• République Tchèque: un investissement chinois bloqué après une alerte des services de sécurité

  • 2025/04/07
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République Tchèque: un investissement chinois bloqué après une alerte des services de sécurité

  • サマリー

  • Un projet chinois d'installation de station terrestre de communication par satellite a été bloqué par le gouvernement tchèque après une alerte de sécurité des services de renseignements. Une première en République Tchèque depuis l'adoption de la loi transposée d'une directive européenne sur le filtrage des investissements directs étrangers. Par le passé, le pays a souffert de suspicions de collusion avec des intérêts étrangers, notamment chinois.

    Le gouvernement tchèque a bloqué un investissement étranger, non pas pour des raisons économiques, mais pour des raisons de sécurité nationale. Ce projet d'investissement venant de Chine a été stoppé net après l'alerte des services de renseignement. Cette affaire, révélée par la presse tchèque, n'est pas anecdotique. Elle concerne la société chinoise Emposat, basée à Pékin, qui prévoyait d'installer une station terrestre de communication par satellite dans le village de Vlkoš, dans le sud-est de la République Tchèque, près des frontières slovaque et autrichienne. Sur la base d'informations fournies par le contre-espionnage, le gouvernement tchèque a interdit ce projet, décrétant qu'il « revêtait des risques importants pour la sécurité du pays ». L'antenne de la société Emposat, déjà installée dans la localité, devra donc être démontée.

    Des applications mobiles comme TikTok avaient déjà été qualifiées de menaces pour la sécurité, l'application chinoise étant interdite notamment au Parlement tchèque. Mais cette interdiction d'investissement étranger est une première à Prague. C'est la première fois que les autorités ont recours à une nouvelle loi adoptée en 2021. Celle-ci interdit tout investissement venant d'un pays non membre de l'Union européenne s'il est jugé risqué pour la sécurité du pays. Cette loi tchèque est transposée du règlement européen sur le filtrage des investissements directs étrangers. Par le passé, les autorités tchèques ont été beaucoup moins regardantes quant aux investissements étrangers, particulièrement chinois.

    L'année dernière, le cabinet du président de la République Tchèque, Petr Pavel, s'est débarrassé de tous ses téléphones de la marque chinoise Huawei, qui avaient été attribués aux fonctionnaires sous son prédécesseur Milos Zeman. Celui-ci était un tel promoteur des investissements de l'Empire du milieu qu'il avait officiellement nommé parmi ses conseillers économiques un millionnaire chinois, Ye Jianming, depuis poursuivi pour corruption et disparu depuis plusieurs années en Chine.

    Mais ce n'est pas la première fois que le contre-espionnage tchèque alerte sur l'implication de la Chine dans le pays. L'année dernière, le service de renseignement tchèque a constaté que la Chine ciblait notamment les universitaires du pays par l'intermédiaire du réseau LinkedIn. Les services d'espionnage chinois utilisaient des profils de couverture d'employés, de sociétés fictives, de conseils ou de chasseurs de têtes, le plus souvent basés à Singapour ou à Hong Kong. L'agence de renseignement tchèque avait également tiré la sonnette d'alarme sur les risques liés à l'utilisation d'appareils intelligents tels que les téléphones, mais aussi les montres connectées ou les véhicules électriques, à des fins d'utilisations abusives de données personnelles.

    À lire aussi«Chinagate» au Parlement européen: Bruxelles, un nid d'espions?

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あらすじ・解説

Un projet chinois d'installation de station terrestre de communication par satellite a été bloqué par le gouvernement tchèque après une alerte de sécurité des services de renseignements. Une première en République Tchèque depuis l'adoption de la loi transposée d'une directive européenne sur le filtrage des investissements directs étrangers. Par le passé, le pays a souffert de suspicions de collusion avec des intérêts étrangers, notamment chinois.

Le gouvernement tchèque a bloqué un investissement étranger, non pas pour des raisons économiques, mais pour des raisons de sécurité nationale. Ce projet d'investissement venant de Chine a été stoppé net après l'alerte des services de renseignement. Cette affaire, révélée par la presse tchèque, n'est pas anecdotique. Elle concerne la société chinoise Emposat, basée à Pékin, qui prévoyait d'installer une station terrestre de communication par satellite dans le village de Vlkoš, dans le sud-est de la République Tchèque, près des frontières slovaque et autrichienne. Sur la base d'informations fournies par le contre-espionnage, le gouvernement tchèque a interdit ce projet, décrétant qu'il « revêtait des risques importants pour la sécurité du pays ». L'antenne de la société Emposat, déjà installée dans la localité, devra donc être démontée.

Des applications mobiles comme TikTok avaient déjà été qualifiées de menaces pour la sécurité, l'application chinoise étant interdite notamment au Parlement tchèque. Mais cette interdiction d'investissement étranger est une première à Prague. C'est la première fois que les autorités ont recours à une nouvelle loi adoptée en 2021. Celle-ci interdit tout investissement venant d'un pays non membre de l'Union européenne s'il est jugé risqué pour la sécurité du pays. Cette loi tchèque est transposée du règlement européen sur le filtrage des investissements directs étrangers. Par le passé, les autorités tchèques ont été beaucoup moins regardantes quant aux investissements étrangers, particulièrement chinois.

L'année dernière, le cabinet du président de la République Tchèque, Petr Pavel, s'est débarrassé de tous ses téléphones de la marque chinoise Huawei, qui avaient été attribués aux fonctionnaires sous son prédécesseur Milos Zeman. Celui-ci était un tel promoteur des investissements de l'Empire du milieu qu'il avait officiellement nommé parmi ses conseillers économiques un millionnaire chinois, Ye Jianming, depuis poursuivi pour corruption et disparu depuis plusieurs années en Chine.

Mais ce n'est pas la première fois que le contre-espionnage tchèque alerte sur l'implication de la Chine dans le pays. L'année dernière, le service de renseignement tchèque a constaté que la Chine ciblait notamment les universitaires du pays par l'intermédiaire du réseau LinkedIn. Les services d'espionnage chinois utilisaient des profils de couverture d'employés, de sociétés fictives, de conseils ou de chasseurs de têtes, le plus souvent basés à Singapour ou à Hong Kong. L'agence de renseignement tchèque avait également tiré la sonnette d'alarme sur les risques liés à l'utilisation d'appareils intelligents tels que les téléphones, mais aussi les montres connectées ou les véhicules électriques, à des fins d'utilisations abusives de données personnelles.

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