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JO 2024: les journalistes africains de Paris Médias 2024 révèlent leurs moments phare
- 2024/08/08
- 再生時間: 3 分
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サマリー
あらすじ・解説
Pendant toute la durée des Jeux olympiques de Paris, RFI vous emmène à la rencontre de journalistes africains de passage en France pour couvrir l’événement. Regroupés dans le cadre du projet Paris Médias 2024 de CFI (Canal France International), au sein d’une rédaction éphémère, ils sont une quinzaine à produire des articles et sujets à destination de plus de 270 médias africains et commentent comment ils perçoivent la France et sa capitale à l’heure olympique, parfois avec ironie, mordant ou étonnement. Que retenir d’une quinzaine olympique ? Les journalistes africains de la rédaction de Paris Médias 2024 témoignent de moments d’émerveillement.
RFI : À l’image de Kiady Arivony Razafiarison de Madagascar, devant la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques.
On a l’habitude de voir une cérémonie d’ouverture des Jeux dans un stade. Mais là, la ville s’est transformée en un spectacle ouvert. Cela a dépassé ce que j’attendais de ces Jeux. Je pense que c’était une réussite pour Paris et pour la France en général.
Le journaliste togolais Daniel Dodjagni a lui été marqué par une épreuve d’athlétisme, et une ambiance, celle du Stade de France.
C’était le 2 août dernier au Stade de France quand j’y étais pour suivre notre athlète Naomi Akakpo pour les éliminatoires 100 m dames. C’était un moment unique que j’ai vécu au Stade de France. C’était un stade plein à craquer, il y avait plusieurs disciplines qui se déroulaient au même moment. Il y avait une ambiance de fou dans le stade, le public criait, supportait, encourageait les athlètes. C’était pour moi un moment inimaginable.
D’autres membres de la rédaction gardent en mémoire des désillusions sportives. C’est le cas de la journaliste béninoise Romance Vinakpon…
Je pense que les sélections africaines au niveau du foot féminin pouvaient mieux faire. C’est dommage de voir le Nigeria repartir avec 0 victoire, la Zambie qui a encaissé beaucoup de buts aussi. J’espère que dans quatre ans, les équipes vont revenir beaucoup plus en forme.
Le journaliste ivoirien Ange Kouadio retient lui que le sport de haut niveau peut être très cruel et ces Jeux de Paris 2024 en ont encore donné un exemple.
J’ai été attristé lorsque j’ai vu l’image de notre Ta Lou nationale à l’échauffement qui boitillait, je me suis dit “c’est mort pour elle”. Elle ne pourra pas courir et même si elle court elle va être à un niveau en dessous de sa performance, et ça n’a pas loupé. Tu te prépares pendant 4 ans, 8 ans, et en une fraction de seconde, tu rates la médaille olympique. Tu vois le sacrifice de plusieurs années s’effondrer et ça te brise le cœur.
Dans quelques jours, les journalistes de la rédaction éphémère quitteront la France. Avec, quel que soient les résultats des délégations africaines, la fierté, disent-ils, d’avoir couvert les Jeux olympiques.
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