• Le journaliste ivoirien Ange Kouadio parle de la station Afrique, un symbole d’unité africaine

  • 2024/08/07
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Le journaliste ivoirien Ange Kouadio parle de la station Afrique, un symbole d’unité africaine

  • サマリー

  • Pendant toute la durée des Jeux olympiques de Paris, RFI vous emmène à la rencontre de journalistes africains de passage en France pour couvrir l’événement. Regroupés dans le cadre du projet Paris Médias 2024 de CFI (Canal France International), au sein d’une rédaction éphémère, ils sont une quinzaine à produire des articles et sujets à destination de plus de 270 médias africains et commentent comment ils perçoivent la France et sa capitale à l’heure olympique, parfois avec ironie, mordant ou étonnement. Dans ce douzième épisode, le journaliste ivoirien Ange Kouadio parle de la « Station Afrique » de L'Île-Saint-Denis, le site dédié à la culture africaine ouvert le temps des Jeux olympiques. Un symbole d’unité africaine autant qu’une vitrine touristique selon lui.

    Ange Kouadio est journaliste au quotidien L'Intelligent d'Abidjan. S'il y a bien un lieu qui retient toute son attention depuis qu'il est arrivé à Paris pour couvrir les Jeux olympiques, c'est la station Afrique. Situé à l'Île-Saint-Denis, juste au nord de Paris, ce site éphémère est dédié au sport et à la culture africaine. La Côte d'Ivoire y tient un stand. Ange Kouadio nous fait la visite. « Nous sommes dans le stand ivoirien. On a des produits Made in Côte d'Ivoire. On a ce qu'on appelle à Abidjan du placali, de la farine de manioc fermentée. Plus haut on a du bissap et puis ce qu'on appelle du gari à Abidjan, de la semoule de manioc séchée ».

    Ange Kouadio nous présente Broulaye Diakité, sculpteur et Président des artisans du musée de Grand Bassam. Au milieu des statuettes, des bijoux en os de bœuf ou en bronze, il souhaite montrer les masques ivoiriens et révéler ainsi une part de l'histoire de son pays. « Chez nous en Côte d'Ivoire, à l'époque coloniale, c'est à travers les masques qu'on connaissait notre identité. C'est ce qu'on appelait les masques-passeports. Il y a les masques en miniature et les grands masques que l'on prend pour danser. Les masques en miniature ça montrait l'identité de notre tribu en Côte d'Ivoire. Chaque région avait son masque : ça c'est un masque yaouré, du centre-ouest de la Côte d'Ivoire, ça c'est un masque baoulé, du centre de la Côte d'Ivoire, à partir de Bouaké jusqu'à Yamoussoukro ».

    Un symbole d'unité pour tout le continent

    À côté du stand de la Côte d'Ivoire, la Guinée, le Sénégal ou encore le Mali présentent également leur artisanat et spécialités. Ange Kouadio voit dans ce lieu un symbole d'unité pour tout le continent. « Chaque pays ici dans cette station a pu présenter ce qu'il y a de meilleur, de beau, de sublime en lui. On a ce brassage culturel africain, cette diversité culturelle que l'on retrouve dans les différents stands. On voit l'Afrique rassemblée à la faveur de ces Jeux olympiques ici à Paris. Vous savez que le sport est un facteur d'union, d'unité. Voir les athlètes qui viennent ici à cette station, voir des diplomates arriver à cette station, voir des artistes tel que A'salfo, Tam Sir, Youssou N'Dour, voir également le Libéria célébrer sa fête d'indépendance ici, ça montre que l'Afrique est véritablement unie, ou bien que l'Afrique a envie de vivre cette union-là pour une Afrique forte ».

    Lieu de rendez-vous des diasporas africaines les soirs de concert, la station Afrique accueille aussi des visiteurs du monde entier. Depuis le début des Jeux olympiques, des Japonais, des Américains, des Polonais ou encore des Irlandais ont ainsi découvert ou redécouvert toute la richesse du patrimoine culturel africain.

    Suivez toute l'actualité des JO 2024 sur RFI et rfi.fr

    ► Retrouvez le programme complet (calendrier, résultats,...) sur rfi.fr

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あらすじ・解説

Pendant toute la durée des Jeux olympiques de Paris, RFI vous emmène à la rencontre de journalistes africains de passage en France pour couvrir l’événement. Regroupés dans le cadre du projet Paris Médias 2024 de CFI (Canal France International), au sein d’une rédaction éphémère, ils sont une quinzaine à produire des articles et sujets à destination de plus de 270 médias africains et commentent comment ils perçoivent la France et sa capitale à l’heure olympique, parfois avec ironie, mordant ou étonnement. Dans ce douzième épisode, le journaliste ivoirien Ange Kouadio parle de la « Station Afrique » de L'Île-Saint-Denis, le site dédié à la culture africaine ouvert le temps des Jeux olympiques. Un symbole d’unité africaine autant qu’une vitrine touristique selon lui.

Ange Kouadio est journaliste au quotidien L'Intelligent d'Abidjan. S'il y a bien un lieu qui retient toute son attention depuis qu'il est arrivé à Paris pour couvrir les Jeux olympiques, c'est la station Afrique. Situé à l'Île-Saint-Denis, juste au nord de Paris, ce site éphémère est dédié au sport et à la culture africaine. La Côte d'Ivoire y tient un stand. Ange Kouadio nous fait la visite. « Nous sommes dans le stand ivoirien. On a des produits Made in Côte d'Ivoire. On a ce qu'on appelle à Abidjan du placali, de la farine de manioc fermentée. Plus haut on a du bissap et puis ce qu'on appelle du gari à Abidjan, de la semoule de manioc séchée ».

Ange Kouadio nous présente Broulaye Diakité, sculpteur et Président des artisans du musée de Grand Bassam. Au milieu des statuettes, des bijoux en os de bœuf ou en bronze, il souhaite montrer les masques ivoiriens et révéler ainsi une part de l'histoire de son pays. « Chez nous en Côte d'Ivoire, à l'époque coloniale, c'est à travers les masques qu'on connaissait notre identité. C'est ce qu'on appelait les masques-passeports. Il y a les masques en miniature et les grands masques que l'on prend pour danser. Les masques en miniature ça montrait l'identité de notre tribu en Côte d'Ivoire. Chaque région avait son masque : ça c'est un masque yaouré, du centre-ouest de la Côte d'Ivoire, ça c'est un masque baoulé, du centre de la Côte d'Ivoire, à partir de Bouaké jusqu'à Yamoussoukro ».

Un symbole d'unité pour tout le continent

À côté du stand de la Côte d'Ivoire, la Guinée, le Sénégal ou encore le Mali présentent également leur artisanat et spécialités. Ange Kouadio voit dans ce lieu un symbole d'unité pour tout le continent. « Chaque pays ici dans cette station a pu présenter ce qu'il y a de meilleur, de beau, de sublime en lui. On a ce brassage culturel africain, cette diversité culturelle que l'on retrouve dans les différents stands. On voit l'Afrique rassemblée à la faveur de ces Jeux olympiques ici à Paris. Vous savez que le sport est un facteur d'union, d'unité. Voir les athlètes qui viennent ici à cette station, voir des diplomates arriver à cette station, voir des artistes tel que A'salfo, Tam Sir, Youssou N'Dour, voir également le Libéria célébrer sa fête d'indépendance ici, ça montre que l'Afrique est véritablement unie, ou bien que l'Afrique a envie de vivre cette union-là pour une Afrique forte ».

Lieu de rendez-vous des diasporas africaines les soirs de concert, la station Afrique accueille aussi des visiteurs du monde entier. Depuis le début des Jeux olympiques, des Japonais, des Américains, des Polonais ou encore des Irlandais ont ainsi découvert ou redécouvert toute la richesse du patrimoine culturel africain.

Suivez toute l'actualité des JO 2024 sur RFI et rfi.fr

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