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Le goût du monde

Le goût du monde

著者: RFI
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このコンテンツについて

L'oignon est-il vraiment de toutes les marmites du monde ? Les ancêtres sont-ils gourmands ? Et la pomme de terre une déesse ? Vous saurez tout dans le Goût du Monde, l'émission qui parle de saveurs, d’histoires, de partage, de goûts : d’ici ou d’ailleurs. Ces goûts qui rappellent les souvenirs, les émotions, et nourrissent l’imaginaire. À vous ensuite de partager vos souvenirs et de faire chauffer les marmites ! Comme nous ne pourrons pas goûter, racontez-nous ! En mots, en photos, en recettes, en histoires, parlez-nous de vous ! Réalisation : Guillaume Munier. *** À écouter, podcaster, à partager, à déguster le samedi à 17h30 (vers Afrique luso), à 21h30 TU vers toutes cibles. Le dimanche à 11h30 TU vers toutes cibles, à 21h30 (vers Afrique haoussa).

France Médias Monde
社会科学
エピソード
  • Cuisine et patrimoines culturels immatériels de l’humanité
    2025/11/15

    Thieboudiène, Queijos artesanal do Minas Gerais, Harissa, baguette, couscous ou kimchi, autant de plats et de produits, de savoir-faire inscrits sur les listes du Patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’Unesco, l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture, depuis 2003.

    Cette liste est née d’un besoin de préserver et sauvegarder les rituels et les traditions, comme les édifices et les objets, et pour les états de répertorier et mettre en lumière ces trésors intangibles tels que l’art culinaire sénégalais incarné par le thieboudiène, la harissa pour la Tunisie, l’attiéké de Côte d’Ivoire, ou encore le repas gastronomique des Français.

    Cette liste des patrimoines est assortie d’un registre des bonnes pratiques pour suivre et garantir la sauvegarde des patrimoines, sans les figer dans un temps ou une époque. En effet, Les patrimoines sont le reflet de communauté, des temps qui changent, bien vivant. Dans ce sens, les plats peuvent ne plus être faits comme par le passé, mais le savoir-faire et les gestes persistent, se transmettent, se recréent et ainsi demeurent.

    Une émission enregistrée à Tours, à Lille et à Paris, avec Loïc Bienassis, historien à l’IEHCA, rattaché à l’Université de Tours. Son dernier livre, «La grande histoire de la gastronomie» est paru aux éditions Larousse.

    Debora de Carvalho Pereira, journaliste, journaliste, experte en fromage, présidente de l’association de producteurs SerTãoBras

    Aïssetou Mbaye, cuisinière sénégalaise, bloggeuse, autrice. Son dernier livre : «Ma cuisine d’Afrique» est publié aux éditions Marie-Claire.

    Pour aller plus loin

    - Unesco

    - La liste de l’Unesco

    - Le championnat du monde du fromage sera au Brésil en 2026, à Sao Paulo du 16 au 19 avril

    - Les rencontres Rabelais à Tours : les 21èmes rencontres en 2025 portaient sur «Cuisines et Patrimoines de l’humanité»

    - IEHCA, Institut Européen d’Histoire et des Cultures de l’Alimentation.

    En images

    Programmation musicale

    Special Rider Blues, de Piers Paccini et Sissoko Balake.

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    32 分
  • À la table du Goncourt
    2025/11/08

    Direction Drouant, place Gaillon au centre de Paris. Drouant, institution parisienne, cœur battant de la littérature puisque dans ces murs, à deux pas de l’Opéra, se réunit l’académie Goncourt. 10 membres élus à vie décernent depuis plus d’un siècle le prix éponyme, au meilleur livre ouvrage en français de l’année. Un prix voulu par les frères Goncourt, à la fin du XIXème, et devenu un incontournable de la vie littéraire française.

    Un fauteuil et un couvert

    Singularité de l’académie Goncourt, ses membres ont un fauteuil, comme pour les académies de l’Institut de France, mais n’étant pas sous la coupole, mais dans un restaurant et la table ayant son importance, les «Goncourt» ont également un couvert. Ils se retrouvent une fois par mois le mardi et le premier mardi de novembre pour décerner le prix.

    Ce jour-ci, un menu spécial est pensé, conçu et servi aux académiciens, au lauréat ou à la lauréate et son éditeur. Sa composition est gardée secrète pour être une surprise et une fête le jour du prix. Son élaboration est le fruit du travail complice, curieux, passionné de James Ney, le directeur de Drouant et du chef des cuisines du restaurant, Romain Van Thieunen depuis 2022. La littérature pour inspiration, un «supplément d’âme» apporté, au-delà des plats servis. Ce menu est un cadeau et un trésor de créativité.

    Notre tournage s’est fait en amont, sous le sceau de ce secret, et notre émission patiemment gardée pour vous la proposer au bon moment, comme vous pouvez aussi si vous le souhaitez aller le savourer chez Drouant.

    Avec James Ney, directeur de Drouant, et Romain Van Thienen, chef du restaurant.

    Le Goncourt a été décerné le 4 novembre 2025 à Laurent Mauvignier pour «La maison vide» aux éditions de Minuit. Le prix Renaudot a été décerné le même jour à Adélaïde de Clermont-Tonnerre pour «Je voulais vivre».

    Dans les coulisses et du côté de la presse, nous avons voulu savoir comment était vécue cette journée et ce que représentait le prix Goncourt. Question posée à l’une des figures de la littérature sur RFI : la journaliste Catherine Fruchon-Toussaint, productrice de l’émission Littérature sans frontières, un mot enfin du prix Goncourt des détenus et du choix Goncourt à l’international.

    À écouter

    Littérature sans frontières.

    Pour découvrir l’histoire du restaurant Drouant, fondé en 1880 par Charles Drouant, 16-18 place Gaillon, Paris 2ème arrondissement.

    Le menu Goncourt est disponible chez Drouant jusqu’au 15 décembre 2025. Il est conseillé de réserver 72 heures en amont.

    Pendant l’émission, est diffusé un extrait de la remise du prix Goncourt de 1954, et l’élection de Jean Giono au siège de Colette.

    Le menu du prix Goncourt 2025 placé sous le signe de Colette : langoustine, huîtres et caviar, lièvre à la royale, langues d’oursin, cerises fossilisées, et en dessert une pomme flétrie opaline de caramel, lamelles de poire crues.

    «Rien n’est plus émouvant qu’un fruit qui vieillit à la lumière.» Colette.

    Merci à Emma Morris chez Viennot sans qui cette émission n’aurait pu exister.

    Pour aller plus loin

    - Le site de l’académie Goncourt

    - La maison vide, de Laurent Mauvignier

    - Bernard Clavel – Les fruits de l’hiver

    - Huysmans – À rebours

    - Les mandarins, de Simone de Beauvoir.

    - Colette : Pour découvrir la femme, l’autrice, à Paris, la BNF organise une grande exposition autour de l’auteure.

    - Chez Virginie à Montmartre.

    Programmation musicale : Drama Queen, de Melba.

    En images

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    29 分
  • La cuisine : acte de liberté, rempart des civilisations
    2025/11/01

    Civilisation ou chaos. Cuisine ou barbarie. Deux chocs d'une même ampleur. Sous son air espiègle, la cheffe Maria Nicolau pousse à ouvrir les yeux et à réaliser l'abîme dans lequel nos sociétés se laissent glisser mollement. À l’heure de la standardisation, des plats préparés, de l’uniformisation, la cheffe catalane Maria Nicolau interpelle, bouscule : il est urgent de redonner du sens à l’acte de cuisiner. (Rediffusion)

    Urgent de se réapproprier cet édifice de nos libertés, si accessible, à la portée de tous, enfants y compris !

    Dans les casseroles, se mijotent nos singularités, les paysages, la mer lorsqu’elle est proche, la montagne, les familles, l'amour, la haine, les traditions héritées depuis des générations, les transmissions, les rivalités. Quelques kilomètres suffisent pour humer un ailleurs, pour résister à la monotonie et à la standardisation. Du pain, de la tomate et de l’ail le matin sur du pain et je sais d’où tu viens. Une sauce gombo au petit qui ne boit plus que du lait et je sais d’où tu viens.

    La «cuisine maison» pour identité, et atout maître, le livre (cri !) de Maria Nicolau «Cuisine ou barbarie» pour guide, révolutionnaire ! Juste, incisif, drôle, émouvant, édifiant et féministe, il est à mettre entre toutes les mains, à transmettre évidemment !!!

    Avec Maria Nicolau, cheffe catalane et autrice de «Cuisine ou barbarie», aux éditions Arpa.

    Nos grands-mères ont passé toute leur vie à cuisiner, elles ont fait ce qu’elles pouvaient avec ce qu’elles avaient. Elles nous ont sauvés de la faim ! Et là maintenant, à la télévision, les chefs professionnels donnent des recettes et affirment : «C'est ça la vraie cuisine !» Et là, on a des générations, des milliards de femmes ayant donné toute leur vie à la cuisine qui pensent qu’elles ne font pas assez bien ! Quand j’y pense, j’ai tellement honte. Je pense qu’on a folklorisé tout ça. On a dit : «Les grands-mères font de la bonne cuisine, mais c’est juste de la cuisine du quotidien, et elle est bonne parce qu’elles la font avec amour.» Non ! Elles y mettent de la technique ! Les grands-mères supportaient une vraie pression. Dans ce métier qu’est la cuisine domestique, si tu ne cuisines pas bien, si tu ne sais pas gérer un budget, tu n’arrives pas à terminer le mois et à nourrir tes enfants. Il y a de la science là-dedans ! Même si elles n’ont pas eu l'opportunité d'aller à l'école, elles ont la science. Elles ne peuvent peut-être pas dire combien de grammes, de minutes, de secondes, mais elles savent le faire parfaitement, et ça, c’est sérieux !

    ► Pour suivre la cheffe Maria Nicolau :

    - Site internet Maria Nicolau

    - Instagram

    - Chroniques sur radio Catalunya

    - Grandmas Project, une websérie collaborative, de la cuisine et des grands-mères loin du folklore, notamment dans « ce lapin ivre ».

    Programmation musicale :

    - « Free » – Prince

    - « Tatuaje » – Concha Piquer Zarzuela.

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    29 分
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