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Questions d'environnement

著者: RFI
  • サマリー

  • La Terre est en surchauffe, l’ensemble du vivant chaque jour plus menacé et la science très claire : les activités humaines sont responsables de cette situation. Le temps compte pour agir afin de préserver nos conditions de vie sur la planète. Quels sont les bouleversements en cours ? Comment les décrypter ? Et quelles sont les solutions pour enrayer cette dégradation, pour adapter nos modes de vie et nos infrastructures au changement du climat, pour bâtir un avenir plus durable pour tous ? À tour de rôle, les spécialistes environnement de la rédaction de RFI ouvrent la fenêtre sur notre monde en pleine mutation.

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あらすじ・解説

La Terre est en surchauffe, l’ensemble du vivant chaque jour plus menacé et la science très claire : les activités humaines sont responsables de cette situation. Le temps compte pour agir afin de préserver nos conditions de vie sur la planète. Quels sont les bouleversements en cours ? Comment les décrypter ? Et quelles sont les solutions pour enrayer cette dégradation, pour adapter nos modes de vie et nos infrastructures au changement du climat, pour bâtir un avenir plus durable pour tous ? À tour de rôle, les spécialistes environnement de la rédaction de RFI ouvrent la fenêtre sur notre monde en pleine mutation.

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エピソード
  • Un traité plastique universel et contraignant est-il en vue à Busan?
    2024/11/25
    Pas de répit dans les négociations environnementales. Alors que la COP29 s’est achevée ce week-end à Bakou, le cinquième et dernier tour de discussions en vue d’un accord sur la fin de la pollution plastique se déroule toute cette semaine à Busan, en Corée du Sud. Beaucoup reste à faire, tant les clivages persistent entre nations, pour que le futur traité soit à la hauteur des nécessités. De Bakou à Busan. De la COP29 à l’INC-5, pour Comité intergouvernemental de négociation sur la pollution plastique. Deux processus de négociations multilatérales onusiennes parallèles mais intimement liés par leurs objectifs : stabiliser le réchauffement du climat et préserver l’environnement, intrinsèquement liés.La 29e Conférence des parties sur le climat s’est achevée ce week-end en Azerbaïdjan. Non sans douleur, le monde est parvenu à s’accorder sur un nouvel objectif financier, a minima, pour la lutte contre le changement climatique.Parmi les grands axes pour lever les milliards nécessaires chaque année, l’idée de taxes dites de solidarité fait son chemin : grandes fortunes (entreprises et milliardaires), cryptomonnaies, secteurs aérien, maritime ou énergétique fossile seraient mis à contribution. L’une d’entre elles concerne le plastique. Quelque 460 millions de tonnes de cette matière sont produites chaque année. Un prélèvement sur sa production pourrait rapporter jusqu’à 35 milliards de dollars par an, à raison de 60 à 90 dollars par tonne produite, et ainsi servir à combattre l’une des pires pollutions qui soit pour la planète et notre santé avec celle de l’atmosphère.C’est justement pour tenter de mettre fin à la « plastication de la planète » que 175 États négocient depuis deux ans. Une cinquième réunion se tient cette semaine à Busan en Corée du Sud. Elle est censée fermer ce cycle de négociations démarré après l’adoption, en mars 2022 à Nairobi, de la résolution 5/14 de l’Assemblée générale annuelle des Nations unies pour l’environnement. Qualifiée d’« historique », elle donnait aux États le mandat de négocier un « instrument » – communément appelé traité plastique ­– qui tiennent compte de l’ensemble du cycle de vie du plastique et qui soit juridiquement contraignant. Deux points centraux aujourd’hui remis en question par des États peu enclins à les suivre.Le plastique pèse de plus en plus lourd dans le réchauffement climatique et sur la santéLes liens entre la production de plastique et le changement climatique ne sont plus à prouver. Les matières (ou polymères) plastiques sont quasiment tous des dérivés du pétrole. Selon une étude de référence du Lawrence Berkeley National Laboratory (LBNL, université publique de Californie), leur production compte pour environ 5% des émissions de gaz à effets de serre, soit deux fois les émissions de CO2 du trafic aérien. Elle a doublé entre 2000 et 2020 et, si rien n’est fait, pourrait tripler d’ici 2060 pour atteindre près d’un milliard de tonnes, selon les projections de l’ONU-Environnement. On retrouvera ce même ordre de grandeur du côté des déchets (360 Mt en 2020, 617 Mt projetées en 2040) parce que le recyclage mondial, l’autre volet majeur des négociations, plafonne lui à moins de 10%.L’étude de Berkeley ajoutait qu’en partant d’un « scénario conservateur d’une croissance de 2,5%/an », cette production plastique devrait occuper en 2050 près d’un quart du budget carbone restant pour contenir le réchauffement mondial moyen à 1,5°C. Il devancerait ainsi le secteur des transports.Sans compter les conséquences sur les puits de carbone, eux aussi affectés. Lorsqu’il n’est pas recyclé ou incinéré, le plastique se dégrade en micro et nano-particules qui se répandent partout dans les écosystèmes naturels vivants. De la fosse océanique des Mariannes aux sommets de l’Himalaya, jusque dans nos organismes via celui des poissons. Pour la première fois, en 2022, des chercheurs en ont même retrouvé dans le lait maternel. La semaine dernière, une étude du British Antarctic Survey, l’opérateur de recherche scientifique britannique sur le continent blanc, a dévoilé que les particules de nano-plastiques rejetées dans l’océan ont de puissants effets négatifs sur le fonctionnement de ce gigantesque puits de carbone. Elles empêchent les excréments du krill d’absorber autant de CO2 qu’il le pourrait, à peu près 30% en moins. « C’est énorme ! a commenté le Dr Clara Manno, auteure principale. Nous pouvons désormais constater que la pollution plastique perturbe le rôle naturel que jouent l’océan et les héros du climat comme le krill dans l’équilibre du cycle mondial du carbone. » Cette petite crevette vit par milliard dans les eaux de l’Antarctique et forme une puissante pompe à carbone. Le même BAS avait déjà révélé que le krill stockait ...
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  • Quel est l'impact environnemental du tabac?
    2024/11/21

    La consommation de tabac est un grave problème de santé public mondial, qui provoque chaque année le décès de 8 millions de personnes. Mais quel est l'impact du tabac sur l'environnement ? Alors que nous célébrons actuellement le mois sans tabac, retour sur un scandale écologique méconnu.

    Quand on pense au tabac, on pense tout d'abord à la pollution, et les chiffres sont vertigineux. Chaque année dans le monde, on fume 9000 milliards de cigarettes. Cela provoque un nuage de fumée comparable à l'ensemble des incendies en Californie sur une année. Mais le plus grave, c'est que la moitié de ces cigarettes, à savoir 4500 milliards d'entres elles finissent dans la nature. Or chaque mégot contient entre 4000 et 7000 produits toxiques.

    On assiste donc à une véritable catastrophe écologique selon Thomas Similowski, professeur de pneumologie à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris: « Dans les filtres des cigarettes, il y a de la cellulose, et donc énormément de micro-plastiques. Du coup, lorsque vous jetez un mégot de cigarette dans la nature ou dans la rue, vous jetez un petit truc qui contient plein de toxiques chimiques divers et variés, qui finira par se retrouver dans les océans. Finalement, cela représente la première source de micro-plastiques dans les océans ».

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    L'impact environnemental de la production et du transport du tabac

    La culture du tabac est très gourmande en eau. Selon l'OMS, l'industrie du tabac provoque la perte de 22 milliards de tonnes d'eau chaque année. De l'eau qui ne sert donc pas à des cultures vivrières alors que les besoins sont énormes. Mais la culture de cette plante provoque également une déforestation massive selon le professeur Thomas Similowski: « On déforeste 600 millions d'arbres par an pour planter du tabac, donc il y a une grosse atteinte à la biodiversité. Et il faut également parler des émissions de CO2. Il y a des sources de production qui sont considérables. Pour sécher le tabac, il faut le fumer. Les usines de transformation consomment énormément d'électricité. Puis il faut le transporter, ce qui nécessite des bateaux, puis des camions. En fait, quand on regarde toutes les choses qu'il ne faut pas faire d'un point de vu énergétique et environnemental, on les retrouve toutes dans le tabac ».

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    Chaque année, selon l'OMS, l'industrie du tabac est responsable de l'émission de 84 millions de tonnes de CO2. L' empreinte carbone qui provient de la production, de la transformation et du transport du tabac équivaut à 1/5 ème du CO2 produit par le transport aérien tous les ans. Sans tabac, un avion sur cinq ne volerait pas. Vu comme cela on comprend mieux les enjeux liés à la production et au transport du tabac. Sur les paquets de cigarettes, il est écrit: Fumer tue. À quand l'ajout de l'inscription: et empoisonne durablement l'environnement?

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    3 分
  • Négociations sur le climat: faut-il réformer le processus de la COP?
    2024/11/20

    Dans une lettre ouverte au secrétaire général de l'ONU et au secrétaire exécutif de la COP, parue vendredi dernier, un groupe d'anciens dirigeants et d'experts du climat, estime que les négociations annuelles sur le climat ne sont plus adaptées et devraient être réformées. Explications.

    Les signataires de la lettre l'affirment sans détour : « le décalage entre ce que la COP doit accomplir et l'inertie des Parties est dramatique et inacceptable ». Pour ces anciens experts du climat, dont fait partie Ban Ki-moon, ancien secrétaire général des Nations unies, la lenteur des progrès est en contradiction totale avec ce que nous apprend la science et la multiplication des catastrophes partout sur la planète.

    Est-ce une remise en cause de l'existence même des COP ?

    Oui et non. Non car les auteurs rappellent qu'après 27 sommets sur le Climat, tous les documents juridiquement contraignants, engageant la communauté internationale à maintenir le réchauffement climatique en dessous des 2 degrés, sont en place. Cela a pris du temps, certes, mais il y a enfin un accord. En revanche, nous disent les auteurs, nous ne pouvons plus perdre de temps dans des négociations interminables qui risquent de nous faire reculer plutôt que d'atteindre l'objectif visé. Il faut donc agir et cela passe nécessairement par une réforme du processus de la COP. Kaveh Guilanpour, vice-président du Centre pour les solutions climatiques et énergétiques abonde dans ce sens : « On sait clairement aujourd'hui, grâce aux analyses économiques que les solutions sont là. Et on sait que l'argent, à l'échelle mondiale, est disponible pour les mettre en œuvre. Il faut donc se demander pourquoi on les applique pas. Et pour cela, il faut identifier les blocages. Ou plutôt, être beaucoup plus engagé et mettre en œuvre les solutions qui permettent le changement, puisque les blocages ont été identifiés ».

    Que proposent les signataires de cette lettre ouverte ?

    Pour les auteurs de cette lettre ouverte, il faut que les actions nationales et internationales se concentrent sur les volets de l'atténuation. En préservant les stocks de carbone. En transformant le système alimentaire, et bien sûr en éliminant progressivement les combustibles fossiles et en limitant le poids des lobbys comme le rappelle ce responsable de Greenpeace Philippines :« Que les lobbys du pétrole viennent défendre leurs intérêts dans un sommet sur le climat, c'est problématique. C'est même totalement incohérent avec l'idée de résoudre la crise climatique. Les principaux responsables du réchauffement climatique sont ceux qui pilotent ce sommet. C'est un vrai problème ».

    Les signataires proposent une réforme en profondeur des COP actuelles. Avec des réunions annuelles en petit comité, contrairement à ce qui se passe aujourd'hui, qui se fixent des objectifs ciblés. En suivant les progrès réels de chaque pays, ou encore, en réformant le rôle des banques, pour passer des projets à une mise en œuvre concrète. Une lettre ouverte sous forme de belles promesses. Mais comme dit le dicton : les promesses n'engagent que ceux qui y croient.

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