エピソード

  • À la Une: Un maire « socialiste » à New York
    2025/11/05
    « Mamdani remporte la victoire au terme d’un incroyable parcours » : un grand titre qui barre la Une du New York Times. Le démocrate socialiste, comme le qualifient les médias américains, a été élu maire de New York avec 50,4% des voix. « Son ascension fulgurante est tout simplement stupéfiante, relève le New York Times. Au début de l’année, Zohran Mamdani était crédité de 1% des intentions de vote (…). Peu de New-Yorkais connaissaient son nom et son équipe de campagne estimait ses chances de victoire à seulement 3%. À 34 ans, il sera le plus jeune maire de New York depuis plus d’un siècle, au milieu d’une série de premières historiques : le premier maire musulman, le premier d’origine asiatique et sans doute le démocrate socialiste le plus influent du pays. » Carton plein pour les démocrates Et ce n’est pas tout… Les démocrates remportent une « victoire écrasante » dans le New Jersey et en Virginie, pointe le Washington Post, « infligeant ainsi un désaveu pour Donald Trump et renforçant les espoirs du parti avant les élections de mi-mandat. » Il s’agissait en l’occurrence d’élections pour le poste de gouverneur. Pour le Wall Street Journal, « les démocrates amorcent leur retour. Le président Trump avait remporté la présidentielle l’année dernière en promettant de réduire l’inflation et de rendre la vie plus abordable pour la classe moyenne. Les résultats des élections d’hier constituent donc un avertissement pour les républicains : les démocrates sont en train de renverser la situation (…). » Toutefois, note le Wall Street Journal, « les deux gouverneurs démocrates élus sont des centristes, plutôt prudents. Alors, les électeurs des primaires démocrates l’année prochaine pour les élections de mi-mandat plébisciteront-ils des personnalités similaires ? Ou bien la base du parti sera-t-elle séduite par des radicaux comme Zohran Mamdani, maire de New York ? » Trouver une ligne commune… En effet, complète Libération à Paris, « l’irruption fulgurante de Zohran Mamdani sur la scène politique américaine a profondément bousculé le camp des progressistes. Après un an de mort cérébrale, d’incapacité à réagir concrètement aux coups de boutoir de Donald Trump contre la démocratie américaine, voici l’establishment du parti démocrate, en quête d’un nouveau souffle, dépassé par sa gauche. Et au lieu d’y voir un espoir, un nouveau levier de mobilisation, beaucoup de cadors semblent y voir une menace. Certains, contraints et forcés, l’ont soutenu avec des pincettes. (…) Ce qui annonce, estime Libération, une véritable bataille à venir pour le leadership de l’opposition à Trump. (…) Il faudra désormais canaliser cette envie de changement, et trouver une ligne commune d’ici l’an prochain si le camp progressiste veut arrêter l’agenda destructeur de l’ancien magnat de l’immobilier, qui traite les Etats-Unis comme un vieil immeuble à démolir. » En attendant, constate Newsweek, « Donald Trump est finalement moins effrayant qu’il ne le croit : il avait menacé de couper les fonds à la ville de New York, de suspendre les allocations alimentaires et de pénaliser les fonctionnaires fédéraux mis en congé forcé, le tout pour intimider les États démocrates avant l’élection. Résultat : une victoire écrasante des démocrates. » Cécile Kohler et Jacques Paris libres ! A la Une également, la libération des deux otages français en Iran, Cécile Kohler et Jacques Paris… « La professeure de lettres de 41 ans et son compagnon de 72 ans, “otages d’Etat“, selon la France », sont désormais en sécurité à l’ambassade de France à Téhéran, mais « restent interdits de sortie du territoire iranien », pointe Le Monde. Alors, des « tractations discrètes » seraient toujours en cours d’après le journal. « Officiellement, la France se refuse à toute négociation. Officieusement, on discute en coulisse. » Les autorités iraniennes avaient laissé entendre en septembre dernier que les deux Français pourraient être échangés contre une ressortissante iranienne emprisonnée en France pour apologie du terrorisme. Et, ça n’est sans doute pas un hasard, celle-ci a été libérée le 22 octobre dernier, et placée sous contrôle judiciaire avant son procès qui doit avoir lieu en janvier. Le Figaro confirme : « la libération définitive de Cécile Kohler et Jacques Paris semble obéir à un séquençage patiemment mis au point entre Paris et Téhéran en vue d’un échange de prisonniers. Les derniers détails autour de la libération définitive de deux Français pourraient concerner la date de leur retour en France. » Et Le Figaro de s’interroger : « ce retour sera-t-il lié à celui en Iran de la ressortissante iranienne ? »
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  • À la Une: Shein ou la tactique du rouleau compresseur
    2025/11/04
    « Indignation à Paris », s’exclame le Guardian à Londres. « La France menace d’interdire Shein pour la vente de poupées sexuelles “à l’allure enfantine“ », titre le New York Times qui constate que « cette polémique vient s’ajouter à la grogne croissante en France contre le géant chinois du commerce en ligne, qui s’apprête à ouvrir demain mercredi son premier magasin physique à Paris. » « C’est comme si un obscur monde souterrain aux implications morales, économiques et environnementales problématiques jaillissait en pleine Ville-Lumière, souffle Le Temps à Genève. Ce début de semaine est marqué en France par la conjonction de deux polémiques qui se nourrissent l’une l’autre : celle de l’ouverture à Paris du premier magasin Shein au monde, au sein du mythique BHV, le Bazar de l’Hôtel de Ville, et celle des poupées pédopornographiques en vente sur la plateforme en ligne du même Shein. » Certains consommateurs s’y retrouvent, certes, mais, relève le quotidien suisse, « face à la jungle de l’e-commerce low cost, les politiques, eux, désemparés, ne peuvent qu’agiter les bras ». Pourtant, « quelles que soient les raisons du succès de Shein, il y a des trous dans les filets législatifs qu’il faut à tout prix colmater rapidement pour empêcher l’essor d’un commerce dont les aspects contraires aux lois et aux valeurs européennes sont évidents », estime encore Le Temps. Énième provocation Libération à Paris fulmine : « Un mois de vive polémique, de grèves, de pétitions, de fuite des marques et des investisseurs… Mais rien n’a arrêté le patron du BHV, Frédéric Merlin, soupire le journal. Demain mercredi, le géant chinois de la mode ultra-éphémère Shein ouvrira son tout premier magasin physique au BHV. Une “première mondiale“ s’enthousiasme son gérant qui s’affiche avec le président exécutif de Shein en façade du bâtiment. Une énième provocation, s’indigne Libération, alors que, le même week-end, la découverte de poupées sexuelles à caractère pédopornographique sur le site d’e-commerce a fait bondir jusqu’au plus haut sommet de l’État. Le ministre de l’Économie a assuré qu’en cas de récidive, il demanderait "à ce qu’on interdise l’accès à la plateforme Shein en France". Les faits sont graves, pointe encore Libération, et pourtant insuffisants à bannir le site d’e-commerce du territoire ou même des moteurs de recherche comme Google. La France semble incapable de stopper le rouleau compresseur chinois. La finalisation de la proposition de loi visant à réduire l’impact environnemental de l’industrie textile attend toujours. Et sans l’aide de l’Europe, le bras de fer paraît perdu d’avance. » La Croix fustige également la marque chinoise : « S’il est compréhensible, dans un contexte économique très difficile, l’attrait pour cette profusion d’objets et de vêtements à bas coûts n’en est pas moins désolant. Le modèle que promeuvent ces entreprises qui poussent à une consommation sans limites au mépris de l’environnement, des normes et de la loi, est néfaste en tout point. Il faut y résister collectivement. » Interdire Shein ? Une procédure « longue et fastidieuse » Ou, mais comment ? D’après Le Figaro, « une seule solution existe aujourd’hui pour bannir Shein du territoire français : elle consisterait, une fois toutes les sanctions possibles épuisées - et si le danger persiste malgré tout -, à ce que la Commission européenne somme le gendarme du numérique de l’État où est hébergée la plateforme de demander à la justice d’ordonner le blocage d’accès à Shein. Étant donné que le siège européen de Shein se trouve à Dublin, pointe Le Figaro, cette charge reviendrait alors au régulateur irlandais. Une procédure “longue et fastidieuse“, précise Bercy, et qui n’a en outre “jamais été employée“. » En tout cas, le ton monte un peu partout en Europe contre la mode jetable… « Bientôt, il sera trop tard, prévient La Repubblica à Rome. La société high-tech est passée, en un clin d’œil, du prêt-à-porter traditionnel à la “fast fashion“, puis à “l’ultra-fast fashion“. Une tendance alimentée par des sites web venus de Chine et de Hong Kong. D’immenses plateformes en ligne qui comptent au moins 45 millions d’utilisateurs actifs mensuels au sein de l’Union européenne. » Alors, constate La Repubblica, « de l’Allemagne à l’Italie, en passant par la France, les gouvernements et les autorités de la concurrence étudient des contre-mesures. » Notamment pour lutter contre les contrefaçons. Mais pour l’instant, donc, sans grands résultats…
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  • À la Une: un test grandeur nature pour les démocrates aux États-Unis
    2025/11/03
    Jour d’élection mardi 4 novembre en Amérique : « un an après la réélection de Trump à la présidence, les électeurs se rendent aux urnes », pointe le Washington Post, pour plusieurs scrutins. Notamment pour le poste de gouverneur en Virginie et dans le New Jersey et pour les municipales à New York. « Les démocrates, qui sont en tête dans plusieurs sondages, espèrent que ces élections marqueront une défaite cinglante pour Trump », relève le Post. À New York, on pouvait voter par anticipation. Un vote anticipé qui s’est achevé hier soir avec « au total plus de 735 000 bulletins », note le New York Times. Et avec une forte progression du nombre de jeunes électeurs, moins de 35 ans. Un vote qui pourrait profiter à Zohran Mamdani, déjà largement en tête dans les derniers sondages. Mamdani : un « socialiste démocratique » Libération à Paris consacre un long portrait à ce nouveau venu sur la scène politique américaine : « Mamdani, 34 ans, élu “socialiste démocratique“ du Queens, naturalisé américain en 2018, pourrait devenir demain mardi le premier maire musulman de la plus grande ville des États-Unis. Presque 25 ans après le 11-Septembre, dans le temple du capitalisme mondial, cela ressemble à une révolution, s’exclame Libération. D’autant plus incroyable que le trentenaire n’était crédité que de 1 % des intentions de vote l’an passé lorsqu’il a démarré sa campagne pour la primaire démocrate. Il l’a finalement gagnée haut la main, fort d’une utilisation fine des réseaux sociaux et d’une stratégie politique résolument tournée vers le terrain. (…) Un an presque jour pour jour après l’élection de Donald Trump pour un second mandat, face à un Parti démocrate moribond, l’éventuel succès de Zohran Mamdani serait aussi celui d’une promesse, pointe encore Libération : celle de tenir tête au milliardaire républicain. » New York : ville de tous les paradoxes Alors suspense, pointe le New York Times : « les élections municipales de demain, qui s’annoncent explosive, semblent sur le point de bouleverser les structures de pouvoir établies de longue date dans une ville qui, bien souvent, donne le ton politique, culturel et financier bien au-delà de ses limites géographiques. » Paradoxe, souligne le New York Times, « la capitale du monde capitaliste est désormais l’épicentre d’une rébellion socialiste, avec comme thème central l’accessibilité au logement, la question de savoir qui a le droit de vivre dans le New York qui a vu naître à la fois les financiers de Wall Street et les contestataires du mouvement Occupy Wall Street — et où l’on trouve aujourd’hui des anciens et des figures emblématiques des deux camps qui affirment de manière crédible que l’avenir leur appartient. » Autre paradoxe : « la ville symbole de l’immigration aux États-Unis est désormais un lieu où de nombreux étrangers se sentent de plus en plus menacés, sur le qui-vive, face à la présence des agents fédéraux de l’immigration, dont le siège est situé à environ un kilomètre à vol d’oiseau des ferries pour Liberty Island et Ellis Island, lieux emblématiques de l’arrivée des migrants. » Enfin, relève encore le New York Times, « la ville du 11-Septembre et de l’après-11-Septembre, avec toutes ses peurs, sa recherche d’unité et sa méfiance envers l’islam, est sur le point d’élire son premier maire musulman, une perspective qui à la fois enthousiasme et stupéfie les nombreuses communautés musulmanes politiquement influentes de New York. » Quelle voie pour les démocrates ? Alors, certes, pointe le Wall Street Journal, « les démocrates partent favoris demain pour reconquérir le poste de gouverneur de Virginie, conserver celui de gouverneur du New Jersey et pour s’emparer de la mairie de New York. Mais, même s’ils l’emportent, ils se réveilleront avec de sérieux maux de tête politiques. » Car, « ces victoires électorales ne suffiront pas à apaiser les troubles d’un parti divisé. » Avec cette question centrale, relève le quotidien financier : « les démocrates doivent-ils être plus modérés ou plus progressistes s’ils veulent gagner les élections de mi-mandat de l’année prochaine et au-delà ? »
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  • À la Une: la situation en Tanzanie scrutée de près
    2025/11/01
    Trois jours après les élections générales où la présidente Samia Suluhu Hassan est candidate sans réelle opposition, le pays a connu une nouvelle journée de heurts vendredi 31 octobre. Selon le parti de l'opposition Chadema, la répression de la contestation aurait fait 700 morts, des violences qui inquiètent la communauté internationale, mais réfutées par le gouvernement. Et ce matin, le Washington Post revient sur les difficultés rencontrées pour obtenir des informations de l'intérieur du pays. Interrogé par le journal, Tito Magoti, un avocat Tanzanien spécialisé dans les droits humains explique : « Nous ne pouvons pas encore vérifier le nombre exact de morts et de blessés, car la plupart des personnes sont admises dans les hôpitaux publics (...) mais les chiffres dont nous disposons jusqu’à présent sont alarmants. » Maria Sarungi, une militante tanzanienne des droits de l'Homme, elle aussi interrogée par le Washington Post, a transmis au journal américain une liste de plus de 100 personnes qui, selon elle, ont été enlevées, tuées ou ont disparu dans des circonstances mystérieuses depuis l'arrivée au pouvoir de la présidente Hassan. « Je continue de mettre cette liste à jour », précise-t-elle. À l'origine du mécontentement suscité par l'élection, The Washington Post souligne notamment « la multiplication des obstacles juridiques dressés contre les concurrents les plus crédibles de la présidente ». « Hassan a fait taire toutes les voix critiques », explique ainsi Tito Magoti – l'avocat spécialisé dans les droits de l'homme. « Maintenant, elle n'a plus personne avec qui négocier, car le peuple lui dit : "On ne peut pas nous tuer et nous diriger". » Au Kenya, pays voisin de la Tanzanie, la presse mentionne les tentatives d'un groupe de Kényans de franchir illégalement la frontière tanzanienne pour rejoindre les manifestations. The Daily Nation revient ainsi sur les propos du premier secrétaire du Cabinet du Kenya : « Les jeunes [de la génération Z] qui souhaitent participer aux manifestations en Tanzanie violent les lois tanzaniennes (...) Notre Déclaration des droits est très solide, mais ne présumez pas que tous les pays suivent la même voie » Le journal Kenyan analyse ce discours : « Ses remarques font suite à des informations selon lesquelles les policiers kenyans aux postes frontières de Namanga et de Sirare avaient du mal à dissuader les Kenyans d'entrer illégalement en Tanzanie » Aux Pays-Bas, le parti centriste D66 a presque triplé son nombre de sièges À la Une également ce matin : les Pays-Bas et la victoire de Rob Jetten. Ce jeune libéral de 38 ans « a fait trembler l'extrême droite et aspire à gouverner », titre le journal espagnol El Pais. « Après deux années de turbulences politiques, marquées par le départ du gouvernement d'extrême droite, les élections de mercredi aux Pays-Bas offrent l'opportunité d'un retour à la stabilité », peut-on lire. La presse européenne brosse le portrait du leader centriste du parti D66. Précédemment ministre du Climat et de l'Énergie de 2022 à 2024, « son ascension fulgurante n'a pas été sans susciter des critiques, notamment en raison de ses nominations précoces à des fonctions publiques. » Rob Jetten a par ailleurs admis s'intéresser à toutes les religions pour leur capacité à créer des liens entre les gens, souligne El Pais. Le politique, issu de la communauté LGBT+, a par ailleurs « reconnu que faire son coming out avait été difficile, en raison de la pression sociale, plutôt que de raisons religieuses ». « Mais que va-t-il se passer maintenant ? » C'est la question principale du quotidien suisse Le Temps qui répond qu'il faut s'attendre à « des mois de discussions pendant lesquels les chefs de parti vont tenter de former une coalition viable et de négocier un programme gouvernemental acceptable pour tous. » Aux Pays-Bas, le parti majoritaire prend l'initiative de former un gouvernement. Aucun parti n'ayant obtenu de majorité absolue, Jetten est en bonne voie pour former le prochain gouvernement et devenir le plus jeune Premier ministre du pays. Ce qui est sûr, souligne le Washington Post, c'est que « L'élection s'est en quelque sorte transformée en test de popularité pour l'extrême droite après près de deux ans au pouvoir. Wilders, l'une des figures populistes les plus emblématiques et les plus virulentes d'Europe, est désormais quasiment exclu du gouvernement. »
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  • À la Une: Donald Trump veut reprendre les essais d'armes nucléaires
    2025/10/31
    La décision de Donald Trump de reprendre les essais nucléaires après des décennies « ravive un débat digne de la guerre froide ». C'est en tout cas le point de vue du New York Times. Le journal parle d'une déclaration « inattendue » qui rappelle des visions d'un retour aux pires heures de cette période de l'Histoire. Une ère qui était censée prendre fin avec l'entrée en vigueur du Traité d'interdiction complète des essais nucléaires, signé par les nations en 1996. Sauf que, comme le rappelle le New York Times, le nombre de signataires n'a pas été suffisant pour que le traité entre formellement en vigueur, sachant que son objectif était de mettre fin à la course aux armements. « Puisque d'autres pays effectuent des essais, je pense qu'il est normal que nous en fassions autant », a donc déclaré jeudi Donald Trump. Mais à tort, souligne le New York Times. « Le seul pays à avoir procédé régulièrement à des essais nucléaires au cours des 25 dernières années est la Corée du Nord, et son dernier essai remonte à septembre 2017 », précise le journal. Quant à la Russie, « Moscou n'a pas procédé à un essai nucléaire depuis 35 ans, à la fin de l'Union soviétique ». Concernant Pékin, Donald Trump a déclaré aux journalistes qu'il n'incluait pas la Chine dans cette liste de pays procédant à des essais nucléaires ; son dernier essai explosif remontant à 29 ans. Le dernier essai nucléaire américain remonte à 1992 Alors que le dernier essai nucléaire américain remonte à 1992, la volonté de Trump de reprendre les essais nucléaires pourrait par ailleurs prendre des années, et coûter des millions, selon les experts. C’est ce que rapporte The Washington Post : la confusion et l’inquiétude de certains spécialistes, qui affirment que les essais physiques sont dépassés et ne feraient qu’alimenter une course aux armements qu’ils visent à contrer. Interrogés par le journal, d'anciens employés du site d'essais du Nevada - où les États-Unis ont procédé à leur dernier essai nucléaire - précisent que leur site s'appuie désormais sur la modélisation informatique, et non plus sur des explosions physiques. Et si d'autres affirment qu'un simple test pourrait être réalisé en seulement six mois, ce dernier pourrait coûter jusqu'à 100 millions de dollars. Le roi Charles se sépare du prince Andrew pour préserver la réputation de la famille royale Le journal Britannique The Guardian revient sur la décision du roi Charles III de se séparer du Prince Andrew. Le roi a en effet lancé une « procédure officielle visant à retirer le titre et les honneurs du prince Andrew », a annoncé le Palais Royal. Cette décision est « l'action la plus lourde de conséquences que le roi Charles ait entreprise depuis son accession au trône en 2022 », commente la presse. Andrew - qui n'a plus de titres princiers - est désormais contraint de quitter sa résidence de Windsor. Derrière cette annonce, se cachent des inquiétudes réelles au sein de la famille royale sur le risque d'atteinte à la réputation de la monarchie. En cause, raconte The Guardian : les gros titres incessants concernant l'amitié d'Andrew avec le délinquant sexuel sur mineurs Jeffrey Epstein - aujourd'hui décédé - mais aussi des accusations d'agression sexuelle portées directement contre lui, par l'une des victimes d'Epstein, qui s'est suicidée en avril dernier. Les révélations s'étaient aussi multipliées ces dernières semaines. The Times rappelle qu'on a appris dernièrement qu'Andrew avait reçu - au Royal Lodge - Epstein, avec Ghislaine Maxwell (l'ex-compagne de Jeffrey Epstein) et le célèbre Harvey Weinstein (condamné en 2020 à 23 ans de prison pour viol et agression sexuelles). Tout ça plusieurs mois après l'émission d'un mandat d'arrêt contre Epstein pour agression sexuelle sur mineure. Cette décision de Charles III est soutenue par le gouvernement et la famille royale au sens large, y compris le prince William. Une source royale a même précisé à la presse : « Sa Majesté était déterminée à faire ce qui était juste, et non ce qui était précipité ».
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  • À la Une: entre Donald Trump et Xi Jinping, «le match diplomatique de l’année»
    2025/10/30
    « Le match diplomatique de l’année » : c’est ainsi que Le Monde à Paris, qualifie la rencontre entre le président américain et son homologue chinois qui a eu lieu il y a quelques heures à Busan en Corée du Sud. Comme à son habitude, pointe Le Figaro, « à peine atterri, Trump a affiché son optimisme, prédisant un deal avec l’espoir de rassurer les marchés redoutant une escalade entre les deux premières puissances mondiales. Et d’augurer d’un prolongement de la fragile trêve commerciale mise à mal ces dernières semaines, sur fond de rivalité géopolitique au long cours, avec en arrière-plan la question brûlante de Taïwan ». Alors, relève La Repubblica à Rome, « la rencontre entre Trump et Xi en Corée du Sud a duré moins de deux heures. Le président américain l’a qualifiée de “franc succès“ et annoncé qu’il se rendrait en Chine en avril prochain. Les deux dirigeants se séparés en souriant et en se serrant la main, apparemment sans tension ». On n’en sait pas plus. Il n’y a pas eu de conférence de presse. Le bras-de-fer va se poursuivre… Quels résultats après cette rencontre au sommet ? « Entre Washington et Pékin, une trêve est possible, rien de plus », estime Le Soir à Bruxelles. Même en cas d’accord commercial, « ce ne serait pas la fin de l’histoire. Le bras de fer se poursuivra. », affirme le quotidien belge. En effet, « désormais capitaliste, la Chine n’accepte plus la place subordonnée qu’on lui avait conférée dans le cadre de la mondialisation. Surtout : elle a les moyens de résister – par exemple, via le contrôle à l’exportation des terres rares. Autrement dit, précise Le Soir : de contester les anciennes “règles du jeu“ – tout en assurant défendre le multilatéralisme face à un président étasunien imposant sa volonté par la force brute. Les États-Unis et l’Europe peuvent bien accuser Pékin d’avoir “triché“, la Chine, comme de nombreux États dudit “Sud global“, estime que ces règles étaient “biaisées“, conçues par l’Occident au profit de l’Occident – et d’abord par l’Amérique au profit de l’Amérique ». Trump perdant ? Le New York Times ne se fait aucune illusion… D’ores et déjà, « Trump a perdu la guerre commerciale face à la Chine », commente le quotidien américain. « Donald Trump peut bien se vanter de ses talents de négociateur. Ses conseillers pourraient même suggérer qu’il mérite un prix Nobel de la négociation. Broutilles… La relation bilatérale la plus importante au monde aujourd’hui, c’est celle entre les États-Unis et la Chine, et Trump l’a mal gérée. Il a déclenché une guerre commerciale que Washington est en train de perdre, et si une trêve est officialisée cette semaine, il est probable qu’elle permettra à la Chine de dominer l’Amérique et réduira considérablement notre influence ». Xi l’irréductible En fait, constate Le Temps à Genève, « Xi Jinping, est le seul dirigeant qui résiste vraiment à Donald Trump. (…) Tandis que les dirigeants européens, asiatiques ou arabes s’alignent ou cèdent aux injonctions du président américain, Xi incarne auprès des Chinois, et plus récemment auprès du monde, cette figure du contrepoids : celui qui résiste et ne plie pas ». Et « cette résistance face à l’intimidation trumpienne se traduit naturellement par une résistance économique, pointe Le Temps : avec le déploiement récent d’un levier irrésistible que sont les restrictions à l’exportation de terres rares, ce matériau essentiel aux industries modernes des pays développés dont la Chine détient le monopole du raffinage. Par ricochet, la résistance technologique de la Chine saute (également) aux yeux, relève encore le quotidien suisse. En ouvrant les vannes des aides publiques ciblées et au risque de fragiliser son économie en provoquant des surcapacités industrielles, Xi Jinping aura fait de son pays un champion des panneaux solaires, des voitures électriques, de la robotique industrielle comme humanoïde et bien sûr de l’intelligence artificielle en général ». Enfin, autre avantage pour le leader chinois, conclut Le Temps : « si Donald Trump sait qu’il n’est pas autorisé à se présenter à nouveau pour un troisième mandat de président, Xi Jinping semble bien parti pour prétendre à un quatrième en 2027 ».
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  • À la Une: la guerre sans fin au Soudan
    2025/10/29
    Au moins 150 000 morts, 12 millions de réfugiés et 25 millions de personnes en proie à la famine… C’est le triste bilan après près de trois ans de conflit meurtrier entre l’armée soudanaise, héritière de l’ancien régime, avec à sa tête le général Abdel Fattah al-Burhan et les FSR, les Forces de soutien rapide, une unité paramilitaire dissidente dirigée par le général Hemedti. Avantage à ces derniers : dimanche, constate Libération à Paris, après 18 mois de siège, « la ville d’El-Fasher est tombée aux mains des Forces de soutien rapide, laissant présager de nouveaux massacres ethniques. Les paramilitaires contrôlent désormais la quasi-totalité de la région du Darfour ». Et le journal de s’interroger : « est-ce un tournant dans la guerre civile soudanaise ? » Oui, répond Alan Boswell, de l’International Crisis Group : « la chute d’El-Fasher est "le moment que beaucoup redoutaient, celui de la partition claire du Soudan. Le pays est désormais de facto divisé. Et plus la guerre durera, plus cette division deviendra concrète et sera difficile à inverser" ». Et « que fait la communauté internationale ? », s’interroge encore Libération. Réponse : « à peu près rien. En juin 2024, le Conseil de sécurité des Nations unies a voté la résolution 2736 exigeant "que les FSR mettent fin au siège d’El-Fasher", demandant "l’arrêt immédiat des combats" et "que les parties au conflit autorisent et facilitent l’acheminement rapide, sûr, durable et sans entrave de l’aide humanitaire destinée aux civils qui en ont besoin". Aucune de ces "exigences" onusienne n’a été respectée. Après un an de siège, l’état de famine a été déclaré à Zamzam puis à El-Fasher même. Les bombardements et les assauts des FSR n’ont jamais cessé ». Deux prédateurs… Pour Le Temps à Genève, « le Soudan est (donc) plus que jamais divisé entre deux prédateurs ». Deux généraux, « deux anciens complices qui se battent entre eux, commente le chercheur Marc Lavergne, interrogé par le journal. Ce n’est pas une guerre civile, affirme-t-il. Car les Soudanais ne se détestent pas, ils subissent cette guerre. Il reste une conscience nationale et, malgré l’exil de millions d’habitants, le mouvement démocratique subsiste dans ce pays qui avait vu naître les premiers partis politiques en Afrique pendant la colonisation britannique ». Il n’empêche : le pays est plus que jamais coupé en deux, constate encore Marc Lavergne : « l’armée soudanaise aura de la peine à reprendre le contrôle du Darfour. Les FSR, quant à eux, pourront difficilement reprendre pied dans la capitale ». Pourtant, déplore-t-il, « une nouvelle partition n’est pas la solution. Il n’y a qu’à voir le destin du Soudan du Sud, lui aussi déchiré par les combats et les ambitions personnelles ». Du matériel militaire britannique Toujours à propos de ce conflit, cette révélation du Guardian à Londres : « du matériel militaire britannique a été retrouvé sur des champs de bataille au Soudan, du matériel utilisé par les FSR, groupe paramilitaire accusé de génocide », pointe le journal qui s’appuie sur « des documents consultés par le Conseil de sécurité de l’ONU ». Il s’agit, précise le Guardian de « de systèmes de cibles pour armes légères et de moteurs de fabrication britannique pour véhicules blindés de transport de troupes ». Ces matériels « auraient transité par les Émirats arabes unis, accusés à plusieurs reprises de fournir des armes aux paramilitaires ». Commentaire du journal : ces fournitures de matériels militaires « posent questions concernant le gouvernement britannique et son rôle potentiel dans l’alimentation du conflit ». « Ces vieillards qui s’accrochent au pouvoir… » Enfin, on reste en Afrique avec cet éditorial du Washington Post sur ces « dirigeants africains vieillissants qui s’accrochent au pouvoir sur un continent jeune : l’Afrique a un problème encore pire que les États-Unis, pointe le journal, avec des politiciens vieillissants qui ne veulent pas lâcher prise ». On aura compris le sous-entendu… Le Post cible le Camerounais Paul Biya qui vient de se faire réélire pour un 8e mandat. « Le qualifier de "vainqueur" est une affirmation généreuse, relève le journal, car l’élection a très probablement été truquée. (…) L’Afrique reste dominée par des vieillards, déconnectés depuis longtemps des préoccupations populaires, déplore le Washington Post. Déjà chef d’État le plus âgé du monde, Biya aura presque 100 ans s’il termine son huitième mandat. Le président du Togo a 86 ans, celui du Malawi 85 et celui de la Côte d’Ivoire 83. Cette gérontocratie crée un climat explosif, conclut le quotidien américain, qui ne peut qu’entrainer de futurs conflits ».
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  • À la Une: l’affaire Brigitte Macron
    2025/10/28
    C’est l’histoire d’une rumeur qui s’est répandue comme une trainée de poudre ces dernières années. Une infox, une fausse information, qui circule sans barrières ni limites… en France comme à l’étranger. Brigitte Macron, l’épouse du président français, serait en fait un homme… Une affaire qui interroge, interpelle, interloque les médias du monde entier. Depuis lundi, relate le Guardian à Londres, « dix personnes sont jugées à Paris pour harcèlement en ligne à l’encontre de Brigitte Macron. C’est la dernière phase d’une bataille juridique des deux côtés de l’Atlantique contre la fausse allégation selon laquelle la première dame française serait, un homme nommé Jean-Michel Trogneux (du nom de son frère). Le président Emmanuel Macron et son épouse avaient déposé plainte en diffamation aux États-Unis fin juillet, en lien avec la même rumeur amplifiée et répétée en ligne par la podcasteuse d’extrême droite Candace Owens ». La machine à désinformer… « En quatre ans, pointe Le Soir à Bruxelles, le couple Macron n’a jamais réussi à se départir de cette rumeur intrusive et nauséabonde (…). Les montages photos, les vidéos détournées, les deep fakes sont désormais alimentés par une intelligence artificielle (…). Les milieux complotistes et d’extrême droite font tourner la machine à ­désinformer, certains influenceurs captant au passage un petit pactole sur la monétisation de cette infox. Les régimes algorithmiques favorisent une économie de la diffamation sexiste et transphobe. Avant Brigitte Macron, Michelle Obama, l’ancienne vice-présidente américaine Kamala Harris ou encore Jacinda Ardern, ex-Première ministre néo-zélandaise, ont subi des rumeurs similaires ». « Cette affaire, poursuit Le Soir, montre aussi la déstabilisation dont sont capables les nébuleuses d’extrême droite quand elles s’allient, des deux côtés de l’Atlantique. Selon une enquête du journal Le Monde, l’influenceuse américaine Candace Owens était alimentée par l’un des prévenus français, qui entretient des liens avec l’extrême droite. Les démentis, les colères, les silences du chef de l’État français et de son épouse n’ont pas apaisé la soif de complot ni comblé les brèches dans la capacité à s’informer ». Difficile à arrêter… « Comment arrêter une théorie du complot ? », s’interroge La Croix à Paris. Réponse : c’est très difficile… « Les théories du complot ont ceci de redoutable que : "ce sont des théories zombies : elles survivent à la contradiction et ressuscitent des années plus tard", explique Tristan Mendès France, chercheur et membre de l’Observatoire du conspirationnisme. Chaque démenti devient une "preuve" de plus. Si la victime se tait, c’est qu’elle "reconnaît la vérité". Et la justice, aussi nécessaire soit-elle, n’a qu’un effet limité. Les poursuites peuvent avoir un effet dissuasif ponctuel, mais elles ne font pas disparaître les contenus déjà partagés. Pour Thomas Huchon, journaliste d’investigation spécialiste du complotisme, toujours interrogé par La Croix, il faut distinguer les convaincus des indécis. "On ne convaincra jamais les complotistes, dit-il. Mais on peut informer ceux qui hésitent encore ou n’ont pas été exposés". Il plaide pour une stratégie de reconquête : "réoccuper l’espace médiatique, produire du vrai, donner des repères" ». « Pitoyable… » Lundi, relève Le Figaro à Paris, lors de la première journée du procès des harceleurs présumés de Brigitte Macron, « la majorité des prévenus n’ont pas reconnu être responsables de cyberharcèlement. Tous ont plaidé la liberté d’expression et se sont défendus d’avoir voulu cibler la première dame. Pour eux, leurs tweets ou retweets n’étaient que de "l’humour" et la manifestation d’un "esprit satirique". Un "esprit Charlie" ». « Une défense pitoyable », s’insurge Le Soir. « Les prévenus se sont posés en prétendues victimes ». Prêts à fournir des preuves… En tout cas, « la mise à nu du couple Macron ne fait sans doute que commencer, pointe Le Monde à Paris. Dans le cadre de la procédure contre (la podcasteuse américaine) Candace Owens, Brigitte Macron est prête à effectuer, si nécessaire, d’après son avocat, des tests physiologiques afin de prouver qu’elle est une femme. Le même type d’examens auxquels sont soumises certaines athlètes féminines accusées de mentir sur leur genre. Des photos de famille pourraient être également produites. (…) Les Macron seraient prêts à se déplacer dans le Delaware pour comparaître ou témoigner devant le tribunal ». Et Le Monde de s’interroger : « verra-t-on un président en exercice se présenter face à la justice d’une puissance étrangère ? L’événement serait hors norme. À l’image des proportions prises par cette...
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