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Reportage international

著者: RFI
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  • Chaque jour, l’illustration vivante et concrète d’un sujet d’actualité. Ambiance, documents, témoignages, récits en situation : les reporters de RFI présents sur le terrain décrivent le monde avec leur micro.

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あらすじ・解説

Chaque jour, l’illustration vivante et concrète d’un sujet d’actualité. Ambiance, documents, témoignages, récits en situation : les reporters de RFI présents sur le terrain décrivent le monde avec leur micro.

France Médias Monde
エピソード
  • Japon: l'Exposition universelle d'Osaka ouvre ses portes dans le mécontentement général
    2025/04/11

    Au Japon, l'Exposition universelle d'Osaka débute samedi 12 avril, réunissant 158 pays jusqu'à la mi-octobre. En 1970, déjà, cette ville avait accueilli un tel événement et, à l'époque, il avait un succès considérable. Un nombre record de visiteurs – près de 65 millions – et des louanges dans le monde entier en raison de sa qualité. Mais 55 ans plus tard, l'ambiance n'est plus du tout la même dans l'archipel. L'heure est à l'indifférence, cette fois, voire au mécontentement.

    Les enquêtes d'opinion le disent et le répètent depuis des mois : trois Japonais sur quatre n'ont aucune intention de se rendre à cette Exposition qui n'intéresse pas 65 % des sondés. À l'image de ces Tokyoïtes, rencontrés au hasard : « Pour être honnête, cet événement à venir me laisse assez indifférente », estime par exemple cette passante. « Jamais personne ne m'a parlé de cette Expo. Ce n'est pas un sujet de conversations pour les gens », selon cet homme. « En 1970, l'Exposition a fait l'unanimité et marqué les esprits. Je m'en souviens bien. Le pays a vécu un moment magnifique. Mais aujourd'hui, on ne sent pas du tout un tel engouement » regrette celle-ci.

    Visiblement, pour l'heure, en tout cas, cette Exposition universelle ne passionne pas grand monde au Japon. La prévente des billets d'entrées l'a illustré : les organisateurs espéraient en écouler 14 millions avant même le début des festivités, mais, à ce jour, moins de neuf millions ont trouvé acquéreurs. Car dans le pays, l'unanimité n'est pas de mise face à cet événement, comme cela avait été le cas, il y a 55 ans.

    Beaucoup de gens s'y opposent, comme ces habitants de la capitale. « La mascotte de l'Expo est sympa, mais, franchement, je n'ai jamais compris pourquoi on dépensait autant d'argent pour un tel événement. Il me semble qu'il y a d'autres priorités », explique cette Tokyoïte.

    « Cela va coûter beaucoup plus cher que prévu. Parce qu'on nous a menti à l'époque ou parce que cela a été géré par des incompétents ? Il faudrait qu'on nous explique », demande ce passant vindicatif. « Je suis totalement opposée à cette exposition, car si elle s'avère déficitaire, comme les Jeux olympiques de Tokyo, il y a quatre ans, c'est nous, les contribuables, qui allons à nouveau devoir payer l'addition », affirme cette autre habitante de la capitale japonaise.

    Un aménagement qui coûtera le double de l'estimation initiale

    L'aménagement du site coûtera plus d'un milliard d'euros, soit près du double de l'estimation initiale qui avait été faite en 2017. En raison de l'inflation, de la hausse du prix des matériaux de construction, notamment. Quant aux dépenses d'exploitation – plusieurs centaines de millions d'euros –, elles ont crû de 40 %. Le secteur privé paiera un tiers de l'addition finale, mais les deux tiers restants seront à la charge des pouvoirs publics, du gouvernement central ainsi que de la ville et la région d'Osaka.

    Sur les réseaux sociaux, beaucoup de Japonais dénoncent à la fois l'ampleur des budgets consacrés par les autorités à cette Exposition et l'envolée de son coût. En la matière, le pire est peut-être à venir. Car les dépenses d'exploitation sont censées être couvertes à hauteur de plus de 80 % par les recettes provenant de la vente des billets d'entrée et des produits dérivés. Donc l'événement basculera dans le rouge si le grand public n'est pas au rendez-vous. Or, au gouvernement y compris, on reconnaît que l'objectif initialement fixé ne pourra vraisemblablement pas être atteint. À savoir accueillir 28 millions de visiteurs.

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    2 分
  • Ukraine: les habitants de Soumy désemparés face aux incessantes frappes russes sur les écoles et les hôpitaux
    2025/04/10

    La ville de Soumy, à seulement une trentaine de kilomètres de la frontière russe, est presque quotidiennement la cible des bombardements. Les civils paient le prix fort. Il y a deux semaines, une explosion décimait tout un quartier résidentiel.

    De notre envoyée spéciale à Soumy,

    À Soumy, en Ukraine, dans ce quartier à quelques minutes de voiture du centre-ville, la vie s'est arrêtée le 24 mars dernier, lorsqu'une puissante explosion a soufflé les vitres d'une vingtaine de bâtiments, dont une école. Tous ont cru à une frappe russe, mais il pourrait s'agir d'un acte de sabotage ou d'un accident, survenu dans un dépôt de munitions dont tous ignoraient l'existence.

    Alors que les autorités ne donnent pas de détails sur les faits, Oleh, un sapeur-pompier qui était sur place, revient sur les lieux dévastés. « C'est l'école. Vous voyez dans quelles merveilleuses conditions nos enfants vont maintenant pouvoir étudier. Au moment de l'attaque, ils étaient dans l'abri, environ 40 enfants et la force du souffle était telle que la porte s'est bloquée », raconte-t-il.

    Quelle que soit l'origine de l'explosion, les Ukrainiens en rendent la Russie responsable. Parmi ces enfants, Diana, neuf ans, revenue sur les lieux avec son père Oleksyi, raconte ce qu'elle a vécu : « Je me suis envolée de ma chaise. J'étais simplement restée assise dans l'abri, pendant le cours. Et puis il y a eu un grand bruit, le plafond s'est fissuré, il y avait du verre partout et de la fumée. J'ai bondi de ma chaise et mon père a commencé à m'appeler quelques minutes plus tard. Il m'a dit que je pouvais partir, alors avec Klinka - Klinka, c'est mon amie -, on a ouvert la porte et on a couru immédiatement. »

    Au-delà des conséquences de cette explosion, Oleh le pompier s'inquiète de méthodes toujours nouvelles employées par les Russes pour détruire les infrastructures ukrainiennes. « C'est tout le temps comme ça. Soit des établissements médicaux, soit le secteur résidentiel. Ce n'est pas le seul cas. Les Russes lancent constamment des bombes sur des immeubles résidentiels de neuf étages, des roquettes sur des zones résidentielles. Mais il y a un nouveau truc. Depuis début mars, leurs drones attaquent de manière chaotique différentes parties de la ville, en plein milieu de la journée, les jours fériés, et il y a des frappes sur des aires de jeu, des frappes directement sur les routes. Je ne sais pas. C'est juste pour terroriser la population d'une manière ou d'une autre », explique-t-il.

    Ce 24 mars à Soumy, un miracle s'est produit, selon Oleh. Même s'il y a eu plus d'une centaine de blessés, personne n'est mort. Mais depuis, à travers la région, des dizaines d'autres bombardements se sont produits, et les habitants de Soumy vivent dans l'angoisse d'en être à nouveau victimes.

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    2 分
  • Italie: des milliers de manifestants défilent à Rome contre le réarmement européen
    2025/04/09

    En Europe, les Italiens occupent une place à part face au risque de guerre et la volonté européenne de se réarmer. Ils sont 62% à estimer qu'il y a d'autres dépenses plus urgentes que la défense. Un pacifisme qui conjugue deux héritages : celui du communisme et du catholicisme. Le 5 avril, une grande manifestation se tenait à Rome contre le plan de réarmement annoncé à l'échelle européenne.

    De notre correspondant à Rome,

    Ils sont des dizaines de milliers à avoir défilé, samedi 5 avril, dans le centre de Rome, à deux pas du Colisée, avec un slogan : « Non à la guerre et au plan de réarmement européen » proposé début mars par la Commission européenne. Sur la scène, celui qui a organisé la manifestation, Giuseppe Conte, l'ancien chef du gouvernement italien et patron du mouvement Cinq étoiles : « Je crois qu'il y a ici une idée forte et claire que tout le monde a en commun. Nous disons non à ce plan fou de réarmement. Nous disons non à 800 milliards d'euros qui seront dépensés non pas pour un plan sérieux de défense européenne, mais pour armer les pays membres. »

    Dans la foule, on est venus de toute l'Italie. Nadia et Maria ont pris le train depuis Naples pour venir dénoncer la rhétorique belliqueuse de certains pays européens. Dans ses mains, Nadia tient un montage-photo fait pour l'occasion : « C'est un char conduit par Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, qui roule sur l'Agenda 2030, les objectifs que l'ONU a fixés pour qu'ils soient atteints d'ici à cette date. Et parmi ceux-là, le numéro seize, c'est justement la paix. C'est la page. »

    Un peu plus loin dans la foule, Stefano distribue des tracts anti-Otan. Antimilitariste depuis des années, il se bat notamment contre les nombreuses bases de l'Alliance atlantiquedisséminées sur le sol italien : « La société a besoin d'investissements dans la santé, l'éducation. Nous n'avons pas besoin de tout cela. Nous avons seulement besoin de paix. »

    Les catholiques aussi présents

    Outre les courants de gauche et pacifistes, une autre frange de l'Italie est foncièrement contre la guerre : les mouvements catholiques. Il y a quelques semaines, une grande marche est partie de la ville de Saint-François, Assise, en Ombrie, jusqu'à Rome. Mouvement parmi les plus importants de la galaxie catholique italienne, la communauté Sant'Egidio est connue pour ses médiations de paix et son travail humanitaire.

    Mario Giro est le responsable des relations internationales de l'association. Il nous explique d'où vient cette forte opposition des Italiens à la guerre : « Il y a une explication politico-culturelle. Disons la culture catholique, et aussi ce qui reste de l'ancienne culture communiste, sont foncièrement contre la guerre, surtout les catholiques. Après, disons, l'enseignement des papes du siècle dernier. »

    Face à la course aux armements, l'Italie veut maintenir une voix singulière au sein de l'Europe, celle d'un pays médiateur. Ce pacifisme, plus ancré que chez ses voisins, a des racines profondes qui se résument dans sa Constitution de 1948, où il est écrit noir sur blanc que l'Italie répudie la guerre.

    Un reportage à retrouver dans notre intégralité dans Accent d’Europe ou l’application PureRadio.

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