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Questions d'environnement

Questions d'environnement

著者: RFI
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このコンテンツについて

La Terre est en surchauffe, l’ensemble du vivant chaque jour plus menacé et la science très claire : les activités humaines sont responsables de cette situation. Le temps compte pour agir afin de préserver nos conditions de vie sur la planète. Quels sont les bouleversements en cours ? Comment les décrypter ? Et quelles sont les solutions pour enrayer cette dégradation, pour adapter nos modes de vie et nos infrastructures au changement du climat, pour bâtir un avenir plus durable pour tous ? À tour de rôle, les spécialistes environnement de la rédaction de RFI ouvrent la fenêtre sur notre monde en pleine mutation.

France Médias Monde
政治・政府
エピソード
  • Les réseaux sociaux sont-ils les ennemis des animaux mignons?
    2025/07/17
    Les vidéos d'animaux sauvages domestiqués prospèrent sur TikTok ou Instagram, suscitant des engouements qui peuvent déboucher sur des adoptions. Mais la place d'un capybara ou d'un loris est dans la nature, pas dans un appartement. En scrollant, en faisant défiler sur l’écran de votre téléphone les contenus proposés par TikTok, Instagram, Twitter et compagnie, vous êtes forcément tombé un jour ou l'autre sur une de ces vidéos mettant en scène quelques animaux sauvages – on ne parle pas ici des chats mignons, mais bien d'espèces qui normalement vivent dans la nature, et qui sont pourtant filmées dans un appartement ou sur le trottoir d'une ville. Il est des phénomènes de mode qui surgissent on ne sait d'où ni comment, et qui deviennent « viraux », pour employer un mot du XXIe siècle. Le capybara est l’un de ces animaux stars, propulsés par les algorithmes. Ce mammifère d’Amérique du Sud a même eu droit à sa chanson. Le plus gros rongeur au monde ressemble à une grosse marmotte ou à un très gros cochon d'Inde, et pèse quelques 45 kilos en moyenne. Le capybara fait fureur notamment en Chine. Certains propriétaires le promènent en ville au bout d'une laisse, le filment couché dans leur propre lit et l’exhibent sur leurs réseaux, accentuant le phénomène d’engouement dans un cercle aussi vicieux que les algorithmes. En Chine, mais aussi au Japon, il existe des bars à capybara où on prend le thé tout en caressant l'animal qui a le poil aussi doux qu'un balai-brosse... Maltraitance animale Le spectacle offert par ces vidéos peut paraître mignon, mais il s’agit bel et bien de maltraitance. Les animaux ne sont pas des poupées, des jouets. Un capybara, normalement, ne vit pas dans un appartement de 35 mètres carrés, mais dans une zone humide, sur un territoire d'au moins dix hectares. Un exemple célèbre de maltraitance animale est souvent mis en avant par plusieurs associations de défense des animaux. Il s’agit de la vidéo d'un loris, un petit primate qui ressemble à un lémurien, avec ses yeux globuleux. Le loris est originaire d'Asie, et dans une vidéo postée sur TikTok, un humain le chatouille et le loris lève les bras. Dans un réflexe anthropomorphique, on pourrait penser qu'il est heureux et qu'il s'amuse autant que ceux qui le regardent sur l'écran de leur téléphone. En réalité, pas du tout. Si le loris lève les bras, c’est qu'il est terrifié. Sous ses bras, il dispose d’une glande toxique pour sécréter du venin afin de se défendre. Le loris lent, le seul primate venimeux, est une espèce menacée à l'état sauvage, tout comme l'axolotl, cette espèce de salamandre dont le sourire instagrammable a aussi emballé les réseaux sociaux. Depuis quelques temps, tout le monde veut son axolotl à la maison, alors qu'au Mexique, son pays d'origine, l'espèce est au bord de l'extinction. Un chat plutôt qu'un tigre Ce qu’on appelle officiellement en France les nouveaux animaux de compagnie doivent leur succès à leur exposition sur les réseaux sociaux. Cet animal mignon que je vois sur TikTok, ne pourrais-je pas le voir en vrai, chez moi, dans mon appartement ? Il faudrait oublier les chats, les chiens et les poissons rouges, trop communs, pour adopter des espèces exotiques. Les réseaux sociaux sont ainsi un accélérateur du trafic d'animaux. Le capybara n'est pas menacé à l'état naturel, son commerce reste légal. Mais de nombreuses autres espèces sont victimes de trafics, juste pour tenir compagnie à des humains. Et le phénomène a pris de l'ampleur depuis le Covid. Les braconniers sont désormais sur le web pour revendre leurs marchandises vivantes. Des millions d'annonces ont ainsi été identifiées et supprimées en quelques années. Une ONG estime par exemple que 70% du trafic de guépard se passe sur internet. En France, les saisies de serval, entre autres, se multiplient. Le petit félin du Sahel est croisé avec des chats pour donner une race qu'on appelle Savannah. « Dieu a inventé le chat pour que l’homme puisse caresser un tigre », écrivait Victor Hugo. On se permettra deux conseils : à la maison, un chat plutôt qu'un tigre et un livre plutôt qu'un téléphone ! À lire aussiTrafic de félins: pourquoi la mode des servals de compagnie n'est pas chic du tout
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  • Energies renouvelables: pourquoi l'Asie est en pointe et l'Afrique à la traîne?
    2025/07/16
    Les énergies renouvelables (hydroélectrique, solaire et éolien en particulier) représentent aujourd'hui 30 % de l'électricité produite dans le monde. Mais tous les continents ne progressent pas à la même vitesse. Record battu ! Les énergies renouvelables n'ont jamais autant progressé en un an sur la planète, même si la situation est contrastée selon les continents : une hausse inédite de 15,5 % en 2024 selon le dernier rapport de l'Agence internationale pour les énergies renouvelables (l’Irena, basée, ça ne s'invente pas, aux Émirats arabes unis, plus connus pour leur pétrole que pour leurs éoliennes...). Les énergies renouvelables sont des énergies « propres », qu’on oppose aux énergies fossiles, qu'on puise dans le sol, qu'on épuise, et qui produisent beaucoup de gaz effet de serre responsables de la crise climatique. Il y a le charbon, le pétrole et le gaz, dont la part relative diminue un peu, toujours selon l’Irena. À lire aussiÉtats-Unis: l'énergie éolienne dépasse le charbon sur deux mois consécutifs Le nucléaire, même s'il n'émet pas de CO2, n'est pas considéré comme une énergie renouvelable. Au contraire de l'hydroélectricité (produite par les barrages construits sur les rivières), l’énergie renouvelable « historique », qui occupe encore la première place. Ensuite, il y a l'éolien, l'énergie produite par le vent, et l'énergie solaire, grâce au soleil, qui connait une progression fulgurante. « En 2000, on a mis toute l'année pour produire dans le monde 1 000 mégawatts de solaire. Ensuite, en 2005, on a fait ça tous les mois, en 2015 toutes les semaines, et depuis 2023, on le fait tous les jours », souligne Cédric Philibert, expert en énergie et chercheur associé à l'Ifri, l'Institut français des relations internationales. Les installations solaires sont de fait les plus accessibles, et les coûts d’installation n’ont cessé de baisser. « On peut mettre un petit panneau solaire à sa fenêtre, acheté au magasin de bricolage du coin, et y brancher une prise électrique. » D’autres énergies renouvelables sont plus marginales en termes de capacité de production : la géothermie (on transforme la chaleur de la terre en électricité), la biomasse (l’énergie provient de la combustion de matières organiques) ou l'énergie marine (produite par la force des vagues). Mais au total, le renouvelable a représenté en 2024 environ 30 % de l'énergie produite dans le monde, le signe que la planète est bien sûr la voie de la transition énergétique. À lire aussiLes renouvelables peuvent-elles supplanter les énergies fossiles ? Un fossé entre l'Asie et le reste du monde Mais ce chiffre présente des disparités. L'Asie, en pleine dynamique démographique et économique, a d'ores et déjà plié le match, avec plus de 70 % des nouvelles capacités d'énergies renouvelables en 2024. L'Asie, portée par la Chine en particulier, produit aujourd'hui plus d'électricité propre que tous les autres continents. L'Afrique, elle, est à la traîne, avec une progression l'an dernier de seulement 7 % de sa production d'énergie renouvelables. Le continent africain vit sur ses acquis et ses barrages hydroélectriques historiques. Mais le problème, ce sont les investissements. « Je pense que les investissements en Afrique sont à la traîne sur tout, estime Cédric Philibert. Ce n’est pas que sur les renouvelables et il y a des raisons qui n'ont pas grand-chose à voir avec les renouvelables : les difficultés d'investir dans un pays qui est parfois en guerre civile ou qui est instable politiquement. Et effectivement, le fossé est maintenant extraordinaire entre l'Asie qui tire les renouvelables vers le haut et puis, loin derrière, on a tous les autres continents dont l'Afrique qui a pourtant une ressource solaire évidemment exceptionnelle. » La COP28, il y a deux ans, s'engageait à tripler les énergies renouvelables d'ici à 2030. Va-t-on y arriver ? On n'en est pas loin, si la tendance se poursuit, selon le dernier rapport de l'Irena. Mais le mouvement doit être général. « Pour y arriver, ce n’est pas la Chine qui doit faire plus parce que la Chine fait énormément. C'est en partie l'Europe et en partie les États-Unis, mais c'est surtout l'investissement dans les autres régions du monde, dans les grands pays émergents, qui ont des besoins considérables et qui pour l'instant restent effectivement à l'écart du mouvement », conclut Cédric Philibert. Il reste cinq ans pour limiter, un peu, la casse climatique. À lire aussiUE: la production d'énergies renouvelables supplante pour la première fois celle d'énergies fossiles
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  • Faut-il protéger le grand tétras à tout prix?
    2025/07/15

    Direction le Jura, à l’est de la France, près de la frontière suisse. Connu pour ses vallées, ses lacs et ses rivières à truite, ce département verdoyant abrite également des forêts d’altitude, où vivent les grands tétras. Également connus sous le nom de coq de bruyères, ces oiseaux sont les plus gros oiseaux des forêts de montagne en Europe. Mais le grand tétras est menacé et le réchauffement climatique qui impacte les forêts pourrait lui être fatal. D’où cette question : faut-il protéger le grand tétras à tout prix ?

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