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La marche du monde

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著者: RFI
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このコンテンツについて

Chaque semaine, La marche du monde vous propose de découvrir l’histoire de nos sociétés contemporaines. Sur les cinq continents, nous recherchons des témoignages, mais aussi des archives radiophoniques et musicales, pour revivre les évènements et les mouvements qui éclairent l’actualité. En Afrique, en Asie, en Amérique, en Europe et au Proche-Orient, rafraîchissons-nous la mémoire et partageons notre histoire ! *** Diffusions le samedi à 14h10 TU et le dimanche à 00h10 TU vers toutes cibles.

France Médias Monde
社会科学
エピソード
  • Afrique, Brésil, Europe, la jeunesse est dans la place à Salvador de Bahia
    2025/11/08

    En ce mois de la conscience noire au Brésil, plus de 300 participants au Forum Notre Futur* sont réunis pour échanger autour des questions de climat (en préparation de la Cop de Belém), de démocratie et de diversité afin de renouveler les relations entre les Afriques, le Brésil et l’Europe. Essentiel pour le Festival, l’espace dédié aux jeunes activistes afin qu’ils partagent leurs questions et leurs revendications au moment où la Gen Z donne de la voix aux quatre coins de la planète.

    Pour cet épisode de La marche du monde enregistré en public à Salvador, nous écoutons les messages portés par Noférima Fofana, championne du monde de slam, Senny Camara, première femme à jouer de la kora, ou encore Zola Kondamambou, commissaire d’exposition et médiatrice culturelle afin d’interroger les expériences innovantes de nos trois invités :

    - Karim Bouamrane, maire de Saint-Ouen, venu en délégation avec 18 jeunes investis sur la justice sociale et le climat dont les plaidoyers sont prononcés par Faissal Maïga, scénariste, acteur et mannequin et Hanine-allah Meftahi, étudiante en sciences sociales et sanitaires

    - Ileana Santos, co-fondatrice du Think Tank «Je m’engage pour l’Afrique»

    - Dríade Priscilla Aguiar, rédactrice en chef du média social Midia Ninja.

    Ici à Salvador, dans l’ancienne capitale coloniale esclavagiste du Brésil, les afro-descendants affirment leur présence au Forum afin de revisiter le passé de la traite atlantique et imaginer de nouvelles relations au sein de la jeunesse du monde noir. Lors de la soirée du 5 novembre, ouverture du Festival Notre futur, le président Macron a invité les citoyens africains, brésiliens et européens à cultiver de nouvelles relations afin que «le triangle douloureux devienne un triangle amoureux», en référence au commerce triangulaire de l’esclavage.

    Le Brésil a été le dernier État des Amériques à abolir l’esclavage en 1888 après avoir été la destination de 4 millions d’Africains déportés, ce qui représente la moitié des victimes du commerce triangulaire.

    *Inspiré par le rapport remis par Achille Mbembe au président Macron en 2021 sur la relation entre la France et l’Afrique, dont l’une des préconisations invite à nouer des relations avec les sociétés civiles africaines et diasporiques, les Forums Notre Futur lancés dès 2022 à Johannesburg en d’Afrique du Sud par Sophie Renaud et son équipe de l’Institut français propose des espaces d’échanges et des ateliers afin de nourrir le dialogue entre les Afriques et l’Europe.

    Le Festival Notre Futur à Salvador, c‘est également des concerts et une programmation de cinéma africain :

    Trace Fest Salvador

    Festival de Cinéma.

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    48 分
  • «Deberlinization», comment sortir de l’impasse coloniale ? (Épisode 2)
    2025/11/01
    Épisode 2 : Refaire l’histoire. Une conférence historique pour sortir de l’impasse coloniale soutenue par le griot de la jeunesse africaine Tiken Jah Fakoly, où intellectuels et artistes se sont retrouvés pour revisiter la Conférence berlinoise de 1885… quand ils ont partagé le monde. Mais comment refaire l’histoire ? Berlin 1885. Le chancelier allemand Otto von Bismarck convoque une conférence à Berlin afin d'organiser le partage du continent africain entre les puissances industrielles et militaires émergentes. Cette réunion, à laquelle participèrent quatorze pays européens, les États-Unis et l'Empire ottoman, visait principalement à préserver leurs intérêts extractivistes et commerciaux. Ce processus a conduit à une profonde fragmentation des structures politiques endogènes du continent africain, marquant durablement son histoire politique, économique et sociale. Pour les Africains, ce processus inaugura une ère de résistance et de lutte pour l'autodétermination. Berlin 2001. Mansour Ciss Kanakassy, ​​plasticien berlinois d'origine africaine, imagine le Laboratoire de Deberlinization. L’artiste développe des outils symboliques afin de tracer un chemin vers l'émancipation. Ce kit d'urgence comprend un Global Pass pour faciliter la liberté de circulation le monde, ainsi que l'AFRO, une monnaie imaginaire panafricaniste, libérée des contraintes du CFA (indexation sur les garanties de change et de la tutelle des banques centrales exogènes). À la croisée de la création artistique et de la critique sociale, le laboratoire de Deberlinization invite à la réflexion sur la possibilité (individuelle ou collective) d'une refonte du lien civil au sein et en dehors de l'État postcolonial. Berlin 2025. À l’initiative du Professeur Bonaventure Soh Bejeng Ndikung, directeur de HKW, la Conférence Deberlinization s’inscrit dans la continuité de l’utopie performative imaginée par Mansour Ciss Kanakassy pour considérer les conditions possibles d’un récit alternatif sur l’ordre du monde et son avenir, une poétique transformatrice de la relation entre l’action créatrice et les formes de résistance, l’histoire, la mémoire, la prospective – bref, un champ d’expérience et un horizon d’attente. Dans ce second épisode, vous écoutez les voix de Bonaventure Soh Bejeng Ndikung (directeur et directeur artistique de Haus der Kulturen der Welt), Tiken Jah Fakoly, (chanteur et activiste) soutien de la manifestation, Célestin Monga, (professeur d’économie à Harvard), Simon Njami, (écrivain et commissaire d’exposition) et Yousra Abourabi, (professeure de sciences politiques à l’Université de Rabat). Pour écouter l’épisode 1 c’est ici. Un grand merci à toute l’équipe de HKW à Berlin et particulièrement à son directeur Bonaventure Soh Bejeng Ndikun pour nous avoir accordé ce grand entretien : Valérie Nivelon : En introduction de cet évènement DEBERLINIZATION, vous avez demandé une minute de silence à la mémoire de Lawrence, un jeune Noir tué par des policiers au printemps 2025. Quel lien établissez-vous entre la mort de ce jeune homme et la conférence de Berlin de 1885 ? Bonaventure Soh Bejeng Ndikung : La mort de Lawrence est en fait un assassinat. Il a été tué par un policier et ce n'était pas par hasard, en fait, on lui a tiré dessus par derrière. Et la police a essayé de mentir en accusant Lawrence d’avoir attaqué un policier, ce qui s’est avéré faux. Il s’agit en fait de la longue histoire du racisme et de la déshumanisation, dont la Conférence de Berlin est un moment essentiel. Cette rencontre qui a eu lieu ici à Berlin en 1884-85 pour partager le continent africain sans les Africains, sans tenir aucunement compte de leur intérêt, sans aucun respect pour les cultures africaines et encore moins les êtres humains réduits au même niveau de statut que les machines pour travailler dans les plantations afin de créer des ressources pour l'Europe. C'est un acte de déshumanisation qui a été institutionnalisé dans cette conférence et qui a perduré dans les institutions, pas seulement en Europe, mais aussi en Afrique et un peu partout dans le monde. Donc la mort de Lawrence a un lien direct avec cette conférence. Valérie Nivelon : Votre intérêt pour l’impact de la conférence de Berlin sur la déshumanisation des Africains ici en Allemagne, en Europe, mais aussi sur la brutalisation des sociétés africaines remonte-t-il à la création de Savvy Contemporary dont vous fêtez les 15 ans de création ? Bonaventure Soh Bejeng Ndikung : Oui, c'est une très bonne question d’autant que Savvy a été fondé en 2009 pour une raison très simple, celle de notre invisibilité dans les institutions culturelles allemandes alors que la relation entre le continent africain et l'Europe est très forte. C'était très, très rare de voir les artistes, les penseurs des autres ...
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    48 分
  • «Deberlinization», comment sortir de l’impasse coloniale ? (Épisode 1)
    2025/10/25

    Épisode 1 : Défaire le passé. Une conférence historique pour sortir de l’impasse coloniale où intellectuels et artistes se sont retrouvés à La maison des cultures du monde pour faire face à la Conférence de Berlin de 1885, quand l’Afrique a été partagée sans le consentement des Africains. 140 ans après, comment faire face au passé ?

    Berlin 1885. Le chancelier allemand Otto von Bismarck convoque une conférence à Berlin afin d'organiser le partage du continent africain entre les puissances industrielles et militaires émergentes. Cette réunion, à laquelle participèrent quatorze pays européens, les États-Unis et l'Empire ottoman, visait principalement à préserver leurs intérêts extractivistes et commerciaux. Ce processus a conduit à une profonde fragmentation des structures politiques endogènes du continent africain, marquant durablement son histoire politique, économique et sociale. Pour les Africains, ce processus inaugura une ère de résistance et de lutte pour l'autodétermination.

    Berlin 2001. Mansour Ciss Kanakassy, ​​plasticien berlinois d'origine africaine, imagine le Laboratoire de Deberlinization. L’artiste développe des outils symboliques afin de tracer un chemin vers l'émancipation. Ce kit d'urgence comprend un Global Pass pour faciliter la liberté de circulation le monde, ainsi que l'AFRO, une monnaie imaginaire panafricaniste, libérée des contraintes du CFA (indexation sur les garanties de change et de la tutelle des banques centrales exogènes). À la croisée de la création artistique et de la critique sociale, le laboratoire de Deberlinization invite à la réflexion sur la possibilité (individuelle ou collective) d'une refonte du lien civil au sein et en dehors de l'État postcolonial.

    Berlin 2025. À l’initiative du Professeur Bonaventure Soh Bejeng Ndikung, directeur de HKW, la Conférence Deberlinization s’inscrit dans la continuité de l’utopie performative imaginée par Mansour Ciss Kanakassy pour considérer les conditions possibles d’un récit alternatif sur l’ordre du monde et son avenir, une poétique transformatrice de la relation entre l’action créatrice et les formes de résistance, l’histoire, la mémoire, la prospective – bref, un champ d’expérience et un horizon d’attente.

    Ibou Coulibaly Diop et Franck Hermann Ekra sont les co-commissaires de Déberlinization (25 au 27 Avril 2025).

    Dans ce premier épisode, vous écoutez les voix de Bonaventure Soh Bejeng Ndikung (directeur et directeur artistique de Haus der Kulturen der Welt), Magueye Kassé (Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal), Mansour Ciss Kanakassy (plasticien, Prix Léopold Sédar Senghor et le Prix Zuloga), Mamadou Diouf (historien, professeur à Columbia University), Franck Hermann Ekra (Critique d'art, co-curateur et éditeur du livre Deberlinization), Hildegaard Titus (comédienne, activiste), Soeuf el Badawi (poète, dramaturge, activiste) et Tiken Jah Fakoly, (chanteur et activiste) soutien de la manifestation.

    Un grand merci à toute l’équipe de HKW à Berlin et particulièrement à son directeur Bonaventure Soh Bejeng Ndikun.

    Découvrir La maison des cultures du monde et le programme Deberlinization.

    À paraître :

    - Deberlinization – Refabulating the World, A Theory of Praxis

    - Deberlinization - Les presses du réel (livre).

    À lire :

    Le pari acoustique de Tiken Jah Fakoly.

    À écouter :

    Le concert acoustique de Tiken Jah Fakoly enregistré par RFI Labo salle Pleyel à Paris.

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    49 分
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