliste Daniel Dodjagni célèbre les athlètes togolaisに寄せられたリスナーの声

カスタマーレビュー:以下のタブを選択することで、他のサイトのレビューをご覧になれます。