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Un monde de tech

著者: RFI
  • サマリー

  • Comment et pourquoi le progrès et l'innovation technologique modifient-ils notre quotidien ? Dominique Desaunay met l’accent sur les initiatives locales, donne la parole à ceux qui imaginent notre avenir, et propose une immersion au cœur même de la civilisation «numérique» mondiale.

    France Médias Monde
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あらすじ・解説

Comment et pourquoi le progrès et l'innovation technologique modifient-ils notre quotidien ? Dominique Desaunay met l’accent sur les initiatives locales, donne la parole à ceux qui imaginent notre avenir, et propose une immersion au cœur même de la civilisation «numérique» mondiale.

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エピソード
  • L’Allemagne veut se doter de ses propres satellites, au détriment du projet européen Iris 2
    2025/04/11

    L’Union européenne développe depuis 2022 un projet dénommé Iris 2 pour doter les pays membres d’un réseau internet satellitaire souverain et indépendant des technologies américaines d’ici à 2030. Mais voilà, l’Allemagne serait sur le point de faire cavalier seul, révèle le média allemand Handelsblatt et envisage de déployer ses propres satellites de communications et militaires, avant la mise en œuvre effective de la constellation européenne.

    Selon l’article du Handelsblatt, Berlin tenterait ainsi de s'affranchir du projet européen d’une constellation souveraine de satellites de connectivité à l’Internet. Il faut dire que le programme dénommé Iris 2, pour « Infrastructure de résilience, d'interconnexion et de sécurité par satellite », a irrité dès son lancement le gouvernement allemand. Berlin a fustigé par exemple sa dimension jugée « trop française », dénonçant la forte présence des entreprises de l’Hexagone chargées de piloter le projet au sein d’un consortium.

    L'Allemagne a aussi tenté d’exercer des pressions sur la Commission européenne, arguant du fait que les dépassements de prix du programme de l’Union européenne étaient incompatibles avec sa politique économique et industrielle.

    Mais peine perdue ! La guerre en Ukraine qui a démontré la nécessité d'avoir des services de connectivité spatiale résilients et indépendants, a convaincu la plupart des décideurs européens de poursuivre le projet, malgré son coût élevé.

    Des satellites souverains à usage militaire

    Le média allemand Handelsblatt précise que le ministère l’armée allemande envisage la mise en place de son propre réseau de satellites d’ici à 2029. La constellation prévue serait composée de centaines de satellites de petites dimensions, comme peuvent l’être les engins qui ont été déployés pour le réseau Starlink d’Elon Musk. Ils seraient acheminés, du moins en partie, en orbite basse terrestre, un an avant la date estimée pour l’activation opérationnelle du dispositif européen.

    Un porte-parole du ministère de la Défense a confirmé les révélations du média allemand, mais précise que la décision du développement du projet ne serait pas encore complètement tranchée par les instances politiques. Pour des « raisons de sécurité nationale », le représentant du ministère n'a pas voulu fournir plus de détails sur les coûts ou la conception technique de ces satellites, ni par quel lanceur, ils seraient envoyés.

    Bruxelles inquiet pour l’avenir du réseau Iris 2

    La Commission européenne juge très sévèrement l’initiative de Berlin dont l’objectif est de favoriser son industrie locale au détriment de ses partenaires. L’Allemagne risque aussi de mettre en péril des années de négociations entre les pays membres concernant le projet commun d’une constellation 100 % européenne. Rappelons que l’ambition du système Iris 2 était que l’Union européenne s’affranchisse d’une domination américaine écrasante dans le domaine des communications satellitaires.

    L’UE comptait aussi sur ce programme pour proposer une solution alternative à l'Ukraine en remplacement du réseau Starlink. De toute évidence, la volonté de faire cavalier seul de l’un de ses membres, met à mal les efforts européens d’une indépendance technologique dans le secteur du spatial.

    À lire aussiAvec la constellation de satellites IRIS², l’Europe espère «maintenir ses capacités spatiales» face aux États-Unis et la Chine

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    3 分
  • Dans une guerre électronique, Moscou et Pékin cherchent à nuire au réseau Starlink
    2025/04/10
    Selon le groupe de réflexion Secure World Foundation, la Russie et la Chine chercheraient à perturber, voire désactiver, le réseau satellitaire d’Elon Musk. Leur document révèle les nouvelles technologies de plus en plus sophistiquées qui ont été mises au point par Moscou et Pékin pour neutraliser ou brouiller la plupart des infrastructures satellitaires civiles ou militaires dans le monde. Et en particulier, le réseau Starlink, qui est largement utilisé par les forces armées ukrainiennes. Dans un document de 316 pages, le groupe de réflexion Secure World Foundation, a évalué les capacités militaires de 12 pays dans l’espace orbital de la Terre. Cette guerre électronique qui a été mise en place par les États-Unis, la Russie, la Chine, l'Inde, l'Australie, ainsi que la Corée du Nord et la Corée du Sud, s’intensifie, constate la Fondation. Les analyses qui se basent sur des informations déclassifiées et disponibles aux chercheurs, couvrent une période d’un an, avec un corpus de données qui s’est arrêté en février 2025.Selon le rapport du groupe de réflexion, les constellations Starlink de l’entreprise d’Elon Musk sont devenues des cibles stratégiques privilégiées pour Moscou et Pékin. Notamment, une montée en puissance significative des brouillages satellitaires qui sont en constante progression depuis le déclenchement, en 2022, de la guerre que mène la Russie à l’Ukraine.C’est le cas de la Suède qui, depuis qu’elle a adhéré à l’Otan, déplore de nombreuses perturbations sur ses connexions satellitaires. D’autres pays européens ont constaté le même phénomène, déclenchant alors une enquête menée par l’Union internationale des télécoms dépendant des Nations unies. Celle-ci a révélé que ces perturbations sont volontairement provoquées par la Russie.Tobol pour brouiller les signaux Starlink en UkraineLes analystes de la Secure World Foundation ont mis en avant deux systèmes russes réservés à cet usage belliqueux antisatellites. Le premier de ces dispositifs se nomme Tobol, prévu à l’origine pour protéger les satellites russes des agressions électroniques. Il a été adapté à des fins offensives et sert désormais à perturber directement des communications satellitaires civiles comme militaires sur le territoire ukrainien et les dispositifs de navigation GPS des pays européens.Au moins sept sites Tobol sont aujourd’hui répartis sur le territoire russe. Le Kremlin aurait déjà utilisé trois de ces installations pour brouiller les signaux Starlink dans l’est de l’Ukraine.L’arme fatale de Moscou se nomme KalinkaLe système qui inquiète actuellement le plus les États-Unis, selon certains documents américains qui ont fuité, se nomme Kalinka. Surnommé « Starlink Killer », le dispositif serait capable de détecter et de brouiller les signaux émis par les terminaux connectés à Starshield - la version militarisée, normalement ultra-sécurisée, du réseau d’Elon Musk. Largement employé par les forces armées ukrainiennes engagées sur le terrain du conflit, la moindre localisation de ces terminaux à des conséquences funestes, permettant de bombarder les positions des soldats.Et pendant que la Russie peaufine ses systèmes de guerre électronique, la Chine anticipe aussi un éventuel conflit armé avec les États-Unis. Dans ce contexte, elle investirait massivement dans des technologies similaires.Une militarisation de l’espace inquiétanteMissiles antisatellites, canon à micro-ondes, surveillance des champs de batailles, espionnage et brouillages des communications, ou encore perturbation des signaux GPS.Cette militarisation de l’espace, de plus en plus assumée par toutes les puissances militaires du monde, inquiète le groupe de réflexion Secure World Foundation. Elle estime qu’un futur conflit dans l’espace pourrait entraîner des répercussions délétères pour tous les habitants de la Terre. La plupart des internautes utilisent, souvent et sans le savoir, des données issues des innombrables satellites qui orbitent discrètement, au-dessus de nos têtes.À lire aussiStarlink, le fournisseur d'accès internet d'Elon Musk s'implante en Inde
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    3 分
  • Des chercheurs clonent un loup préhistorique, 10 000 ans après sa disparition
    2025/04/09

    Des ingénieurs en biotechnologie ont annoncé la résurrection du loup terrible, plus connu sous son nom anglais « dire wolf », 10 000 ans après sa disparition. Une prouesse de la science génétique qui soulève des questions éthiques et scientifiques sur la « dé-extinction » d'espèces disparues depuis des millénaires. L'objectif : réintroduire dans l'environnement les grands prédateurs préhistoriques.

    Cette prouesse de bio-hacking a été menée dans les laboratoires de la société américaine Colossal Biosciences. Elle a donné naissance à trois louveteaux parfaitement viables et en bonne santé, portant respectivement les noms évocateurs de Romulus, Remus et… Khaleesi, la petite dernière qui est une femelle. Son surnom est évidemment un clin d'œil à la série Game of Thrones, qui a popularisé à l'écran ce prédateur géant des âges glaciaires.

    La communauté scientifique est partagée sur le bien-fondé de cette expérience de ré-assemblage de l'ADN. Certains estiment que la biotechnologie permet ainsi de restaurer des espèces perdues et de renforcer la biodiversité. D'autres s'interrogent sur les implications éthiques de ce genre d'initiative. Des questions qu'élude la société Colossal, qui a déjà généré une nouvelle espèce de souris laineuses, dans l'objectif de ressusciter le mammouth laineux. Elle compte aussi faire renaître de la même façon le tigre de Tasmanie et le célèbre dodo de l'île Maurice.

    Le loup terrible, un superprédateur de la dernière glaciation

    Avec un corps robuste, des mâchoires puissantes et des dents adaptées à la chasse au gros gibier, le loup terrible préhistorique porte très bien son nom. Ces performances physiques lui permettaient de chasser, probablement en meute, des bisons, des élans ou encore de jeunes mammouths. Malgré sa masse imposante qui le classe dans la catégorie des superprédateurs à son époque, le loup féroce était aussi agile, rapide et intelligent.

    Il a sans doute côtoyé nos lointains ancêtres sur une période d'environ 2 millions d'années. Alors, les a-t-il boulottés en guise de casse-croûtes protéinés à l'occasion ? C'est peu probable, affirment les scientifiques, rappelant que les loups modernes évitent de fréquenter les humains qu'ils considèrent comme un animal particulièrement agressif et dangereux. Mais peut-on vraiment les blâmer de ce jugement sévère à l'encontre des homo sapiens qui n'ont eu de cesse de massacrer une mégafaune déjà affaiblie par un changement climatique brutal, au cours des millénaires du Pléistocène ?

    Une recomposition de l'ADN à l'aide des ciseaux génétiques Crispr-Cas9

    La découverte de deux fossiles de loups « sinistre » ont permis aux spécialistes de la biologie moléculaire de cloner une espèce similaire à Canis dirus. Ils se sont appuyés notamment sur une dent de 13 000 ans d'âge et un crâne vieux de 72 000 ans, exhumés des sols gelés d'Amérique du Nord. Les scientifiques ont utilisé l'outil d'édition génétique Crispr pour récupérer des brins d'ADN et les intégrer ensuite au génome de loups gris modernes afin d'incorporer les caractéristiques génétiques de l'espèce disparue.

    Ce clonage est donc une imitation génétique du véritable loup terrible préhistorique. Les embryons générés à partir de cellules souches ont été ensuite implantés dans des mères porteuses, qui ont donné naissance à deux louveteaux mâles et, plus tard, à leur « petite sœur ». Toutefois, cette expérience, digne des films Jurassic Park, a ses limites. Aucune chance de se retrouver nez à nez avec un tyrannosaurus rex ; son ADN n'a pas survécu aux 60 millions d'années qui nous séparent de l'un des plus grands carnivores ayant vécu sur Terre.

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