エピソード

  • Gaza, les clés de la mémoire de Taysir Batniji, à la 17e Biennale d'art contemporain de Lyon
    2024/11/22

    À la 17ᵉ Biennale d’art contemporain de Lyon, Au cas où, de l'artiste palestinien Taysir Batniji, est la seule création sur la guerre à Gaza.

    La Biennale d’art contemporain de Lyon est riche de 280 œuvres de 78 artistes internationaux présentés dans neuf lieux de l'agglomération lyonnaise. Le plasticien de 57 ans, Taysir Batniji, réalise pour le Musée d'art contemporain de la ville un récit sans détours, l'expression d'une sidération. Il a récolté, depuis le début de la guerre à Gaza le 8 octobre 2023, les clés de maisons détruites de Gazaouis. Deux cents photos montrent cet objet devenu symbolique pour les Palestiniens, depuis la dépossession de leurs terres en 1948.

    La Biennale d'art contemporain de Lyon se tient jusqu’au 5 janvier 2025.

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  • Prix Carmignac du photojournalisme: les femmes Afghanes dignes et vivantes dans leurs intérieurs
    2024/11/20

    La 14ème édition du prix Carmignac du photojournalisme a été attribué à un reportage sur la condition des femmes en Afghanistan. Les photos et dessins des primées : la canado-iranienne Kiana Hayeri et la française Melissa Cornet ont été exposées au Réfectoire des Cordeliers à Paris sous le titre No woman's land. De janvier à juin 2024 les lauréates ont parcouru sept provinces de l'Afghanistan et rencontré une centaine de femmes qu'elles ont photographiées, à l'heure où les Talibans augmentent la pression sur elles.

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  • Exposition: la jeune garde de la photographie sud-africaine éclaire la vie des townships
    2024/11/16

    Ubusukunemini (Jour et nuit) est le titre de l’exposition présentée à Paris à l’occasion du trentième anniversaire de la démocratie sud-africaine par deux jeunes photographes de Johannesburg, Tshepiso Mazibuko et Sibusiso Bheka. Ils proposent un portrait à la fois réaliste et imaginaire de leur township, Thokoza, situé en périphérie de Johannesburg.

    « Bonjour, je m’appelle Tshepiso, je suis d'Afrique du Sud, je suis photographe. Je m’appelle Sibusiso Bheka, je suis un artiste d'Afrique du Sud, j'ai 27 ans. » Tshépiso Mazibuko et Sibusiso Bheka pratiquent la photographie depuis 10 ans dans le Township de Thokoza où ils vivent, en banlieue de Johannesburg.

    « Je ne dirais pas que je suis une archiviste, mais je pense que je fais partie de ces gens qui font un travail documentaire sur les townships, parce qu’il est assez frustrant pour nous de ne pas avoir de source de référence en termes d’archives, explique Tshépiso Mazibuko. Beaucoup d’images sur les townships sont seulement des reportages. Et moi, je me suis dit que j’aimerais bien être partie prenante à la constitution d'archives. »

    « Quand j’ai commencé à regarder les photos de mon quartier, c’était la plupart du temps des clichés en noir et blanc. Il n’y avait rien sur les scènes de la vie quotidienne. Et quand j’ai appris la photo, je me suis intéressé à ce quotidien, notamment à la vie durant la nuit, raconte Sibusiso Bheka. Car la plupart des photographes ne montrent pas cela. Ils ne montrent pas ce qui se passe après la tombée du jour. »

    Montrer ce qu'ils ne voient plus

    La trentaine de photos où s’entremêlent les clichés des deux artistes forment sur les murs de la galerie un long ruban, alternant les vues de jour et celles de nuit. Cette plongée dans l’intimité du township relève à la fois du réalisme et de l'onirisme. Ainsi Sibusiso Bheka entend montrer aux habitants ce qu’ils ne voient plus.

    « Ce que j’essaie de montrer en photographiant de nuit, c’est "la possibilité". Quelque chose que j’aimerais voir dans mon quartier, c’est-à-dire la paix et la tranquillité. Vous savez, les townships ne sont jamais calmes. Tout ce qui s’y passe est rapide, intense. Mais dans mon travail, c’est très calme, très poétique. Et quand je parle aux gens, ils me disent que cette paix, c’est vraiment quelque chose qu’ils aimeraient avoir. »

    Ces deux jeunes artistes font partie d’un programme d’éducation par l’art lancé dans le township de Thokoza, il y a 12 ans, par Rubis Mécénat, branche philanthropique de l’industriel français Rubis Energy. Le mécène propose une formation et surtout un accompagnement. Lorraine Gobin, directrice du fonds de dotation de Rubis Mécénat.

    « On organise des échanges, des résidences, des expositions, on édite également des livres pour présenter leur travail et les accompagner dans ce moment qui est très critique pour tout artiste, mais plus encore pour ceux qui sortent d’un milieu où ils n’ont aucun réseau. On les met en relation avec énormément de personnes du monde de l’art, à travers le monde. »

    Un travail à retrouver sur le site web de la Fondation Rubis Mécénat.

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  • Pop pour toujours: Tom Wesselmann en majesté à la Fondation Louis Vuitton
    2024/11/09

    Il s'est destiné au dessin humoristique et est devenu l'une des figures majeures du pop art : son nom est Tom Wesselmann (1931-2004). Moins connu que ses compatriotes Andy Warhol et Roy Lichtenstein, l'Américain s'installe sur quatre étages à la Fondation Louis Vuitton à Paris avec 150 œuvres. Trente-cinq artistes d'hier et d'aujourd'hui complètent le panorama de ce courant artistique indémodable, d'où le titre l'exposition : Pop Forever, Tom Wesselmann & ...

    Pour plus d'informations : L'exposition Pop Forever, Tom Wesselmann & …

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  • Théâtre: La vie hors-normes de «Cécile», pièce coup de poing qui fait du bien
    2024/11/08

    C'est un spectacle singulier : Cécile, mis en scène par Marion Duval, n'est pas une fiction. C'est une pièce qui ressemble à une autobiographie en littérature. Cécile Laporte raconte sa propre vie. Une vie hors normes, entre engagements sociaux et politiques. Mais si les sujets sont souvent graves et sérieux, le naturel et l'aplomb de Cécile en font un moment libérateur où le rire est au rendez-vous. Une pièce en tournée et présentée par le Festival d'Automne au théâtre de la Bastille à Paris, avant Angers la semaine prochaine.

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  • «Worm», le roman graphique d'Edel Rodriguez sur son enfance à Cuba
    2024/11/02

    « Worm » désigne la vermine, le ver. « Gusano », c'était le surnom que Fidel Castro utilisait pour décrire les Cubains qui cherchaient à fuir après la révolution de 1959. Edel Rodriguez, alors enfant, en a fait partie. Il a quitté l'île avec ses parents en 1980 avec des centaines de milliers d'autres Cubains lors de « l'exode de Mariel ». Devenu citoyen américain, illustrateur, il raconte son histoire dans un roman graphique, justement intitulé Worm, et qui vient de paraître chez Bayard Graphic.

    À écouter dans La marche du mondeCuba et l’Afrique, une longue histoire

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  • L'artiste Oliver Beer surprend à la 17e Biennale d'art contemporain de Lyon
    2024/11/01

    Chants provenant de grottes, marmites enragées, installations monumentales: la Biennale d'art contemporain de Lyon met plein les yeux et les oreilles. Sa 17e édition, riche de 280 œuvres, réunit dans neuf lieux de la métropole lyonnaise 78 artistes français et étrangers. Parmi eux, Oliver Beer. L'artiste et compositeur britannique crée l'événement avec sa création visuelle et musicale spectaculaire, « The Resonance Project : The Cave ».

    Oliver Beer, créateur pluridisciplinaire, réalise pour les « Grandes Locos » – centre névralgique de l'événement – un projet inédit avec huit chanteurs de haut niveau, de Rufus Wainwright à Woodkid et Mélissa Laveaux. Chacun interpréte son premier souvenir musical d'enfance dans un cadre unique : une grotte paléolithique de Dordogne.

    Cet exploit est le résultat d'un travail amorcé par ce visionnaire il y a plus de 15 ans sur le son spécifique à chaque endroit. Oliver Beer a déjà a tendu ses micros dans les immenses tuyaux d'air du centre Pompidou à Paris, entre autres.

    Mais pour la Biennale de Lyon, le Britannique de 39 ans pousse a l'extrême ses recherches et imagine faire bouger l'art par le son, faisant vibrer des pigments colorés sur ses toiles à l'intérieur de ce site préhistorique connu pour abriter certaines des premières œuvres d'art de l'humanité.

    La 17e Biennale de Lyon jusqu'au 25 janvier 2025.

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  • «Anora» de Sean Baker: un Cendrillon moderne et déjanté, Palme d'or 2024
    2024/10/26

    C'est le film qui a décroché la Palme d'or au dernier Festival de Cannes : Anora sort mercredi 30 octobre en salles. Présenté comme un conte de fées trivial, ce film de Sean Baker suit le parcours d'une stripteaseuse qui pense échapper à sa condition en se mariant avec un jeune russe richissime. Mais rien ne va se passer comme prévu.

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