エピソード

  • À la Une: révélations sur la stratégie militaire américaine à Gaza
    2025/11/15
    C’est un article exclusif du Guardian. Selon le quotidien britannique, « les États-Unis prévoient d’établir à Gaza « une zone verte sécurisée par des troupes internationales et israéliennes ». Il y aurait aussi une « zone rouge », « destinée à être laissée en ruines », et « où seraient déplacés, la quasi-totalité des Palestiniens », selon une information exclusive du quotidien britannique. Pour le Guardian, il y a de quoi s’interroger. « Les plans militaires américains soulèvent de nombreuses questions quant à l’engagement de Washington à transformer le cessez-le-feu, annoncé le mois dernier, en un règlement politique durable avec un contrôle palestinien sur Gaza, comme l’avait promis Donald Trump ». Car tout change très vite côté américain, précise le Guardian, qui parle « d’une approche chaotique et improvisée pour résoudre l’un des conflits les plus complexes et les plus insolubles du monde ». Ainsi, « la reconstruction sous forme « de camps fermés pour des petits groupes de Palestiniens », a-t-elle été « abandonnée cette semaine », selon un responsable américain. Un changement de plan dont « les organisations humanitaires n’ont pas été informées ». Pendant ce temps, conclut le Guardian, « près d’un million et demi de Palestiniens attendent des abris d’urgence, et des centaines de milliers d’autres vivent sous des tentes sans accès aux services essentiels, comme l’eau potable ». L’ombre des narcotrafiquants sur un nouvel assassinat à Marseille Toute la presse française s’en émeut ce matin. « Absolument terrifiant » titre Le Parisien, « Mehdi, 20 ans, petit frère d’Amine Kessaci, militant écologiste de 22 ans engagé dans la lutte contre le narco-banditisme, a été tué jeudi par un commando. L’ombre d’un crime d’avertissement plane » ajoute le quotidien, qui parle « d’une exécution en règle par deux hommes à moto, devant une pharmacie des quartiers nord de la ville ». « Un travail de pro », selon une source sécuritaire. Le Monde cite les propos du ministre de la Justice, Gérald Darmanin qui évoque « un point de bascule effrayant », un assassinat qui « doit faire prendre conscience du danger de cette mafia du narco-banditisme à l’ensemble de la société française ». « Le narcotrafic s’immisce dans la campagne pour les municipales », titre de son côté Le Figaro, pour qui « l’assassinat du frère du militant écologiste ravive les craintes des élus locaux, confrontés à un niveau de violence et d’intimidation jamais atteint ». Quant au journal Libération, il a interrogé la chercheuse Clotilde Champeyrache, qui parle de « méthodes qui font écho à l’ultra-violence des narcos colombiens ». « L’assassinat de Mehdi Kessaci est-il un acte d’intimidation, est-ce nouveau ? » lui demande le journal. « Si c’est avéré, oui, ça serait une nouveauté en France », répond-elle […] Ce sont des façons de faire qui font écho à l’Amérique latine ». Où est vraiment Vladimir Poutine ? Question posée par le quotidien français La Croix, qui se fait l’écho d’une enquête de Radio Free Europe, selon laquelle « le bureau du président russe aurait été reproduit à l’identique dans deux autres lieux, pour faire croire à sa présence dans la capitale ». La radio américaine « a ainsi analysé près de 700 vidéos et en est arrivée à la conclusion que bon nombre des séquences présentées comme filmées à Moscou, l’étaient en réalité dans des résidences secondaires du chef de l’État, à Valdaï (entre Moscou et Saint-Pétersbourg) ou à Sotchi ». Selon La Croix, « c’est une poignée de porte qui a mis Radio Free Europe sur la piste du subterfuge », elle a en effet constaté « que la poignée de porte était, dans un cas, quelques centimètres plus haut que l’autre, par rapport à une ligne sur le papier peint ». D'autres défauts ont aussi été relevés. Pourquoi Vladimir Poutine joue-t-il ainsi à cache-cache ? Sans doute pour « des raisons de sécurité », estime La Croix. « Sa résidence de Valdaï est dissimulée dans une forêt à l’abri des frappes de drones ukrainiens ».
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  • À la Une: l’affaire Epstein met en difficulté Donald Trump avec les républicains
    2025/11/14
    « Lorsque les États-Unis se sont réveillés de la plus longue paralysie gouvernementale de leur histoire, Jeffrey Epstein était toujours là », ironise El Pais. « Pendant les 43 jours où le robinet de l'argent public est resté partiellement fermé, le souvenir des terribles crimes du millionnaire pédophile – qui, depuis sa mort en 2019, hante Donald Trump – est passé au second plan face à d'autres questions urgentes ». Mais voilà, de nouveaux rebondissements sont intervenus, cette semaine, avec la publication, par les démocrates de la commission de surveillance de la Chambre des représentants, de mails dans lesquels Jeffrey Epstein affirme que Donald Trump « était au courant pour les filles » et qu'il avait passé « des heures » avec l'une des victimes du financier. Le président dénonce des « supercheries ». Mais l'affaire ne s'arrête pas là puisque, comme l'explique El Pais, une pétition parlementaire va contraindre le Congrès à voter et à exiger de la Maison-Blanche la publication des dossiers Epstein par le ministère de la Justice. Malgré les pressions exercées sur certains, « quatre républicains se sont joints à leurs rivaux, précise le quotidien espagnol, pour rassembler les 218 signatures nécessaires pour exiger la publication de ce dossier ». Vote attendu du Congrès sur la publication de dossiers Un démocrate de Californie estime, selon The Guardian, « qu'entre 40 et 50 républicains pourraient voter en faveur de la publication des documents, s'alliant ainsi aux démocrates qui voteront pour ». « Le texte, poursuit The Guardian, devrait ensuite être examiné par le Sénat, où son adoption est peu probable. » Et dans tous les cas, conclue le quotidien britannique, « Donald Trump pourrait opposer son veto à la version finale du projet de loi, même s'il était adopté par les deux chambres ». « Cependant, note The Guardian, la simple perspective d'un vote favorable de la Chambre des représentants, contrôlée par les républicains, pourrait engendrer de sérieux problèmes politiques pour Trump, car elle pourrait alimenter les protestations de sa base politique en faveur de la levée du secret sur ces documents et saper leur soutien envers lui. » « Epstein est le seul sujet qui divise constamment Trump et sa base électorale » : c'est d'ailleurs ce que titre le Washington Post. « Les partisans du slogan "Make America Great Again" n'ont eu aucun mal à fermer les yeux sur le mépris de Donald Trump pour les normes et les principes éthiques, souligne le Washington Post, mais la gestion par son administration des informations relatives aux crimes odieux du délinquant sexuel condamné Jeffrey Epstein est différente. » « C’est tout ce que la Maison Blanche redoutait : que l’affaire Epstein lui revienne en pleine figure », confirme le journal français L'Opinion, qui rappelle qu'en juillet, cette affaire avait déjà failli faire imploser le mouvement MAGA. La procureure générale, Pam Bondi, avait affirmé qu’il n’y avait pas de raison de dévoiler le contenu de l’enquête, après avoir promis de le faire quelques mois plus tôt. La fameuse liste des clients haut placés de l’ancien financier, qui auraient participé à ses crimes, « n’existe pas », avait-elle affirmé. « Plusieurs soutiens trumpistes s’étaient alors sentis trompés par leur chef, poursuit L'Opinion, apprenant par le biais des médias de nouveaux détails sur son amitié avec Jeffrey Epstein. » Le président américain traverse « une mauvaise passe » « En quelques jours seulement, note El Pais, le parti de Trump a subi une défaite cuisante aux urnes, la Cour suprême a exprimé des doutes quant à la constitutionnalité de ses tarifs douaniers, et une guerre intestine a éclaté au sein du mouvement MAGA concernant le niveau d'extrémisme (antisémite) acceptable en son sein, suite à une interview controversée entre Tucker Carlson et le négationniste Nick Fuentes. » Le Washington Post évoque aussi des critiques après une interview de Donald Trump, en début de semaine, faisant comprendre que les États-Unis avaient besoin de travailleurs étrangers parce qu'ils ne disposent pas d'assez de « personnes talentueuses ». Des dissensions qui « ont mis en lumière, analyse le Washington Post, les limites de l'autorité de Trump sur le programme de "l'Amérique d'abord" qu'il a défendu durant sa campagne, et qui ont suscité des inquiétudes au sein du Parti républicain quant à l'enthousiasme des électeurs à l'approche des élections de mi-mandat de 2026. » « En privé, tempère Politico, les conseillers de la Maison-Blanche réfutent l'idée que la situation actuelle soit particulièrement défavorable ou qu'ils aient essuyé une série de revers ». Mais la Maison-Blanche est, titre le média américain, « sur la défensive ». À lire aussiÉtats-Unis: la Maison Blanche accuse les démocrates...
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  • À la Une: dix ans après les attentats du 13-Novembre
    2025/11/13

    13 novembre 2015 : « cette nuit qui nous hante encore », soupire Le Parisien en première page. « C’est comme si c’était hier. » Tout le monde se rappelle ce qu’il faisait ce soir-là. « Chacun son 13-novembre, pointe le journal, chacun son histoire, chacun sa soirée, chacun ses souvenirs (…), c’est la somme de ces minuscules histoires personnelles qui fait notre mémoire collective. »

    « Les sanglots qui remontent avec les images des terrasses endeuillées, la fosse du Bataclan transformée en enfer, les rues de Paris traversées par le cri strident des sirènes. Larmes de peur et de douleur, glas du deuil : rien n’a disparu, s’exclame Le Figaro, tout est inscrit dans nos mémoires. »

    Prétexte ?

    Le Figaro qui se réfère à Boualem Sansal, libéré hier de sa prison algérienne : « La menace islamiste est au cœur de l’œuvre prophétique de l’écrivain, écrit le journal. Il y voit la forme ultime du totalitarisme, celle qui broie l’existence dans les moindres détails. Force hostile qui n’aime ni la musique, ni le football, ni les cafés, les jeunes filles, les cloches des églises, les chants des synagogues, Charlie, Voltaire, Péguy, Sansal… Force hideuse qui progresse encore et veut soumettre le pays des enfants de la liberté. »

    Attention, prévient pour sa part Le Monde : « Si le dessein des terroristes consistant à provoquer la peur (…) a globalement échoué, si Paris, meurtrie voilà dix ans, brille à nouveau dans le monde, les attentats de 2015 ont servi de prétexte à la montée d’une violence d’ultradroite antimusulmane, déplore le quotidien du soir. Ils ont aussi suscité une série de reculs des libertés publiques et accentué une focalisation des discours de la droite et de l’extrême droite sur l’islam, dont les conséquences politiques ne finissent pas d’être mesurées. »

    Insouciance et vigilance…

    Certes, « aujourd’hui, constate Libération, la République est chahutée, morcelée, attaquée, mais elle est là. Le monde a changé et nous aussi. Le groupe de l'EI n’étend plus sa terreur sur tout le Moyen-Orient et notre capacité à faire face à la menace jihadiste s’est améliorée. Ce 13-novembre aura certes fait basculer toute une génération dans l’horreur. Mais dix ans après, ce que nous n’avons pas perdu, c’est notre capacité à être vivant. À être insouciants, être parisiens, être en terrasse. »

    Alors, « arrive aujourd’hui le temps, si ce n’est de l’histoire, au moins celui de la mémoire, relève La Croix. Il faut impérativement qu’elle demeure vive, en souvenir des victimes du 13-novembre comme des autres attentats commis sur notre sol. Notre démocratie nous fournit les outils de cette vigilance. Elle passe par la recherche, l’éducation, la création, et l’information : tout ce qui porte haut notre compréhension et notre réflexion communes. Comme autant de victoires sur la barbarie. »

    À lire aussiAttentats du 13-Novembre: «Au Bataclan, je n'arrive pas à croire ce que je vois», se souvient François Molins

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  • À la Une: la suspension de la réforme des retraites en France
    2025/11/12
    Aujourd’hui mercredi, relate Le Monde, « l’Assemblée nationale se penchera sur la suspension de la réforme des retraites, proposée par le gouvernement de Sébastien Lecornu dans le cadre de la discussion sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale. Avant même l’ouverture des débats, les socialistes se félicitent d’avoir obtenu le scalp de ce “totem macroniste“ en échange d’une non-censure du gouvernement. Les députés du camp présidentiel devraient ainsi s’abstenir, ouvrant la voie à une validation de la décision gouvernementale dans l’Hémicycle. » Sourires et soupirs « Ce n’est pas tous les jours que la gauche peut revendiquer une victoire à l’Assemblée nationale, s’exclame Libération. L’adoption de cette “suspension“ de la réforme Borne n’arracherait pas seulement des sourires aux socialistes. Sur le banc des ministres, de discrets soupirs de soulagement pourraient se faire entendre. Car cette promesse n’est autre que l’offrande de départ de Sébastien Lecornu aux socialistes pour réchapper à une motion de censure et poursuivre les discussions budgétaires pour 2026. Voilà pourquoi le gouvernement a pris grand soin de remonter ce tout dernier article du projet de loi de financement de la Sécurité sociale dans l’ordre de discussion, alors qu’il ne reste plus beaucoup de temps aux députés pour boucler l’examen du texte avant son renvoi au Sénat, ce mercredi à minuit. » Absurdité économique ? Le Figaro fulmine : « au terme d’un marchandage honteux, les députés s’apprêtent à voter la suspension de la réforme des retraites. Ils le feront avec l’assentiment du gouvernement et du bloc central, terrifiés à l’idée d’une censure ou d’une dissolution. (…) Dans l’absurdité économique, on fait difficilement mieux, dénonce le quotidien de droite. Tout a été dit sur la situation catastrophique de notre système, qui court à la faillite. La France vieillit, les actifs sont toujours moins nombreux à financer des retraités toujours plus nombreux… Suspendre une réforme déjà considérée comme insuffisante est en soi une aberration. Accroître par la même occasion le déficit que l’on avait pour mission de réduire est une trahison. » Macron résigné Quant à Emmanuel Macron, qui voulait faire de cette réforme des retraites un totem de son quinquennat, il est « dans la résignation, croit savoir Le Parisien. À contrecœur, le président a dû céder », pointe le journal. C’était « la condition sine qua non afin de s’assurer la bienveillance du Parti socialiste et donc une précaire stabilité politique. » Et « si, sur le court terme, cette suspension reste douloureuse pour l’hôte de l’Élysée, elle pourrait surtout, en 2027, ruiner l’image de son second quinquennat. Sans les retraites, Emmanuel Macron n’aura aucune grande réforme à mettre en avant, au moment de l’inventaire. » Fossé à gauche Enfin, pour La Croix, « aucun parti ne sortira indemne de cet épisode budgétaire. Le RN fait étalage de ses incohérences, en cherchant à faire coexister deux lignes, l’une pro-entreprise prompte à dénoncer les hausses d’impôts, et l’autre plus sociale qui y est favorable. Le bloc central, lui, creuse encore ses divisions, alimentées par les appétits présidentiels de ses principales têtes d’affiche. Mais c’est à gauche que la recomposition politique est la plus avancée, affirme le quotidien catholique. Comme va encore le montrer ce mercredi leur vote opposé sur la suspension de la réforme des retraites, le fossé ne cesse de s’élargir entre le PS et les Insoumis. Fût-ce avec l’arrière-pensée d’éviter une dissolution, les premiers ont fait le choix exigeant de la main tendue. Ils se sont engagés sur le chemin difficile du compromis, au risque de déboussoler leurs électeurs. Le contraste n’en est que plus grand avec leur ancien partenaire, La France insoumise donc, relève encore La Croix, qui reste figé dans son refus de tout compromis et sa volonté de précipiter les élections. La résurgence de désaccords stratégiques qu’avaient difficilement fait oublier leurs dernières alliances électorales. » À lire aussiFrance: le vote sur la réforme des retraites arrive à l'Assemblée
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  • À la Une: vers la fin de la paralysie budgétaire aux États-Unis
    2025/11/11
    C’est sans doute bientôt la fin de 41 jours de shutdown, de blocage de l’État fédéral. Le Sénat américain a adopté hier un texte en ce sens, grâce à l’appui d’une poignée de sénateurs démocrates. « La proposition de loi - adoptée à 60 voix pour et 40 contre - étend le budget actuel jusqu’à la fin du mois de janvier, précise Le Monde à Paris. Le texte doit encore être débattu et adopté à partir de demain à la Chambre des représentants, avant d’atterrir sur le bureau de Donald Trump pour une promulgation qui mettra officiellement fin à la paralysie budgétaire. » Ouf de soulagement pour le Wall Street Journal : « félicitations aux sept démocrates et à l’unique indépendant qui ont décidé de mettre fin à la plus longue paralysie gouvernementale de l’histoire des États-Unis, s’exclame le quotidien financier. Ils ont fait passer l’intérêt du pays avant tout. Et la colère de certains démocrates à leur encontre est symptomatique de la polarisation actuelle (au sein du parti) et laisse présager des tensions accrues. » « Le blocage devait forcément se terminer ainsi, reconnait le Washington Post. Les huit sénateurs qui ont fait pencher la balance méritent d’être félicités d'avoir rompu les rangs. (…) Un bref aperçu de l’histoire des États-Unis en matière de blocage des services publics montre que le parti qui prend le gouvernement en otage pour faire avancer ses objectifs politiques n’y parvient presque jamais. » Tout ça pour ça… Et pourtant, déplore le New York Times, les sénateurs démocrates qui ont voté la fin du shutdown « n’ont pas obtenu grand-chose : l’aide alimentaire bénéficiera d’un financement légèrement accru (…). Les fonctionnaires fédéraux licenciés seront réembauchés et ceux mis en congé technique recevront leurs arriérés de salaire. La majeure partie de l’administration est financée seulement jusqu’à fin janvier. Alors, préparez-vous, s’exclame le New York Times. On pourrait bien se retrouver avec un nouveau shutdown ! » En effet, si c’est globalement une bonne nouvelle pour les Américains, c’est un revers pour les démocrates, ce que souligne notamment Le Temps à Genève : « Le compromis n’inclut pas la revendication centrale des démocrates. À savoir la prolongation des subventions aux assurances maladie, qui expireront à la fin de l’année. Or, pour les démocrates, minorisés dans les deux chambres, le shutdown permettait de tirer avantage de la nécessité d’une majorité qualifiée au Sénat pour forcer les républicains à négocier. La stratégie s’était jusqu’ici révélée gagnante : Donald Trump lui-même a reconnu que la fermeture partielle du gouvernement avait contribué aux victoires démocrates à New York, en Virginie et dans le New Jersey. À ce titre, l’effondrement désordonné du blocage démocrate contre le mot d’ordre du parti ne fait que souligner sa faiblesse. (…) Et les républicains ne manqueront pas d’en tirer bruyamment profit. Le parti du président devrait crier victoire, blâmer ses adversaires pour le plus long shutdown de l’histoire, et revendiquer la paternité de la sortie de crise. Donald Trump et ses méthodes d’intimidation triompheraient à nouveau. » Bref, s’interroge Le Temps, « tout ça pour rien ? » À lire aussiÉtats-Unis: les sénateurs démocrates et républicains trouvent un accord pour mettre fin au «shutdown» France : Sarkozy libéré… À la Une également, la libération hier de l’ancien président Nicolas Sarkozy. La « fin d’une incroyable injustice, pour Le Figaro. La cour a considéré que la “détention provisoire n’était pas justifiée“. Pourquoi, alors, l’était-elle il y a trois semaines ?, s’interroge le quotidien de droite. Aujourd’hui, les Français n’ont plus confiance dans l’autorité judiciaire et ce qu’ils craignent, c’est l’arbitraire. » Non, rétorque Libération : « La puissante contre-offensive médiatique (de la droite) n’a pas convaincu la majorité des Français, sauf bien sûr les fans de l’ancien Président et les soutiens de Marine Le Pen, qui a, elle aussi, maille à partir avec la justice. (…) Il n’y avait aucune raison de se réjouir de voir Nicolas Sarkozy dormir à la prison de la Santé. Et aucune raison non plus, pointe Libération, qu’il ne soit pas traité comme n’importe quelle personne déclarée coupable et condamnée à de la prison ferme, puis comme n’importe quel détenu. C’est d’ailleurs ce que les Français attendaient de la justice. » À lire aussiProcès libyen: Nicolas Sarkozy libéré de prison, «la vérité triomphera» assure l'ancien président
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  • À la Une: un climat pesant à la COP30
    2025/11/10
    « Entre querelles, déclarations grandiloquentes et intérêts divergents : que peut-on attendre de la COP 30 ? » Question posée par le Guardian à Londres. « Le sommet des Nations unies sur le climat, la COP30, débute ce lundi avec un programme chargé pour le Brésil, pays hôte : pas moins de 145 points à l’ordre du jour en deux semaines, portant notamment sur la réduction des gaz à effet de serre, l’aide financière aux pays pauvres, les droits des peuples autochtones, le développement des énergies propres et la préservation des forêts mondiales ». Et ce dans un contexte compliqué… En effet, pointe le quotidien britannique, « après des années où le monde semblait enfin vouloir s’attaquer à la crise climatique, une vague populiste a déferlé, anéantissant ou menaçant les progrès accomplis dans de nombreuses démocraties. Au sein de l’Union européenne, des groupes politiques d’extrême droite ont retardé des décisions cruciales concernant les objectifs de réductions d’émissions (…). Au Royaume-Uni, le parti Reform, en tête des sondages, prône ouvertement le climato-scepticisme. En Argentine, Javier Milei, allié de Trump, a pris des mesures drastiques contre la politique climatique autant que contre l’économie ». Trump droit dans ses bottes… Et Trump, bien sûr, le climatosceptique en chef… « L’impact de l’homme sur le dérèglement climatique, Donald Trump n’y a jamais cru, rappelle Libération à Paris. "Les changements climatiques violents ne sont pas nouveaux. Nous avons même connu des périodes glaciaires", écrivait-il dès 2015, alors qu’étaient signés les Accords de Paris, dans un livre truffé de mensonges qui dessinait les grandes lignes de sa candidature à la présidentielle. (…) Dix ans plus tard, non seulement ses opinions n’ont pas changé, pointe le journal, mais le voici qui profite de son second mandat pour aller encore plus loin dans la négation climatique. Depuis le 20 janvier et son retour à la Maison Blanche, son administration s’emploie à torpiller tout ce qui ressemble de près ou de loin à un programme de lutte contre le réchauffement climatique, constate encore Libération. Et poursuit le désengagement total des États-Unis dans ce domaine, à l’aube de la COP30, où aucun officiel américain de haut rang ne participera ». Les Européens résignés… La presse européenne semble pour le moins désabusée… À l’instar du Temps à Genève : « après les deux dernières COP (Dubaï et Bakou), qui se sont soldées par un échec, et au vu des besoins énergétiques considérables que va exiger le développement exponentiel de l’intelligence artificielle, force est de constater que les préoccupations climatiques sont passées au second plan ». Die Welt à Berlin soupire : « malgré les efforts de l’Europe et de l’Allemagne en particulier, les émissions mondiales continuent d’augmenter. (…) L’Accord de Paris est donc, dans les faits, inefficace. Plus précisément, pointe le quotidien allemand : il n’a aucun effet sur le climat. En revanche, déplore-t-il, il a un impact sur l’économie européenne, et notamment allemande, ce qui fait les affaires de ses concurrents chinois : la réglementation et la bureaucratie pèsent sur les entreprises, l’industrie et le marché du travail sont sous pression ; et d’autres pays en profitent. L’Allemagne est en récession depuis trois ans, et sa production, particulièrement énergivore, s’est effondrée et délocalisée ». La Repubblica à Rome s’interroge : « L’Europe peut-elle réagir ? Peut-elle combler le vide en matière de leadership ? L’Europe prouvera-t-elle que le monde peut avancer selon les règles de la solidarité, en isolant Trump, plutôt que d’être écrasée par lui ? C’est difficile à croire, répond le quotidien italien. L’ambiance actuelle au sein de l’UE est plutôt à la rupture. La volonté de trouver un terrain d’entente avec les mouvements populistes du continent pousse Ursula von der Leyen et les dirigeants européens à revoir à la baisse les règles relatives aux limitations volontaires d’émissions – dans l’agriculture et l’industrie – qui devraient être les mesures phares présentées à Belém. Ursula regarde ailleurs. Le trumpisme est un virus ». Les COP, obsolètes ? Enfin « les COP sont-elles devenues obsolètes ? », question posée par Le Figaro à Paris à Laurent Fabius, l’ancien Premier ministre français qui fut président de la COP21, il y a 10 ans. Voici sa réponse : « elles sont sans doute contestables sur certains points, mais difficilement remplaçables. Grâce à elles, chaque pays est comptable, devant ses pairs et devant l’opinion publique, de ce qu’il fait ou pas pour le climat. Si ce n’était pas le cas, conclut Laurent Fabius, il n’y aurait que des paroles en l’air ».
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  • À la Une: la disparition de James Watson, un prix Nobel controversé
    2025/11/08

    Le généticien et biochimiste américain James Watson vient de mourir à l’âge de 97 ans. Il avait reçu en 1962 le prix Nobel, « pour une découverte qui a donné le coup d’envoi de la révolution génétique », raconte le quotidien français Le Monde. Il était le découvreur de la « structure en double hélice de la molécule d’ADN, porteuse de notre patrimoine héréditaire ». « Avec lui, disparaît un des derniers géants de la science du XXème siècle ». Seulement voilà, poursuit le Monde, « Cet héritage est entaché par des postures racistes, sexistes et eugénistes ».

    « Le docteur Watson », précise le Washington Post, « a défendu sans relâche la théorie discréditée du déterminisme génétique et l’idée que les Noirs étaient intellectuellement inférieurs ». Allant même jusqu’à dire « que s’il avait un jour espéré que tous les êtres humains soient égaux, ceux qui travaillent avec des employés noirs constatent que ce n’est pas le cas ». Voilà pourquoi La Croix parle, elle aussi, d’un « pionnier de l’ADN à la réputation ternie ». Le journal catholique précise que James Watson avait également « soulevé l’indignation en estimant qu’une femme devrait avoir le droit d’avorter si des tests pouvaient déterminer que son enfant à naître serait homosexuel et qu’elle ne le souhaitait pas ». Autant de déclarations qui ont jeté l’opprobre sur James Watson, « le contraignant, à l’âge de 80 ans à démissionner du laboratoire où il travaillait depuis 40 ans ».

    Ni guerre, ni paix

    Quelle est vraiment la situation aujourd’hui en Syrie ? Question posée par le quotidien allemand Die Welt, qui répond lui-même : « Ce n’est pas la guerre, mais ce n’est pas la paix non plus », alors que le chancelier Merz a récemment déclaré « qu’il n’y avait absolument plus de raison de demander l’asile en Allemagne ». « Par conséquent » conclut die Welt, « les expulsions vers la Syrie peuvent recommencer ». Or, l’envoyé spécial du quotidien allemand s’est rendu à Qamishli, dans le nord de la Syrie, où il a rencontré une famille de huit personnes vivant dans une « bâtisse délabrée ».

    La famille Hamdan « appartient à la minorité alaouite, tout comme l’ancien dictateur Bachar el-Assad ». « Trois mois après sa chute, la population alaouite a été victime de massacres », rappelle Die Welt. Le père de famille raconte : « ils ont pillé notre maison, volé nos voitures, enlevé et assassiné des voisins ». Aujourd’hui, poursuit le journal, « un retour est encore hors de question. De nouvelles atrocités font quotidiennement la Une des journaux ». « J’ai entendu dire que l’Allemagne veut renvoyer les réfugiés syriens », s’étonne Bilal, le fils, qui s’exclame : « Chers compatriotes, ne revenez pas en Syrie, ce n’est pas un pays sûr ».

    Épais brouillard

    La défense de l’environnement et la COP de Belém au Brésil, font la Une du journal El Païs. Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a déclaré à Belém : « le changement climatique a fait plus de 20 000 victimes en Espagne, en cinq ans ». « Il a notamment évoqué les pluies torrentielles dévastatrices qui ont fait 229 morts à Valence, en Espagne, et les vagues de chaleur incessantes », poursuit El Païs. Mais Pedro Sanchez se veut optimiste et fait une promesse « à ceux qui croient en la science, vous pouvez compter sur l’Espagne ».

    Pendant ce temps, loin du Brésil, l’Inde tente de s’organiser face aux incessantes vagues de pollution. L’Hindustan Times publie aujourd’hui « le palmarès des dix villes indiennes présentant la plus mauvaise qualité de l’air ». « Un épais brouillard persiste sur plusieurs régions du nord de l’Inde, notamment la capitale New Delhi », explique le journal. « Les experts en santé continuent d’exhorter les habitants, et notamment les enfants, les personnes âgées et celles souffrant de problèmes respiratoires, à limiter leur exposition au soleil » susceptible d’aggraver les conséquences pour leur santé. Une simple mise en garde face à un phénomène immaîtrisable.

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  • À la Une: Elon Musk, «premier trillionnaire au monde»
    2025/11/07
    Il est à la Une de nombreux journaux européens et américains, à commencer par le Washington Post. « Elon Musk décroche un contrat de 1 000 milliards de dollars qui le lie à Tesla pour une décennie », annonce le quotidien américain, qui ajoute : « Cet accord lui permet de devenir le premier trillionnaire au monde ». Un accord qu’Elon Musk a lui-même annoncé, raconte le Wall Street Journal, « entouré de robots humanoïdes dansant sur une scène baignée de lumière rose et bleue au siège social du constructeur de véhicules électriques à Austin au Texas. Musk a remercié la foule d’actionnaires qui ont soutenu son plan de rémunération à plus de 75% ». Le New York Times, de son côté, raconte que « même le pape Léon XIV s’est exprimé sur le sujet, dans une interview à Crux, un site d’information catholique, auquel il a déclaré que « la rémunération d’Elon Musk était symptomatique des inégalités croissantes entre les travailleurs et les plus riches ». En Europe aussi, Elon Musk fait la Une des journaux, du Times, en Angleterre, de die Welt en Allemagne, ou encore du Monde, le quotidien français qui parle d'un « tour de magie à mille milliards de dollars ». Bamako menacée Courrier International se penche sur la situation au Mali. « Au Mali, Bamako se demande si elle va tomber aux mains des jihadistes », annonce Courrier International, expliquant « que la vie dans la capitale malienne devient intenable, avec l’explosion des prix du carburant, et sa quasi-pénurie ». « Si le groupe terroriste du Jnim n’est pas encore prêt à s’emparer de la ville » ajoute l’hebdomadaire, citant la presse internationale, « la junte militaire commence à faire preuve de fébrilité et la Russie n’est d’aucun soutien ». La chaîne qatarie al-Jazeera va encore plus loin, estimant que la capitale malienne « est désormais considérée comme encerclée ». Courrier international se réfère aussi au site panafricain Tama Media, qui détaille les causes de la pénurie d’essence : « Le Mali, dépourvu d’infrastructures de raffinage, importe presque la totalité de ses carburants fossiles. Ce déséquilibre structurel rend le pays, extrêmement vulnérable aux ruptures d’approvisionnement ». Quant au site économique Bloomberg, il a interrogé le chercheur Lucas Webber, du Soufan Center, établi à New York, selon lequel, « plus les files d’attente aux stations-service seront longues, plus la frustration va grandir, plus le gouvernement va sembler faible. C’est une stratégie qui ne coûte pas grand-chose, mais qui peut avoir d’importantes conséquences ». La mauvaise gestion du Louvre En France, le cambriolage du musée du Louvre, le 19 octobre dernier, continue de faire les gros titres. C’est en Une du Figaro, ce vendredi : « La gestion du Musée du Louvre gravement mise en accusation : finances dégradées, acquisitions surdimensionnées et sous-investissement pour l’entretien. Dans un rapport, la Cour des comptes accable l’institution parisienne ». « Le Louvre avait déjà un genou à terre après le cambriolage survenu il y a presque trois semaines, la publication hier du rapport de la Cour des comptes, achève de mettre le musée la tête sous l’eau ». Dans son éditorial, Yves Thréard, accuse : « La sécurité défaillante de l’établissement était connue de sa direction et de ses tutelles politiques depuis longtemps ». Mais, « comme souvent, les avertissements se sont ensuite perdus dans le labyrinthe de nos pesanteurs bureaucratiques ». Le Parisien de son côté, s’intéresse à un certain « Doudou Cross Bitume », « voleur présumé de la galerie d’Appolon ». « Un délinquant de faible envergure dont le profil tranche avec les faits, et qui aurait agi sur commande ». Pourquoi l’appelle-t-on Doudou Cross Bitume ? Parce que selon le Parisien, « il a fait rêver des générations d’adolescents », avec les vidéos de ses exploits en moto-cross. L'enquête devra dire comment il en est venu à participer au casse du siècle.
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