• Questions d'environnement

  • 著者: RFI
  • ポッドキャスト

Questions d'environnement

著者: RFI
  • サマリー

  • La Terre est en surchauffe, l’ensemble du vivant chaque jour plus menacé et la science très claire : les activités humaines sont responsables de cette situation. Le temps compte pour agir afin de préserver nos conditions de vie sur la planète. Quels sont les bouleversements en cours ? Comment les décrypter ? Et quelles sont les solutions pour enrayer cette dégradation, pour adapter nos modes de vie et nos infrastructures au changement du climat, pour bâtir un avenir plus durable pour tous ? À tour de rôle, les spécialistes environnement de la rédaction de RFI ouvrent la fenêtre sur notre monde en pleine mutation.

    France Médias Monde
    続きを読む 一部表示

あらすじ・解説

La Terre est en surchauffe, l’ensemble du vivant chaque jour plus menacé et la science très claire : les activités humaines sont responsables de cette situation. Le temps compte pour agir afin de préserver nos conditions de vie sur la planète. Quels sont les bouleversements en cours ? Comment les décrypter ? Et quelles sont les solutions pour enrayer cette dégradation, pour adapter nos modes de vie et nos infrastructures au changement du climat, pour bâtir un avenir plus durable pour tous ? À tour de rôle, les spécialistes environnement de la rédaction de RFI ouvrent la fenêtre sur notre monde en pleine mutation.

France Médias Monde
エピソード
  • Stars et climat: à quoi sert Leonardo DiCaprio?
    2025/03/31
    L'acteur phare de Titanic devrait signer aujourd'hui le manifeste pour les océans publié lors du sommet SOS Océan, organisé à Paris par Emmanuel Macron. Un message vidéo sera aussi lu par une autre vedette d'Hollywood, Harrison Ford. Mais quelle est l'influence réelle des célébrités qui s'engagent dans la lutte contre le réchauffement climatique ? Sa venue à Paris fut un temps espérée. Mais ce n'est finalement que par sa signature au bas d'un manifeste que Leonardo DiCaprio sera présent au sommet SOS Océan organisé hier soir et ce matin à Paris par Emmanuel Macron, quelques mois avant que Nice, dans le sud de la France, n'accueille en juin la 3e Conférence des Nations unies sur les océans (UNOC). Le « bogosse » de Titanic est l’une des stars les plus engagées pour l'environnement. L'une de ses dernières prises de parole politiques remonte à la présidentielle des États-Unis. Il appelle à voter pour Kamala Harris, et son principal argument contre le climato-négationniste Donald Trump, c'est la planète. « Donald Trump continue de nier les faits. Il a sorti les États-Unis de l’accord de Paris sur le climat et il a fait reculer la protection de l’environnement. Le changement climatique tue la Terre et ruine notre économie », avertit-il dans une vidéo publiée une semaine avant le scrutin.Son engagement en faveur de l'environnement ne date pas d'hier ni de la dernière présidentielle américaine. Il y a plus de 25 ans déjà, il créait une fondation, qui porte son nom, en toute simplicité. Côté cinéma, il a produit plusieurs documentaires consacrés à la crise du climat et de la biodiversité (La 11e heure et Le Déluge). On se souvient aussi de son rôle dans le film Don’t look up, une métaphore sur le déni de la crise climatique. Il jouait un scientifique qui parle dans le vide – et on espère que ce n’est pas le sort de cette chronique.« Se bouger le cul »Autre star annoncée au sommet SOS Océan, un autre acteur américain : Harrison Ford, présent via une vidéo dans laquelle il appelle à l'action contre le changement climatique. « Personne d'autre ne viendra nous sauver. Mettons-nous au travail », devrait dire l'interprète d'Indiana Jones. Un message qu'il assenait déjà il y a deux ans. « Si on ne se bouge pas le cul maintenant, on va perdre cette planète », lançait-il sur France 2 en plein Festival de Cannes.En France, même si on n’a toujours pas de pétrole, on a les actrices Marion Cotillard et Mélanie Laurent pour défendre l'environnement. En 2015, quelques mois avant la COP21 et la signature de l'Accord de Paris, François Hollande les avait embarquées comme super attachées de presse du climat. Pour un président français, comme Emmanuel Macron aujourd'hui, c'est sans doute chic d'avoir des stars à ses côtés, Mais est-ce efficace ? Il y a parfois une petite contradiction entre le discours de ces stars sur la crise climatique, et leurs actes. « À quel moment les célébrités portent-elles un message de sobriété ?, s'interroge le chercheur en sciences politiques Florent Gougou. Leurs déplacements sont tout sauf sobres. Leur style de vie est tout sauf sobre. Un exemple typique de ça, c'est Lewis Hamilton, le champion de Formule 1 qui est végan. Ok, il est végan, très bien, et en même temps il conduit des Formule 1, ces Formule 1 dont on sait qu'elles sont transportées entre chaque Grand prix par des avions ». Les avions, Harrison Ford les adore. Il en possède six, dont un jet privé... Quant à Leonardo DiCaprio, on le voit régulièrement dans la presse people se pavaner sur des yachts qui crament 500 litres de diesel à l’heure. Influence relativeDans une époque où la parole des élites a de moins en moins de poids, l'influence des célébrités doit être relativisée. « L'information sur les connaissances scientifiques liées aux transformations du climat et à la chute de la biodiversité d'une part, l'expérience réelle de ses effets d'autre part, comme le réchauffement des températures pendant l'été ou les tensions sur la ressource, ont bien plus d'effet sur les prises de conscience des individus que l'engagement de telle ou telle célébrité », estime ainsi Florent Gougou, qui a travaillé sur l’opinion publique face à la crise climatique. On imagine qu’Emmanuel Macron adorerait faire un selfie avec Leonardo DiCaprio. Ça fait toujours son petit effet, ça fait parler. La présence de people suscite toujours davantage de reprises médiatiques. Ça fait écrire des papiers. C’est d’ailleurs ce qu’on vient de faire…
    続きを読む 一部表示
    3 分
  • Comment protéger le patrimoine culturel des océans?
    2025/03/27

    Le Conseil de l'Autorité internationale des fonds marins se réunit jusqu'au 28 mars en Jamaïque pour sa session de printemps. L'occasion de poursuivre les négociations sur un code minier. L'AIFM veut le finaliser cette année. Les fonds recèlent des minerais convoités comme le nickel ou le cobalt. Mais leur exploitation fait peser des risques sur une biodiversité encore méconnue. Autre question qui émerge : celle de la protection du patrimoine culturel des océans.

    On ne les visite pas aussi facilement que les monuments terrestres, mais les océans abritent, eux aussi, un héritage culturel : des épaves, des objets anciens tombés de bateaux, des navires coulés et des avions abattus pendant les deux guerres mondiales, par exemple. Le fond de l'Atlantique conserve aussi les traces de siècles de traite des esclaves entre l'Afrique et l'Amérique.

    Or, si scientifiques et ONG alertent depuis longtemps sur les risques que feraient peser l'exploitation minière sur les écosystèmes, le patrimoine culturel est moins souvent mis en avant.

    « Mémoire vivante » des générations passées

    Pourtant, Salim Lahsini, le représentant du Maroc à l'AIFM qui s'exprimait au nom des pays africains, a plaidé lors des débats pour que la protection du patrimoine culturel sous-marin soit « une priorité égale à la protection de la biodiversité marine » car il est « la mémoire vivante des générations » passées, selon des propos rapportés par l’AFP.

    Cette semaine, les représentants de peuples autochtones ont aussi demandé que leur héritage soit reconnu. Et il y a eu des avancées estime Sabine Roux de Bézieux, présidente de la Fondation de la mer : « Il est prévu que si une entreprise qui irait exploiter ces grands fonds marins trouve des restes humains, des objets ou des sites archéologiques, elle doit immédiatement stopper toute son activité et déclarer ses trouvailles à l'AIFM. Alors évidemment, l'inquiétude des peuples autochtones comme des organisations de la société civile, c'est que tout ça, ça va se passer très loin des côtes et à des milliers de mètres de profondeur. La surveillance des activités proprement dites de ces entreprises va donc être extrêmement compliquée à mettre en œuvre », s’inquiète Sabine Roux de Bézieux.

    Océan et spiritualité

    Mais vestiges et restes humains ne sont sans doute pas les plus difficiles à prendre en compte. Plusieurs États ont proposé que la protection soit également accordée au patrimoine « immatériel ». « C'est demandé par toute une série d'îles du Pacifique notamment », ajoute la présidente de la Fondation de la mer. « La Polynésie française a un rapport très fort avec l'océan. On appelle ça le Mana » de l’océan. « C'est l'esprit de l'océan qui fait partie de la culture polynésienne et de nombreux peuples du Pacifique », relate Sabine Roux de Bézieux qui rappelle toutefois que des « projets d'exploitation des grands fonds marins sont venus de Nauru, une île du Pacifique ». Ce petit État espère, en effet, faire entrer des devises par ce biais.

    La protection de l'aspect sacré de cet environnement marin pourrait s'avérer plus difficile à mettre en place. Un groupe de travail mené par la Micronésie demande la création d'un comité spécialisé, notamment composé de représentants de peuples autochtones, comité qui assisterait le conseil de l'AIFM dans sa décision sur un plan d'exploitation.

    La question du patrimoine culturel a été discutée en Conseil en ce mois de mars 2025. Elle devrait, selon Sabine Roux de Bézieux, être rediscutée en juillet quand le Conseil et l'Assemblée générale seront convoqués.

    À lire aussiAu Cap-Vert, des archéologues explorent le patrimoine sous-marin en Afrique [1/3]

    続きを読む 一部表示
    3 分
  • Les microplastiques gênent-ils la croissance des plantes?
    2025/03/26
    La pollution plastique, c'est l'un des fléaux pour l'environnement. Un vrai défi tant le plastique est partout dans nos vies, plus qu'on ne le réalise au quotidien, car les microplastiques et les nanoplastiques sont disséminés dans le sol, l'air et l'eau. Ces petites particules ont un effet encore incertain sur l'évolution des plantes. Ces petits bouts de plastiques qui mesurent moins de « 0,1 micromètre à 5 millimètres », pour les microplastiques selon la définition de l’EFSA, l’Autorité européenne de sécurité des aliments ; et qui mesurent de 0,001 à 0,1 µm pour les nanoplastiques, peuvent se retrouver dans le sol de plusieurs manières. La dégradation de matériels utilisés dans l’agriculture, l’épandage de compost contaminé ne sont que quelques exemples.Une récente étude parue dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences a évalué, à partir de milliers d'observations issues de plus de 150 précédentes études, l’impact de ces microplastiques sur la production agricole. Conclusion : les récoltes de cultures de base comme le blé, le riz et le maïs pourraient être réduites de 4 % et 14 %. L'Asie serait potentiellement la plus touchée.Parmi les explications apportées : une altération de la photosynthèse. Elle pourrait au niveau mondial baisser de 7 % à 12 % chez les plantes terrestres et les algues.Transport de pathogènesMais, ces données sont à prendre avec précaution. Bien qu’elle juge les modèles utilisés pour l’étude « sérieux », Marie-France Dignac, directrice de recherche à l'Inrae, insiste sur le fait que l’impact des microplastiques sur les plantes est un « domaine de recherche assez récent » et qu’il faut encore approfondir les recherches.« Dans la littérature, il y a souvent des avis divergents, note également Filippo Vaccari, doctorant à l'université Catholique du Sacré cœur de Plaisance. Certains chercheurs trouvent des différences au niveau de la physiologie même de la plante, d’autres en trouvent moins. Mais ce qui est établi, c'est que cela modifie les microorganismes au niveau du système racinaire. »Car micro et nanoplastiques côtoient les racines de près. Or, ces petits plastiques viennent avec leur cour. « Dans l'environnement, ils ont tendance à former un biofilm autour d'eux. C'est comme un environnement où les bactéries, les champignons et les microorganismes vivent. Il y a donc des microorganismes qui sont adaptés pour vivre sur le plastique. Dans cet environnement-là, il y a certaines bactéries qui peuvent être pathogènes pour la plante, analyse Filippo Vaccari, coauteur de différents articles sur les microplastiques dans les sols. On sait aussi que ces micros et même nanoplastiques peuvent être véhiculés par le vent, la pluie. Et ils peuvent donc transporter les pathogènes dans la plante ou les mettre en contact avec elle. C'est comme si c'était un véhicule pour entrer dans la plante. »Moins de carbone piégéComme des humains qui ne vont pas bien lorsque le microbiote intestinal est perturbé, cela peut influer sur le fonctionnement des végétaux. Les plantes sont plus susceptibles d'être stressées et d'être moins résilientes. D'autant que ce n'est pas le seul danger que représenteraient ces microplastiques au contact des racines. « Cela peut modifier la porosité, la présence d'eau et d'air dans le sol. Par ailleurs, on sait que ces microplastiques ne sont pas neutres, il y a des substances chimiques associées », souligne avec prudence Marie-France Dignac.Tout cela pourrait bien modifier les services que rend la plante.L’étude publiée dans Proceedings of the National Academy of Sciences tend à montrer que les microplastiques réduisent la production de biomasse. « Cela aurait donc également un impact sur le piégeage de carbone dans l'océan qui est très lié à la photosynthèse des algues marines », analyse la chercheuse. Il existe aussi la possibilité que la modification du cycle de carbone ait un impact sur « le piégeage de carbone dans les sols ».Or, l'absorption de carbone permet de limiter le réchauffement climatique. Par ailleurs, les contacts avec les plantes pourraient être, dans certains cas, une porte d'entrée dans la chaîne alimentaire. Beaucoup de pistes à suivre donc dans ce champ de recherche assez récent.
    続きを読む 一部表示
    3 分

Questions d'environnementに寄せられたリスナーの声

カスタマーレビュー:以下のタブを選択することで、他のサイトのレビューをご覧になれます。