• Le journaliste Kiady Arivony Razafiarison déplore le manque de moyens des sportifs malgaches

  • 2024/08/05
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Le journaliste Kiady Arivony Razafiarison déplore le manque de moyens des sportifs malgaches

  • サマリー

  • Pendant toute la durée des Jeux olympiques de Paris, RFI vous emmène à la rencontre de journalistes africains de passage en France pour couvrir l’événement. Regroupés dans le cadre du projet Paris 2024 de CFI (Canal France international), au sein d’une rédaction éphémère, ils sont une quinzaine à produire des articles et sujets à destination de plus de 270 médias africains. Dans ce huitième épisode de la série Regards africains sur les Jeux, le journaliste malgache Kiady Arivony Razafiarison témoigne des fortes inégalités qui existent entre les athlètes en fonction de leurs conditions de préparation.

    Kiady Arivony Razafiarison est journaliste au média en ligne 2424.mg. Ses sujets de prédilection : la politique et le sport. Ce matin-là, il a rendez-vous au pied du Stade France pour un reportage. Sur le chemin, dans la ville de Saint-Denis, il compte le nombre d’athlètes malgaches qualifiés pour les Jeux Olympiques de Paris.

    Madagascar, on a 7 athlètes engagés pour ces Jeux 2024

    Et il observe qu’il est aujourd’hui difficile de faire émerger des sportifs de haut niveau dans son pays…

    À Madagascar, on ne produit presque plus de nouveaux athlètes. Le problème actuellement à Madagascar, c’est le manque de détection des jeunes athlètes. Aujourd’hui en athlétisme, nous n’avons même plus de champions en matière de saut en longueur, de saut en hauteur, de javelot, tout ça. La discipline a presque disparu. Il y a aussi le manque d’infrastructures, qui pénalise fortement la préparation et la progression des athlètes malgaches. Il y a par exemple Jonathan Raharvel qui a critiqué sa préparation… Au lieu de se préparer dans un bassin olympique de 50 mètres, il a préparé les jeux dans un bassin de 25 mètres. Cela a fortement eu raison de sa performance.

    « Il n'y a pas de hasard dans le haut niveau »

    Cette inégalité entre sportifs en fonction des conditions dans lesquelles ils se préparent, il souhaite en parler dans ses reportages. En bas du Stade de France où se déroulent les épreuves d’athlétisme, il retrouve Nicole Ramalalanirina pour une interview filmée. Cette ancienne coureuse de haies franco-malgache a participé à quatre Olympiades : deux sous les couleurs de Madagascar puis deux sous les couleurs de la France. Elle a choisi de rejoindre la fédération française pour avoir plus de moyens et un meilleur encadrement :

    Moi, j'ai pris la décision parce qu’il fallait le faire. Financièrement ça n’a rien à voir, matériellement ça n’a rien à voir. Parce qu’à l’époque, quand j’étais en stage avec mes collègues français, j’étais dans des situations, c’est top : dans des beaux hôtels, je mange bien équilibré, il y a le staff médical qui est tout le temps là. Avec des choses bien planifiées, parce qu’il n’y a pas de hasard dans le haut niveau.

    Nicole Ramalalanirina était arrivée en finale du 100m haies aux Jeux de Sydney en 2000, échouant au pied du podium sous les couleurs de la France. À partir de mercredi prochain, le 7 aout, c’est sa compatriote malgache Sidonie Fiadanantsoa qui prendra la relève sur la même épreuve et qui tentera de décrocher la première médaille olympique de l’histoire de Madagascar. Une course que le journaliste Kiady Arivony Razafiarison suivra de très près !

    À lire aussiLe journaliste camerounais Samuel Biyong, intervieweur humain et passionné

    Suivez toute l'actualité des JO 2024 sur RFI et rfi.fr

    ► Retrouvez le programme complet (calendrier, résultats,...) sur rfi.fr

    ► Canal France International sur Facebook

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あらすじ・解説

Pendant toute la durée des Jeux olympiques de Paris, RFI vous emmène à la rencontre de journalistes africains de passage en France pour couvrir l’événement. Regroupés dans le cadre du projet Paris 2024 de CFI (Canal France international), au sein d’une rédaction éphémère, ils sont une quinzaine à produire des articles et sujets à destination de plus de 270 médias africains. Dans ce huitième épisode de la série Regards africains sur les Jeux, le journaliste malgache Kiady Arivony Razafiarison témoigne des fortes inégalités qui existent entre les athlètes en fonction de leurs conditions de préparation.

Kiady Arivony Razafiarison est journaliste au média en ligne 2424.mg. Ses sujets de prédilection : la politique et le sport. Ce matin-là, il a rendez-vous au pied du Stade France pour un reportage. Sur le chemin, dans la ville de Saint-Denis, il compte le nombre d’athlètes malgaches qualifiés pour les Jeux Olympiques de Paris.

Madagascar, on a 7 athlètes engagés pour ces Jeux 2024

Et il observe qu’il est aujourd’hui difficile de faire émerger des sportifs de haut niveau dans son pays…

À Madagascar, on ne produit presque plus de nouveaux athlètes. Le problème actuellement à Madagascar, c’est le manque de détection des jeunes athlètes. Aujourd’hui en athlétisme, nous n’avons même plus de champions en matière de saut en longueur, de saut en hauteur, de javelot, tout ça. La discipline a presque disparu. Il y a aussi le manque d’infrastructures, qui pénalise fortement la préparation et la progression des athlètes malgaches. Il y a par exemple Jonathan Raharvel qui a critiqué sa préparation… Au lieu de se préparer dans un bassin olympique de 50 mètres, il a préparé les jeux dans un bassin de 25 mètres. Cela a fortement eu raison de sa performance.

« Il n'y a pas de hasard dans le haut niveau »

Cette inégalité entre sportifs en fonction des conditions dans lesquelles ils se préparent, il souhaite en parler dans ses reportages. En bas du Stade de France où se déroulent les épreuves d’athlétisme, il retrouve Nicole Ramalalanirina pour une interview filmée. Cette ancienne coureuse de haies franco-malgache a participé à quatre Olympiades : deux sous les couleurs de Madagascar puis deux sous les couleurs de la France. Elle a choisi de rejoindre la fédération française pour avoir plus de moyens et un meilleur encadrement :

Moi, j'ai pris la décision parce qu’il fallait le faire. Financièrement ça n’a rien à voir, matériellement ça n’a rien à voir. Parce qu’à l’époque, quand j’étais en stage avec mes collègues français, j’étais dans des situations, c’est top : dans des beaux hôtels, je mange bien équilibré, il y a le staff médical qui est tout le temps là. Avec des choses bien planifiées, parce qu’il n’y a pas de hasard dans le haut niveau.

Nicole Ramalalanirina était arrivée en finale du 100m haies aux Jeux de Sydney en 2000, échouant au pied du podium sous les couleurs de la France. À partir de mercredi prochain, le 7 aout, c’est sa compatriote malgache Sidonie Fiadanantsoa qui prendra la relève sur la même épreuve et qui tentera de décrocher la première médaille olympique de l’histoire de Madagascar. Une course que le journaliste Kiady Arivony Razafiarison suivra de très près !

À lire aussiLe journaliste camerounais Samuel Biyong, intervieweur humain et passionné

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