• Reportage international

  • 著者: RFI
  • ポッドキャスト

Reportage international

著者: RFI
  • サマリー

  • Chaque jour, l’illustration vivante et concrète d’un sujet d’actualité. Ambiance, documents, témoignages, récits en situation : les reporters de RFI présents sur le terrain décrivent le monde avec leur micro.

    France Médias Monde
    続きを読む 一部表示

あらすじ・解説

Chaque jour, l’illustration vivante et concrète d’un sujet d’actualité. Ambiance, documents, témoignages, récits en situation : les reporters de RFI présents sur le terrain décrivent le monde avec leur micro.

France Médias Monde
エピソード
  • Sortie des mémoires d'Angela Merkel, «Liberté», vue de Berlin
    2024/11/25

    L'autobiographie d'Angela Merkel, Liberté, sort mardi 26 novembre 2024 dans les librairies allemandes et un peu partout en Europe. Les mémoires de l'ex-chancelière allemande sont d'autant plus attendues qu'elle s'est retirée de la vie publique en 2021, après 16 années de pouvoir. Depuis, son pays a vécu de profondes transformations liées aux conséquences de la guerre en Ukraine et le bilan des années Merkel s'en trouve modifié. En 2024, les Allemands portent un regard beaucoup plus critique sur leur ancienne chancelière.

    De notre correspondante à Berlin,

    À lire aussiDu repos, des voyages et l’écriture de ses mémoires: l’avenir d’Angela Merkel

    続きを読む 一部表示
    3 分
  • En Irak, des protestations contre la réforme d'une loi sur le mariage, le divorce et la garde d'enfants
    2024/11/24

    Depuis cet été, l’amendement d’une loi irakienne divise le pays. Cette réforme vise à modifier la loi des statuts personnels qui définit depuis 1959 les règles du mariage, du divorce ou encore de la garde des enfants. Les partis soutenant l’amendement arguent qu’il rendra la loi plus constitutionnelle en donnant le choix de passer par les tribunaux religieux, tandis que les opposants dénoncent une réforme qui entamera les droits des femmes et des enfants dans le pays.

    Les manifestants, majoritairement des femmes, sont quelques dizaines rassemblées dans une rue passante de Bagdad. Elles rejettent la réforme de la loi qui régit les affaires familiales en Irak. « En amendant cette loi, ils ont l’intention de remplacer les tribunaux civils irakiens par des tribunaux chiites et sunnites, explique Suhaila al-Assem, activiste et membre de l’Alliance 188, du nom de la loi dite des statuts personnels. Depuis 1959, nous allons devant un seul tribunal et les citoyens irakiens, quand ils signent leur contrat de mariage devant un juge, se voient demander à quelle religion rattacher ce mariage, et le juge l’enregistre. Mais maintenant, ils veulent séparer ça entre les tribunaux chiites et sunnites. »

    Avec son collectif, elle dénonce un retour en arrière, une influence religieuse sur les affaires civiles qui rendrait plus facile le mariage des mineurs et accorderait la garde des enfants aux pères à partir de 7 ans.

    À lire aussiIrak: un projet d'amendement de la loi sur les libertés inquiète les défenseurs des droits humains

    De fortes tensions au sein de la population

    Derrière une banderole, une femme s’inquiète des conséquences que cela aura sur sa fille, dont elle a la garde depuis son divorce. « J’ai été forcée de me marier quand j’avais 13 ans. Ma fille a maintenant 10 ans, pourquoi devrait-elle être à la garde de la femme de son père ?, s’indigne-t-elle. Ça fait 10 ans que je prends soin d’elle et ils veulent me prendre ma fille sans lui demander son avis ! Nous rejetons cet amendement parce qu’il ôte leurs droits aux femmes et aux enfants. »

    Elle est interrompue par un homme divorcé qui soutient la réforme. « Je gagne 10 000 dinars par jour, j’ai 4 enfants et je dois verser 450 000 dinars par mois. La mère ne me laisse pas rendre visite à mes enfants ou voir mes enfants… Jamais ! », s'énerve-t-il. Une manifestante lui répond : « Les juges sont justes, vous pouvez aller au tribunal et demander à les voir. »

    Le ton monte jusqu’à ce que l’homme reçoive une gifle et soit escorté hors de la foule. Cette scène surprenante à Bagdad illustre les tensions engendrées par cette réforme.

    Des règles opaques et de nombreuses questions en suspens

    Pourtant, les règles qui régiront la vie des Irakiens ne sont pas claires. Les autorités religieuses auront six mois pour écrire leurs codes juridiques, une fois la réforme votée. Pour Salem al-Mousawi, ancien juge, spécialiste du droit constitutionnel, difficile de savoir à quoi s’attendre. « Le problème du mariage des mineurs, c’est qu’il est source de désaccord entre les courants religieux, le groupe sunnite malikite dit 12 ans minimum, l’école hanafite sunnite dit 9 ans, et les chiites Jaafari disent 7. La crainte, c’est que les citoyens perdent confiance en notre système judiciaire irakien, souligne-t-il. Le résultat, c’est que nous serons soumis aux opinions et aux jugements personnels de religieux. »

    Quel contrôle conserverait l’État sur ces lois ? En cas de changements de responsables religieux dans le pays, les codes pourraient-ils être changés ? De nombreuses questions restent en suspens, y compris de savoir si la réforme sera cette fois adoptée au Parlement.

    À lire aussi«Ça n'a rien changé»: 20 ans après la chute de Saddam Hussein, la situation des Irakiennes stagne

    続きを読む 一部表示
    3 分
  • Au Japon, de plus en plus d'enfants refusent d'aller à l'école
    2024/11/23

    De plus en plus d’enfants japonais refusent d’aller à l’école. Soit parce qu’ils ne s’y sentent pas en sécurité, car ils sont victimes de harcèlement, soit parce qu’ils ne supportent plus, nerveusement, la pression constante qui pèse sur eux, les enjoignant à l’excellence. 300 000 petits Japonais sont en refus de scolarisation. C’est 22 % de plus que l’an dernier. Et, concrètement, cela veut dire que dans chaque classe, il y a un pupitre qui reste vide tout au long de l’année scolaire.

    De notre correspondant à Tokyo,

    « T’es moche », « T’es grosse », « Tu pues ! », « Dégage : tu fais honte à notre classe ! », « Tu ne mérites pas de vivre », voilà des exemples des phrases terribles que Yuka, 8 ans, a dû écouter pendant des années. Souffre-douleur de sa classe, elle a vécu un enfer. Un jour, à bout, elle a dit à sa mère, Aiko, qu’elle ne voulait plus aller à l’école. « Je lui ai expliqué que l’instruction étant obligatoire, elle ne pouvait pas sécher les cours. Puis, tous les matins, je l’ai amenée de force à l’école, se rappelle la mère de la petite fille, mais une semaine plus tard, elle m’a dit : "Je n’ai envie que d’une chose : mourir". Ça a été un choc terrible : ce sont les pires mots, je crois, qu’une maman puisse entendre dans la bouche de son enfant. J’ai alors compris combien la situation était gravissime. Et je me suis dit que la seule façon d’éviter la mort de ma fille, c’était que moi-même, je change de vie. Pour être en mesure de lui venir en aide. »

    Aiko a pris un congé sans solde pour avoir le temps d’écouter sa fille, de consulter des spécialistes, d’essayer de trouver une solution. Avec succès : début septembre, après plus d’un an d’absence, Yuka a repris le chemin de l’école.

    À lire aussi Au Japon, les jeunes de moins en moins intéressés par la parentalité, les autorités s’inquiètent

    700 000 élèves japonais sont victimes de harcèlement

    Un chiffre en hausse constante depuis vingt ans et sous-évalué, selon les associations, beaucoup de victimes endurant leur calvaire en silence par peur de représailles si elles se confiaient. Un autre facteur est souvent invoqué par les écoliers en refus de scolarisation : le reproche qui leur est fait en permanence de ne jamais en faire assez pour exceller. Harcèlement et pression scolaire sont d’ailleurs intimement liés, selon les experts. Les harceleurs s’en prennent à ceux qui incarnent le moins l’excellence — ceux qui ont de mauvaises notes à l’école ou en sport... —, ces enfants les renvoient à leur propre hantise de ne pas être à la hauteur des attentes.

    Des centres d’enseignement spéciaux existent au Japon pour les enfants qui sont en refus de scolarisation. Kawatai et Rikuto, 19 et 14 ans respectivement, fréquentent une école de ce type : « Ici, le "chacun pour soi" n’est pas permis : l’esprit de compétition, être à tout prix le premier de la classe, donc écraser les autres, et tout cela. La règle, c’est l’entraide, se réjouit Kawatai. Le principe, c’est : aucun élève ne progresse si le groupe dans son ensemble ne progresse pas. Ça change la vie... »

    Rakuto confirme ce sentiment : « Je me sens en sécurité ici. On fonctionne en petits groupes. Chacun peut progresser à son rythme. Et quand je n’ai pas compris, on ne m’engueule pas : on me félicite de l’avoir dit. Du coup, j’ai repris confiance en moi. On m’a toujours traité de "gosse à problèmes", mais je commence à me dire que, peut-être, je deviendrai un "adulte normal" ».

    Mais ces écoles alternatives ne sont pas assez nombreuses et il s’agit souvent d’établissements privés, donc assez chers. Dès lors, 38 % des mineurs japonais en refus de scolarisation — soit plus de 100 000 jeunes — ne sont aucunement pris en charge sur le plan éducatif.

    À lire aussiCorée-Japon : étude, mariage, enfant... Une jeunesse sous pression

    続きを読む 一部表示
    3 分

Reportage internationalに寄せられたリスナーの声

カスタマーレビュー:以下のタブを選択することで、他のサイトのレビューをご覧になれます。