• Menaces sur l’information

  • 著者: RFI
  • ポッドキャスト

Menaces sur l’information

著者: RFI
  • サマリー

  • Chaque année, la liberté de la presse est soumise à une pression croissante à travers le monde. Selon le dernier rapport de l'ONG Reporter sans Frontière, publié en mai 2024, plus de la moitié de la population mondiale vit dans des environnements extrêmement hostiles à la liberté d'expression journalistique, où exercer ce métier représente un danger pour la vie et la liberté. Pour illustrer ce constat alarmant, la chronique « Menaces sur l'Information » vous invite à découvrir les défis auxquels sont confrontés les journalistes dans le monde, à travers des portraits de ceux qui ont affronté la répression de la liberté d'expression et qui y ont parfois laissé la vie. Chaque récit met en lumière les enjeux cruciaux de notre époque pour une presse libre et indépendante.

    Diffusion : tous les samedis à 6h17, 7h53 et 18h17 TU.

    France Médias Monde
    続きを読む 一部表示

あらすじ・解説

Chaque année, la liberté de la presse est soumise à une pression croissante à travers le monde. Selon le dernier rapport de l'ONG Reporter sans Frontière, publié en mai 2024, plus de la moitié de la population mondiale vit dans des environnements extrêmement hostiles à la liberté d'expression journalistique, où exercer ce métier représente un danger pour la vie et la liberté. Pour illustrer ce constat alarmant, la chronique « Menaces sur l'Information » vous invite à découvrir les défis auxquels sont confrontés les journalistes dans le monde, à travers des portraits de ceux qui ont affronté la répression de la liberté d'expression et qui y ont parfois laissé la vie. Chaque récit met en lumière les enjeux cruciaux de notre époque pour une presse libre et indépendante.

Diffusion : tous les samedis à 6h17, 7h53 et 18h17 TU.

France Médias Monde
エピソード
  • Couvrir la guerre au Soudan: un exercice périlleux pour les journalistes
    2025/04/19

    À l’occasion de la Conférence humanitaire internationale pour le Soudan et les pays voisins, qui a eu lieu ce 15 avril à Londres, des journalistes soudanais se sont insurgés pour demander que des mesures soient mises en place pour leur sécurité. Ils dénoncent le trop peu d’attention médiatique et politique dont bénéficie la guerre au Soudan et alertent sur l’importance du rôle des journalistes restés sur place pour continuer à couvrir la guerre. Ils sont parfois pris pour cible et très souvent intimidés par les deux camps opposés dans la guerre. Ceux qui sont restés dans le pays se cachent souvent pour pouvoir travailler. La majorité travaille désormais depuis l'étranger.

    À lire aussiLe Soudan cherche à échapper à l'oubli médiatique

    À lire aussiSoudan: après deux ans de guerre, les belligérants campent toujours sur leurs positions

    続きを読む 一部表示
    3 分
  • Bülent Kiliç, photojournaliste arrêté en Turquie: «Travailler en zone de guerre est plus facile qu’à Istanbul»
    2025/04/12

    En Turquie, l’opposition continue de se mobiliser pour dénoncer l’arrestation du maire d’Istanbul et la dérive autoritaire du pouvoir de Recep Tayip Erdogan. La répression des manifestations a aussi ciblé des journalistes. Une chaîne de télévision turque (Sözcü TV) proche de l'opposition a été condamnée à 10 jours de suspension de ses programmes pour « incitation du public à la haine et à l'hostilité ». Rencontre avec le photoreporter turc Bülent Kiliç qui nous raconte son arrestation et sa détention. Près de 1900 personnes ont été arrêtées depuis le début du mouvement.

    Le 24 mars dernier, Bülent Kiliç est encore dans son lit lorsque la police frappe à sa porte. « À 6 h du matin, la police a sonné à ma porte. Le premier policier qui m’a parlé était poli, et il ne connaissait même pas la raison de mon arrestation. Ils ne m'ont rien dit. Mais moi, je connaissais la raison. Et puis… quand je suis arrivé au commissariat, on m’a enfin donné un motif officiel. Ils m'ont dit que j’étais allé à la manifestation en tant que manifestant, en tant que participant ».

    Le photojournaliste turc de 46 ans est reconnu dans son pays comme à l’étranger. Il a notamment travaillé pour l’AFP et a été récompensé du Prix Pulitzer en 2014.

    La veille de son arrestation, il couvrait une manifestation interdite

    La police ne pouvait pas l’ignorer. C’est donc sous un faux prétexte qu’il est arrêté, en même temps que sept autres journalistes. « Ensuite, ils nous ont emmenés au sous-sol du commissariat de police. Ce n'était pas facile, car on m’a obligé à dormir par terre, à côté des toilettes, pendant une nuit. C’était assez pénible pour moi. Ensuite, nous sommes allés dans une première prison, puis dans une deuxième… et le quatrième jour, nous avons été libérés ».

    À lire aussiManifestations en Turquie: le gouvernement accentue la répression et fustige des «provocateurs»

    « Nous sommes dans un autre monde maintenant »

    Libéré grâce à la pression internationale, Bülent Kiliç n’est pas retourné photographier les opposants au pouvoir turc. « Non, non, non… je n’y vais pas. Je n’y suis pas retourné… Je veux faire attention à l’endroit où je mets les pieds, vous savez. C’est un nouveau monde. Le pouvoir a franchi une nouvelle étape, et moi, je dois être prudent, parce que je dois travailler. Ce n’est pas agréable. Ils m’ont arrêté pendant quatre jours. J’ai perdu deux contrats et ce n’est pas facile pour moi.

    Travailler en zone de guerre est plus facile pour moi aujourd’hui que de travailler à Istanbul. Au moins, je sais que personne ne viendra m’arrêter pour me dire : "Hé, tu viensde prendre des photos" ? »

    Bülent Kiliç est parti pour le Liban, puis laSyrie, sans savoir s’il pourra un jour exercer son métier en Turquie sans risquer la prison.

    À lire aussiVisa pour l’image récompense un reportage sur les réfugiés syriens

    続きを読む 一部表示
    2 分
  • Médias en Serbie: entre propagande et désinformation
    2025/04/05

    Sous le régime autocrate d’Aleksandar Vucic, la Serbie ne cesse de reculer dans tous les classements internationaux. La liberté de la presse n’y échappe pas. En treize ans de règne, le président populiste a méthodiquement mis sous sa coupe tous les médias.

    Seuls environ 10% des Serbes ont accès à des chaînes indépendantes, mais payantes, tandis que plus des trois quarts des citoyens s’informent via des chaînes autorisées à émettre sur tout le territoire et étroitement contrôlées par le gouvernement qui utilise des tactiques d’intimidation. « Le pays est devenu un "désert de l’information". L’écrasante majorité des médias, radio, télévision ou presse diffusent de la propagande ou de la désinformation. Deux tabloïds pro-gouvernementaux ont consacré en un an, 260 de leurs Une, à une menace de guerre, entretenant ainsi la peur et le souhait d’un "leader fort". Autre exemple, dans les 17 premiers jours de l’année, Aleksandar Vucic s’est adressé à la Nation durant 18 heures, auxquelles il faut ajouter 10 heures de programmes positifs ou neutres le concernant », raconte Branko Cecen, journaliste.

    La RTS, cœur des critiques et instrument du pouvoir

    L’un des points noirs qui concentrent toutes les tensions ces derniers mois, c’est la RTS, la télévision publique, adepte de la censure. « Ici, vous n’avez pas de chaînes objectives. Même la RTS, qui est censée être un média de service public, relaie de la désinformation, que le mouvement de contestation étudiant par exemple vise à détruire l’État, à créer le chaos ou l’anarchie, ce qui est totalement irresponsable. La mission de la RTS n’est pas au service des citoyens, mais du pouvoir. Et le problème c’est que selon certaines études, la RTS continue d’être le média le plus crédible dans la population », explique Aleksandra Nikolajevic, maître de conférences à la faculté de philosophie de Nis.

    Un contrôle sécuritaire jusque dans les rédactions

    L’instrumentalisation des médias, qu’ils soient publics ou privés est une spécialité de l’actuel président, ancien ministre de l’Information sous Milosevic. Selon Branko Cecen, Vucic œuvre depuis au moins dix ans à verrouiller les médias par crainte d’un renversement. « La rédaction de la RTS est triée sur le volet, les journalistes se plient à la propagande. En ce moment, la chaîne abrite plus de policiers que de salariés. Des agents des renseignements surveillent le bâtiment prêt à intervenir, et en cas de contestation, prêts à suspendre, licencier ou éloigner des journalistes des programmes d’information ».

    Discrédité ou boycotté par les médias traditionnels, le mouvement étudiant pro-démocratie et anti-corruption, s’est tourné vers les réseaux sociaux. Grâce à leurs actions menées dans tout le pays, ils jouissent aujourd’hui du soutien de près de 80% de la population.

    À lire aussiSerbie: des étudiants se mobilisent contre la «propagande» d'une télévision pro-Vucic

    続きを読む 一部表示
    2 分

Menaces sur l’informationに寄せられたリスナーの声

カスタマーレビュー:以下のタブを選択することで、他のサイトのレビューをご覧になれます。