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サマリー
あらすじ・解説
Le parcours d’Olivier Lapidus est marqué par une recherche constante d’innovation. La lumière est un élément fondamental dans son travail, influençant ainsi tant sa production textile que ses pièces de design. Ses créations allient technologie et esthétique, tout en étant guidées par des valeurs écologiques. Olivier Lapidus cherche à fusionner art, luxe et éco-responsabilité. Pour la seconde édition du Salon professionnel de l’hôtellerie de luxe « Les places d’or », Olivier Lapidus présente un espace éphémère. Inédit et immersif, ce lieu est imaginé́ pour incarner l’essence du luxe contemporain, alliant design, innovation technologique et engagement écologique.Le design, pour moi, c’est la vie qui va avec la mode. C’est assez naturel.Olivier Lapidus, designerLa création, c’est une paresse intellectuelle. Je suis paresseux. Je n’ai vu de ma vie, enfant, que des créateurs, mon père Ted Lapidus. Je revis ces années de formation qui, pour moi, ont été uniquement des années d’observation, observation de parents absolument incroyables et observation de toute cette époque qui, pour moi, est un paradis perdu.Olivier Lapidus, designer et héritier d’une tradition familiale dans le domaine de la mode, a fait des allers-retours professionnels entre le textile et le design. Né à Neuilly-sur-Seine, il a fait des études littéraires, puis suivi une formation à la Chambre syndicale de la couture. Après son diplôme, sa première collaboration avec Pierre Balmain le conduit pendant quatre ans au Japon. À son retour en France, il intègre la maison de couture familiale, Lapidus. En 2000, il part en Chine. Après son retour à Paris, contraint par la crise sanitaire du Covid, il se tourne vers le design d’intérieur. Son travail s’articule autour de l’innovation technologique et du design durable, intégrant des matériaux écologiques. L’écologie est donc au cœur de sa démarche créative, cherchant à allier esthétisme et responsabilité. Son inspiration vient en partie de l’insouciance de son enfance et de son attirance pour la lumière.« Dans le process de création, j’ai un archétype très ancien qui vient des années 1960/70, quand j’avais dix ans et où mon œil s’est formé. Ce que je ressens de ces années de mon enfance, quelque part, c’est l’insouciance, c'est-à-dire “sky is the limit”, tout est possible. Et puis ces visions incroyables, quand vous croisez, John Lennon ou d’autres, vous prenez quelque chose. Les gens qui ont du talent vous en donnent, ne serait-ce que par leur présence. Il se passe quelque chose. Les ateliers, le fait d’aller dès l’âge de 2/3 ans couper des petits morceaux de tweed sous les tables des tailleurs qui étaient légion chez mon père. Et puis les défilés, ma maman défilait quand j’étais dans son ventre, donc, je pense que dans la profession, je dois être le plus jeune à assister à un défilé. Et puis après, je l’ai vue, elle posait d’ailleurs pour Dior pour des bijoux. J’ai vu des photos d’elle. Ce Paris-là reste pour moi une source d’inspiration inépuisable et en même temps des images, des flashs que j’ai et parfois que je retrouve au détour d’une robe, d’un meuble, d’un sac. »Olivier Lapidus a toujours intégré l’audace et la technologie dans ses créations. « L’axe que j’ai choisi a été l’innovation. Comment mettre autour d’une table un artisan, un chercheur et un financier ? Parce qu’il faut de l’argent pour payer la couture. Je déposais pratiquement un brevet par défilé. Avec les établissements Brochier, les textiles lumineux, des robes qui s’allument et qui aujourd’hui soignent la jaunisse du nourrisson en milieu hospitalier, m’avait appris ce mot merveilleux, la transversalité industrielle. C’est comment d'anciens métiers deviennent de nouveaux métiers. Par exemple, fibre de verre et fibre de carbone sont nés des métiers à tisser. Nous avons remplacé le fil de soie par un fil carbone de verre et c’est comme cela que sont nés les coques de Formule 1, par exemple. Cette transversalité, j’en ai joué pendant mes années couture, avec les téléphones intégrés dans les vêtements, les vêtements avec des panneaux solaires, des fibres écologiques à l’époque, je vous parle bien avant que cela ne devienne à la mode. Je me suis amusé pendant toutes ces années avec le CNRS, le Centre national de recherche scientifique, avec le CEA, le Commissariat à l’énergie atomique, avec d’autres laboratoires français et des artisans à créer cette mode, mais avec un angle qui était quand même un angle particulier puisque c’est le côté technologique qui ne plaisait pas forcément. Avant l’arrivée de l’iPhone, beaucoup pensaient que le luxe ne pouvait pas être technologique. »Pour Olivier Lapidus, l’écologie est au cœur de son métier en utilisant des matières recyclées et ...