• 100 % création

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100 % création

著者: RFI
  • サマリー

  • Mode, accessoires, décoration, stylisme, design. Dans la chronique 100 % création de Maria Afonso, RFI vous fait découvrir l’univers de créateurs. Venez écouter leur histoire, leur parcours, leurs influences, leur idée de la mode chaque dimanche à 04h53, 6h55 et 12h54 TU vers toutes cibles.

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あらすじ・解説

Mode, accessoires, décoration, stylisme, design. Dans la chronique 100 % création de Maria Afonso, RFI vous fait découvrir l’univers de créateurs. Venez écouter leur histoire, leur parcours, leurs influences, leur idée de la mode chaque dimanche à 04h53, 6h55 et 12h54 TU vers toutes cibles.

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エピソード
  • Olivier Lapidus: l’innovation et l'artisanat au service du luxe
    2024/11/23
    Le parcours d’Olivier Lapidus est marqué par une recherche constante d’innovation. La lumière est un élément fondamental dans son travail, influençant ainsi tant sa production textile que ses pièces de design. Ses créations allient technologie et esthétique, tout en étant guidées par des valeurs écologiques. Olivier Lapidus cherche à fusionner art, luxe et éco-responsabilité. Pour la seconde édition du Salon professionnel de l’hôtellerie de luxe « Les places d’or », Olivier Lapidus présente un espace éphémère. Inédit et immersif, ce lieu est imaginé́ pour incarner l’essence du luxe contemporain, alliant design, innovation technologique et engagement écologique.Le design, pour moi, c’est la vie qui va avec la mode. C’est assez naturel.Olivier Lapidus, designerLa création, c’est une paresse intellectuelle. Je suis paresseux. Je n’ai vu de ma vie, enfant, que des créateurs, mon père Ted Lapidus. Je revis ces années de formation qui, pour moi, ont été uniquement des années d’observation, observation de parents absolument incroyables et observation de toute cette époque qui, pour moi, est un paradis perdu.Olivier Lapidus, designer et héritier d’une tradition familiale dans le domaine de la mode, a fait des allers-retours professionnels entre le textile et le design. Né à Neuilly-sur-Seine, il a fait des études littéraires, puis suivi une formation à la Chambre syndicale de la couture. Après son diplôme, sa première collaboration avec Pierre Balmain le conduit pendant quatre ans au Japon. À son retour en France, il intègre la maison de couture familiale, Lapidus. En 2000, il part en Chine. Après son retour à Paris, contraint par la crise sanitaire du Covid, il se tourne vers le design d’intérieur. Son travail s’articule autour de l’innovation technologique et du design durable, intégrant des matériaux écologiques. L’écologie est donc au cœur de sa démarche créative, cherchant à allier esthétisme et responsabilité. Son inspiration vient en partie de l’insouciance de son enfance et de son attirance pour la lumière.« Dans le process de création, j’ai un archétype très ancien qui vient des années 1960/70, quand j’avais dix ans et où mon œil s’est formé. Ce que je ressens de ces années de mon enfance, quelque part, c’est l’insouciance, c'est-à-dire “sky is the limit”, tout est possible. Et puis ces visions incroyables, quand vous croisez, John Lennon ou d’autres, vous prenez quelque chose. Les gens qui ont du talent vous en donnent, ne serait-ce que par leur présence. Il se passe quelque chose. Les ateliers, le fait d’aller dès l’âge de 2/3 ans couper des petits morceaux de tweed sous les tables des tailleurs qui étaient légion chez mon père. Et puis les défilés, ma maman défilait quand j’étais dans son ventre, donc, je pense que dans la profession, je dois être le plus jeune à assister à un défilé. Et puis après, je l’ai vue, elle posait d’ailleurs pour Dior pour des bijoux. J’ai vu des photos d’elle. Ce Paris-là reste pour moi une source d’inspiration inépuisable et en même temps des images, des flashs que j’ai et parfois que je retrouve au détour d’une robe, d’un meuble, d’un sac. »Olivier Lapidus a toujours intégré l’audace et la technologie dans ses créations. « L’axe que j’ai choisi a été l’innovation. Comment mettre autour d’une table un artisan, un chercheur et un financier ? Parce qu’il faut de l’argent pour payer la couture. Je déposais pratiquement un brevet par défilé. Avec les établissements Brochier, les textiles lumineux, des robes qui s’allument et qui aujourd’hui soignent la jaunisse du nourrisson en milieu hospitalier, m’avait appris ce mot merveilleux, la transversalité industrielle. C’est comment d'anciens métiers deviennent de nouveaux métiers. Par exemple, fibre de verre et fibre de carbone sont nés des métiers à tisser. Nous avons remplacé le fil de soie par un fil carbone de verre et c’est comme cela que sont nés les coques de Formule 1, par exemple. Cette transversalité, j’en ai joué pendant mes années couture, avec les téléphones intégrés dans les vêtements, les vêtements avec des panneaux solaires, des fibres écologiques à l’époque, je vous parle bien avant que cela ne devienne à la mode. Je me suis amusé pendant toutes ces années avec le CNRS, le Centre national de recherche scientifique, avec le CEA, le Commissariat à l’énergie atomique, avec d’autres laboratoires français et des artisans à créer cette mode, mais avec un angle qui était quand même un angle particulier puisque c’est le côté technologique qui ne plaisait pas forcément. Avant l’arrivée de l’iPhone, beaucoup pensaient que le luxe ne pouvait pas être technologique. »Pour Olivier Lapidus, l’écologie est au cœur de son métier en utilisant des matières recyclées et ...
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  • De Lomé à Toulouse, le parcours inspirant de Kossi Homawoo, avec Chako Design
    2024/11/16
    Dans ses œuvres, Kossi Homawoo valorise les savoir-faire artisanaux du Togo. Il renouvelle les formes traditionnelles en créant des luminaires et du mobilier pour les amoureux de la décoration. Son engagement est à la fois social et artistique. Il a développé un atelier de production à Lomé pour décliner ses collections de luminaires, chaises ou fauteuils tout en fournissant des emplois à des artisans locaux. La création, c'est ma vie, qu'elle soit mienne ou d'autres artistes, que ferions-nous sans ? Pour moi, c'est l'essence de la vie.Kossi Homawoo fondateur de Chako Design « Chako pour Charlotte et Kossi. Avec Charlotte, la maman de mes aînés, nous avons fusionné nos deux prénoms et cela sonnait bien, Chako. » Kossi Homawoo est né au Zaïre (aujourd’hui la République démocratique du Congo), d’un père ghanéen et d’une mère béninoise. Il a grandi au Togo, poursuivi des études en gestion et comptabilité en France, puis une reconversion dans le domaine artistique. Après avoir ouvert des galeries à Paris, il s'installe à Toulouse où il développe ses activités de créateur de luminaires et de mobilier. Bien qu'autodidacte, il s'appuie sur ses compétences techniques et sa capacité à travailler en étroite collaboration avec des artisans togolais pour concrétiser ses idées. « J'ai toujours eu envie de développer quelque chose chez moi (au Togo) et comme je payais plutôt bien mes artisans, il y en avait plein qui venaient, donc nous avons créé l'atelier. Nous faisions du luminaire. Au bout de deux ans, l’un des plus gros distributeurs de décoration français, voire européen, nous a commandé 4 000 abat-jours que nous avons faits au Togo. » « Pendant que j'étais au Togo, j'ai créé mon premier mobilier, la Love Chair. Je suis autodidacte. Avec un monsieur qui travaille le fer, je lui ai dessiné mon mobilier. Trois jours après, il me l'a apporté. Il y avait aussi un jeune tresseur dans ma rue à qui j'ai demandé de tresser. J'ai été pris de passion pour le mobilier. J'ai élargi mes recherches. J'ai voulu voir ce qu'il y avait derrière. Un siège, souvent, c'est personnel, nous avons notre âme dedans. Cela m'a donné envie d'aller plus loin, j'ai dessiné d'autres mobiliers, d'autres fauteuils. »Au-delà de sa propre pratique créative, Kossi Homawoo s'investit dans la promotion d'artistes africains et de la diaspora à travers des initiatives comme le regroupement Les Arteurs. « Les Arteurs, c'est l'ouverture sur tout le reste, c'est de pouvoir présenter le must, les créations les plus originales de l'Afrique au monde. Tous les créateurs de sensibilité africaine, même des Français, des Européens, des Américains, qui créent des choses à partir des matériaux et du design africain. Les artistes d'"Arteurs" je les rencontre sur les réseaux sociaux, ils nous permettent de toucher le monde entier. »Ce créateur togolais aime expérimenter une grande variété de matériaux, alliant des techniques traditionnelles et des approches innovantes. Cette diversité lui permet de donner forme à ses idées. « Je chine, j'achète du papier. Il y a des papiers que j'utilise au bout de 15 ou 20 ans, je les achète, les collectionne et quand je suis sur ma table de travail, à un moment cela m'inspire et je peux m'en servir. J'aime le fer et le bois, mais cela demande une maîtrise, une connaissance que je ne maitrise pas. J'ai essayé, j'ai pris des cours de sculpture, des cours de soudure, mais la vie que je mène, ma condition ne me permet pas de le faire. Il faut avoir de l'espace, de la patience, de la maîtrise, passer du temps dans un atelier. Moi, j'ai la chance d'avoir tout près de chez moi un atelier, où je fais fabriquer mes structures. Après, je les habille, j'introduis mes dessins dans beaucoup de luminaires. Évidemment, c'est là où l'imagination et le matériau entre en scène. » Kossi Homawoo avance aussi à l’instinct. « Je pense que je suis en mode travail tout le temps. Je passe devant un magasin, je me dis "cette boutique est belle, j’y verrais bien mon luminaire ou le mobilier d’un artisan dont je fais la promotion”. Je vais y rentrer. Et il m'est arrivé souvent d’entendre "Non monsieur, nous ne faisons pas de l'ethnique !” Cela ne veut rien dire, l'ethnique. Dans mes créations, je ne fais pas de l'ethnique, je ne fais pas que des objets qui ressemblent aux Togolais ou aux Africains ou aux Sénégalais, non ! C'est réducteur. Cela fait 40 ans que je suis en France, quand je voyage, je vais aux États-Unis. Il y a des choses que je vois qui me plaisent. Dans mes créations, il y a ma sensibilité africaine qui ressort et c’est tant mieux. »Retrouvez tous les épisodes de 100% Création sur : Apple Podcast Castbox Deezer Google Podcast Podcast Addict Spotify ou toute autre plateforme via le flux RSS....
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    6 分
  • Sport, design et éthique: l'aventure de Picture avec Julien Durand
    2024/11/09
    Julien Durand est un passionné de sport. Il a fondé, avec deux de ses amis d’enfance Vincent André et Jérémy Rochette, Picture, une marque de vêtements techniques pour les activités de plein air. Ils incarnent une nouvelle génération d'entrepreneurs qui allie passion et conscience sociale. Grâce à Picture, Julien Durand veut contribuer à changer la manière dont les vêtements techniques sont conçus, produits et consommés. Selon Julien Durand, l'aventure en plein air peut aller de pair avec une responsabilité éthique, tout en inspirant des générations futures à s'engager pour un monde plus durable : « Ce qui continue de nous inspirer, c'est de continuer d'être passionnés des produits que nous développons. C'est notre "lifestyle". Cela nous donne aussi plein d'idées pendant que nous pratiquons ensemble. C'est ce côté communautaire qui continue d'alimenter la créativité, parce que nous sommes ensemble, parce que nous voyons que l'arrière de la veste ne tombe pas parfaitement et qu'il faut retravailler la coupe. »« Le mot Picture (Image en français) était intéressant puisqu'il est anglicisé, avec deux syllabes facilement mémorisables, explique le co-fondateur de la marque. Il veut dire quelque chose dans plusieurs langues. Il est reconnu par les Allemands, les Anglais évidemment, les Français. C'est presque un nom commun. Ce mot nous a plu parce qu'il y avait toute la dimension de la photographie artistique derrière l'image sur laquelle nous pouvions jouer et donc, travailler autour de la marque autour d'univers créatifs. »Julien Durand est né et a grandi à Clermont-Ferrand, dans le centre de la France. Après avoir obtenu son diplôme en sciences et techniques des activités physiques et sportives (STAPS), il réalise que sa voie n'est pas celle de l'enseignement du sport traditionnel. Avec sa passion pour la montagne, le ski, le snowboard, le skate ou encore le rugby, il s'oriente vers le management sportif. Après avoir travaillé pour de grandes entreprises, il ressent le besoin de donner du sens à son travail :« Oui, nous gagnions très bien notre vie. Les équipes étaient géniales, il y avait une atmosphère sympathique et c'était plaisant de travailler. Par contre, moi, j'avais peu de sens dans mon travail. Depuis notre plus tendre enfance, avec Vincent, nous avions toujours fait du skate, du snowboard ensemble, nous avions monté nos petits t-shirts qui étaient finalement le reflet de notre communauté des petits athlètes que nous étions. Un soir, j'appelle Jérémy, je lui dis : "Est-ce que cela te dirait de monter cette marque à laquelle nous avons souvent pensé ?" Il me dit : ''Si je suis architecte, c'est parce que tout le monde est architecte dans la famille. Par contre, s'il y a un truc qui me tient à cœur, c'est que tout ce que nous ferons si nous faisons cette marque, doit être en bio, recyclé, éthique et écologique. Et si ce n'est pas fait de cette manière pour l'intégralité de nos actions, nous ne le faisons pas.'' »« Nous sommes partis avec ce positionnement très radical par rapport à l'engagement et une patte graphique et architecturale, que Jeremy était capable d'amener avec son background d'architecte et pas de fashion designer, qui était en rupture avec les codes classiques du moment. Avec beaucoup de couleurs, avec des inspirations de l'architecture du post modernisme, avec des ''color block fort'' et nous avons cassé les codes en nous lançant sur le marché. » Avec ses amis d'enfance, Jérémy Rochette et Vincent André, ils lancent en 2008 une marque qui reflète leurs valeurs communes : l'engagement éthique et l'amour pour les sports de glisse. Leur approche casse les codes de l'industrie textile traditionnelle et met aussi l'accent sur un design innovant :« Chez Picture, nous avons toujours su casser les codes, ne pas copier et ne pas faire comme tout le monde. Sur des produits qui peuvent paraître standardisés, nous avons toujours réussi à amener une petite touche design différente qui peut être liée soit à la couleur en dehors des tendances, mais qui reste originale. C'est un petit détail que nous allons mettre sur une veste, une petite tirette très spécifique qui fait que, dans le rayon, même s'il y a trois vestes noires étanches, type Gore-Tex, la nôtre aura une petite touche attractive et originale. Après, cela plaît ou pas, mais le design ne laisse pas indifférent. »« Mais par contre, en termes d'éthique de marque, de message, de marque novateur, nos "haters" ne dénigrent pas la marque, et demain, seront peut-être des "lovers". La marque s'est aussi assagie à travers les âges. En 2010, nous étions connus pour des couleurs extrêmement tranchées : bleue, jaune, vert. Aujourd'hui, c'est différent, parce que nous avons aussi vieilli et que nous avons toujours fait des vêtements qui nous correspondent. C'est pour cela que nous avons recruté des équipes de...
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