エピソード

  • À la Une: une guerre commerciale incohérente…
    2025/04/14
    Tout et son contraire… Le Wall Street Journal est plutôt dubitatif, pour ne pas dire plus, après un week-end qu’il qualifie de « déroutant » : un week-end qui apporte, poursuit le journal, « de nouveaux éclairages sur la nature arbitraire de la politique commerciale de M. Trump. Vendredi en fin de journée, son propre service des douanes et de la protection des frontières publiait un avis énumérant les produits exemptés des droits de douane de 145% qui frappent la Chine. À savoir, les smartphones, les ordinateurs portables, ou encore les disques durs. Samedi, la presse mondiale rapportait l’information sans que la Maison Blanche ne bronche. » Mais patatras… « Hier matin, pointe le Wall Street Journal, le secrétaire au commerce Howard Lutnick affirmait que les droits de douane sur les produits électroniques (en provenance de Chine) augmenteraient à nouveau à l’avenir, sans toutefois donner de détails. Et dans l’après-midi, Donald Trump intervenait pour dire que “personne n’était tiré d’affaire“ pour les balances commerciales injustes et surtout pas la Chine qui “nous traite mal !“ Avant de rajouter : aucune “exception“ sur les droits de douane n’a été annoncée vendredi. »Et le Wall Street Journal de s’interroger : « que s’est-il donc passé et quelle est la véritable politique ? Qui le sait ? » En tout cas, soupire le quotidien économique : « bienvenue dans la nouvelle économie des droits de douane, où l’on continue de payer des impôts onéreux, d’endurer des réglementations pénalisantes et où on doit désormais naviguer sur le champ de mines politique des tarifs douaniers arbitraires. »Perte de contrôle ?« Trump a-t-il une stratégie ou improvise-t-il ? », s’interroge en écho le Washington Post. « Alors que Donald Trump approche des 100 jours de son second mandat, les trois premiers mois ont été marqués par des erreurs, des excès et par l’orgueil démesuré d’une équipe qui interprète une courte victoire électorale comme un blanc-seing. »En fait, pointe encore le Washington Post, « Trump s’est présenté comme un chef d’entreprise avisé capable de redresser l’économie. De nombreux électeurs l’ont cru. Sa plus grande promesse économique était de faire baisser les prix. Résultat : ce qui a baissé, ce sont les marchés financiers et le moral des consommateurs, qui craignent une récession. »Dans une tribune publiée par Le Monde à Paris, l’économiste Thomas Piketty affirme que « si les trumpistes mènent une politique aussi brutale et désespérée, c’est parce qu’ils ne savent pas comment réagir face à l’affaiblissement économique du pays. Exprimé en parité de pouvoir d’achat, c’est-à-dire en volume réel de biens, de services et d’équipements produits chaque année, le PIB de la Chine a dépassé celui des Etats-Unis en 2016. Il est actuellement plus de 30 % plus élevé et atteindra le double du PIB états-unien d’ici à 2035. La réalité est les Etats-Unis sont en train de perdre le contrôle du monde. (…) La crise actuelle est nouvelle, poursuit Thomas Piketty, car elle met en cause le cœur même de la puissance économique, financière et politique du pays, qui apparaît comme déboussolé, gouverné par un chef instable et erratique, sans aucune force de rappel démocratique. »La disparition de Mario Vargas LlosaÀ la Une également, la mort hier de l’écrivain Mario Vargas Llosa, à l’âge de 89 ans…« Un géant de la littérature universelle », s’exclame El Pais à Madrid. « Romancier, essayiste, polémiste, chroniqueur et universitaire, Vargas Llosa restera dans l’histoire comme un conteur extraordinaire et un intellectuel influent de la vieille école, c’est-à-dire d’avant les réseaux sociaux. »« Monument de la littérature sud-américaine, prix Nobel 2010 et figure majeure du monde intellectuel hispanique, l’écrivain péruvien était un virtuose de la narration et du réalisme », commente Libération à Paris.« Un prince de l’esprit contemporain », renchérit la Nacion à Buenos Aires.« Adieu à l’écrivain de l’individu et du pouvoir », lance la Repubblica à Rome. En effet, précise le journal, « la réflexion sur la nature du pouvoir, sur la faiblesse et la noblesse de l’être humain est au cœur de son œuvre (…). Vargas Llosa n’a jamais perdu la foi dans la capacité séditieuse du récit à créer un monde alternatif, sans frontières de langue, de culture et de religion, dans lequel on trouve refuge contre l’adversité ou la barbarie, pour dissiper le chaos, pour éterniser la beauté d’un instant. »Bref, un écrivain à lire ou à relire par les temps qui courent.
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  • À la Une: un militant propalestinien emprisonné aux États-Unis
    2025/04/12
    Il s’appelle Mahmoud Khalil. Diplômé de l’université Columbia, à New York, il est né en Syrie, dans un camp de réfugiés palestiniens, mais a le statut de résident permanent aux États-Unis. Toutefois, « il pourrait être expulsé », a estimé un juge de Louisiane, nous explique le New York Times, au motif qu’il « a mené, l’année dernière, sur le campus de Columbia, des manifestations pro-palestiniennes ». Le secrétaire d'État, Marco Rubio, a estimé que « sa présence aux États-Unis portait atteinte à l’intérêt de la politique étrangère américaine pour mettre fin à l’antisémitisme ». Le Guardian, à Londres, cite de son côté la Maison Blanche, qui a également estimé que « les croyances de Mahmoud Khalil étaient contraires aux intérêts de la politique étrangère des États-Unis ». Le militant pro-palestinien est en prison depuis un mois. L’affaire n’est pas close, car il dispose de recours juridiques, mais précise le Guardian, « son cas est le premier d’une série d’arrestations ordonnées par l’administration Trump, visant des étudiants et des universitaires pro-palestiniens vivant aux États-Unis avec un visa ou une carte verte ». Sans évoquer cette affaire, le Jérusalem Post annonce de son côté que « Donald Trump s’apprêterait à placer l’université Columbia, sous surveillance fédérale, suite à des allégations d’antisémitisme ».Arsenal nucléaireÀ la Une également, l’inquiétude qui s’amplifie autour des décisions prises par Donald Trump sur le plan international. Il y a bien sûr la question des droits de douane sur laquelle le président américain, a reculé cette semaine, excepté pour la Chine, mais ce n’est pas tout. Die Welt accuse Donald Trump « d’alimenter la plus grande course à l’armement nucléaire depuis la guerre froide ». En effet, estime le quotidien allemand, « craignant que les États-Unis ne se retirent de l’OTAN, de plus en plus de pays envisagent désormais de construire leur propre arsenal nucléaire ». Die Welt souligne toutefois que « le danger présenté par les armes nucléaires est très différent au XXIème siècle de ce qu’il était au XXème siècle. » Le journal rappelle que la « puissance destructrice de ces armes nucléaires a incité, au XX ème siècle, les États-Unis et l’Union soviétique à conclure une série d’accords de contrôle des armements qui ont finalement conduit à une réduction de leurs arsenaux ». On en est loin aujourd’hui… Die Welt fait la liste des États qui ont récemment déclaré envisager d’acquérir l’arme atomique, à commencer par l’Allemagne, mais pas seulement, il y a aussi la Pologne, la Turquie, ou même l’Arabie saoudite… Sans oublier tous les pays qui travaillent depuis longtemps sur la question, notamment l’Iran. Et puis il y a bien sûr Vladimir Poutine, « qui a, à plusieurs reprises, laissé entendre qu’il pourrait utiliser des armes nucléaires dans le conflit ukrainien », rappelle Die Welt... Sujet tabouEnfin, en France, le choc après les déclarations de l’ancien rugbyman Sébastien Chabal. Reconnaissable à sa chevelure et sa longue barbe, il confie n’avoir « aucun souvenir des matchs disputés dans sa carrière », titre le Monde. « Je ne me souviens pas d’une seule des 62 Marseillaises que j’ai vécues », a déclaré, dans l’émission Legend sur YouTube, celui qui fut international de 2000 à 2011. Sébastien Chabal a également précisé qu’il n’avait pas consulté de neurologue. « Pour quoi faire », dit-il, « la mémoire ne reviendra pas ». « Il n’utilise pas le terme de commotion cérébrale », poursuit Le Monde, mais il reconnaît avoir « pris des pets au casque » sur le terrain, « alors que de nombreux anciens joueurs sont victimes de troubles neurologiques ». Dans le journal L’Équipe, l’ancien sélectionneur de l’équipe de France de rugby, Bernard Laporte, déclare : « le risque zéro n’existe pas… il y a des chocs, on a vu évoluer les règles, la sécurité des joueurs est essentielle ». Mais à Bruxelles, Le Soir estime que les commotions cérébrales dans le rugby sont, ni plus ni moins, « tabou ». Selon le journal, ces commotions « sont largement sous-déclarées dans le sport amateur, en grande partie parce qu’elles sont peu prises en charge médicalement ». Il y a aussi, ajoute Le Soir, une « culture du silence » autour de ces blessures invisibles...
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  • À la Une: guerre économique, l'affrontement entre les Etats-Unis et la Chine
    2025/04/11
    « Les États-Unis et la Chine se lancent dans une guerre économique et tout le monde va souffrir », titre le Wall Street Journal. « En augmentant ses tarifs douaniers sur les produits chinois – et en suspendant l’augmentation des droits de douane pour des dizaines d’autres pays – le président Trump pousse les deux plus grandes puissances économiques du monde dans une bataille qui ne laissera aucun des deux indemnes et qui risque de faire sombrer l’économie mondiale », estime ainsi le Wall Street Journal qui ne cache pas son pessimisme ! « D’ores et déjà », explique le quotidien américain, « les usines américaines annulent des commandes, et certains fabricants chinois mettent leurs employés en congé provisoire ».Résultat : « les actions américaines ont fortement chuté hier ». Et la situation n’est guère plus brillante côté chinois, car si l’on en croit le Wall Street Journal, « une guerre commerciale à grande échelle avec les États-Unis signifie pour la Chine, être exclue du plus grand marché deconsommation du monde à un moment où son économie s’appuie sur les exportations pour favoriser sa croissance ». Constat du journal américain : « la situation est d’autant plus critique que les économies des deux pays sont désormais profondément imbriquées l’une dans l’autre ». Au Canada, le journal le Devoir se demande, lui, « si l’on se dirige vers une rupture monumentale entre les États-Unis et la Chine », rupture « qui mettrait en péril le destin des deux superpuissances, menaçant de tirer l’économie mondiale vers le bas ».Vidéo dérangeanteÀ la Une également, le sort des migrants sub-sahariens enMauritanie. C’est le journal allemand die Welt, qui s’est penché sur la question, et qui explique « comment la Mauritanie, partenaire de l’Union européenne, a adopté une ligne dure envers les migrants ». « Raids policiers, fermeture des frontières, centaines d’arrestations… depuis que la Mauritanie a signé un accord migratoire avec l’Union européenne, la situation des étrangers devient de plus en plus critique ». Die Welt en veut pour preuve, « une vidéo, datant du début du mois de mars, dans laquelle « une jeune femme, qui dit être originaire de Côte d’Ivoire, est assise par terre avec un bébé dans les bras. Son mari et d’autres membres de sa famille ont été arrêtés. Elle-même fraîchement opérée d’une césarienne, peut à peine bouger ou manger. Elle demande de l’aide et affirme que les Ivoiriens vivent l’enfer en Mauritanie ».Une vidéo « dérangeante » estime die Welt. Selon le journal allemand, le gouvernement mauritanien parle toutefois « d’opérations de routine », « pour des étrangers qui n’ont pas renouvelé leur permis de séjour ». Une version contestée par les principaux intéressés, selon lesquels « il n’existe tout simplement aucun moyen légal de prolonger les visas ». Le gouvernement mauritanien est critiqué, mais l’Union européenne aussi. « De nombreux migrants », explique die Welt, « soupçonnent Nouakchott d’intervenir au nom de l’UE, aux termes d’un accord conclu en 2024, qui prévoit, entre autres, une aide financière européenne, en échange de contrôle aux frontières et d’une politique de retours plus stricte ».Cheveux crépusEnfin, en France, Libération s’intéresse aux coiffures afro. « Pour que la boucle ne soit plus bâclée », titre joliment le quotidien français, qui a rencontré Ghana Elin, la fondatrice des Ateliers Crépus, qui propose des formations aux professionnels de la coiffure, « pour permettre l’inclusion de ces cheveux encore boudés par la majorité des salons hexagonaux ». « L’entrepreneuse de 29 ans », précise Libération, « a déjà conquis plusieurs institutions », comme l’Opéra de Paris, ou la Comédie française. « Acquérir ces techniques », explique une coiffeuse de la Comédie Française, « nous permet de mettre nos comédiens sur un pied d’égalité et d’éviter aux comédiens afro de se coiffer eux-mêmes ». De manière plus générale, il reste beaucoup à faire…. « En France, seuls 0,2% des salons de coiffure sont capables de coiffer les cheveux crépus ».
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  • À la Une: Trump suspend ses droits de douane pour 90 jours, mais cible la Chine
    2025/04/10
    « Trump fait une pause sur les droits de douane, encore une fois, pour l'instant », titre le Wall Street Journal. Selon le journal, « l'épisode est un classique de Trump : Il a pris une mesure radicale, suivi de près les réactions, laissé ses conseillers et alliés dans l'expectative, puis a changé de cap ». Il a été influencé, selon le journal par la crise du « marché boursier et par le défilé de chefs d'entreprise exprimant leurs inquiétudes (...). Ces derniers jours, cadres et lobbyistes ont inondé le téléphone de Susie Wiles, chef de cabinet de la Maison Blanche ».Au sein même de l'équipe de Donald Trump, des inquiétudes commençaient à apparaître sur la stratégie qu'empruntait le président américain.C'est ce que rapporte le New York Times : « En coulisses, les principaux membres de l'équipe craignaient une panique financière susceptible d'échapper à tout contrôle ». Certains, selon le journal, avaient dès le départ « préconisé une approche plus structurée du conflit commercial, qui viserait à isoler la Chine ». Trump semble finalement les avoir écoutés.« Une caresse tout à fait inattendue »Il y en a une que ce moratoire de 90 jours sur les droits de douane américains arrange bien. C'est la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni qui a prévu une visite d'État à Washington jeudi prochain.Ce retour en arrière de Donald Trump : « Une caresse tout à fait inattendue », décrit Corriere Della Sierra. Principal journal italien qui retrace la journée d'hier : « journée cauchemardesque. D'abord, la gifle (indirecte) de la blague vulgaire que Donald Trump réservée à tous ces pays qui, selon lui, feraient la queue pour lui "lécher le cul" ».« Puis la provocation de la France, qui l'a présentée comme (...) prête à jouer le jeu seule avec les États-Unis, outrepassant l'UE (…) Paris a corrigé ensuite ses déclarations, mais pendant quelques heures, la tension avec l'Élysée a été très forte. Jusqu'à ce que, à 19 h 30, le président américain enclenche la marche arrière. Et qu'une brise printanière apporte (...) un soulagement ».Seul pays à conserver ses droits de douanes maximum, la Chine, elle, est furieuse. Sa presse de propagande en est le miroir. « Hors de question pour Pékin de céder à la pression américaine », gronde le journal du Parti communiste chinois le China Daily. La Chine « sait », peste le journal, « qu'elle ne gagnera rien à se plier à l'intimidation tarifaire des États-Unis, car ce n'est un secret pour personne que les États-Unis ont désormais l'intention d'exclure la Chine de leur marché de consommation et de remodeler les chaînes d'approvisionnement mondiales pour servir leurs propres intérêts étroits ».Le Danemark défend sa souverainetéPendant ce temps, le Danemark continue de défendre sa souveraineté sur le Groenland. Avec une tribune de l'ancien président de la cour suprême danoise, Torben Melchior, publiée dans le journal suisse Le Temps. « Trois raisons semblent motiver les États-Unis », remarque Torben Melchior : « le renforcement de leur présence militaire, l’accès aux ressources minières, et l’obsession de Donald Trump d’agrandir son territoire ».« Le Groenland et le Danemark sont prêts à négocier », écrit l'ancien président de la cour suprême danoise pour satisfaire les points 1 et 2. Mais le point 3 « ne peut être atteint que par la force. Si les États-Unis devaient recourir à la force militaire contre un pays allié, cela pourrait signifier la fin de l’OTAN », prévient Torben Melchior.
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  • À la Une: «Pourquoi la Chine pense qu'elle peut gagner une guerre commerciale contre Trump?»
    2025/04/09
    « Pourquoi la Chine pense qu'elle peut gagner une guerre commerciale contre Trump ? ». C’est le titre du magazine britannique The Economist. À partir de ce mercredi les droits de douane américain pour les produits chinois s'élèvent à 104%. La Chine n'a pas cédé au chantage économique de Donald Trump qui remet de l'huile sur le feu avec cette nouvelle taxe. Les dirigeants chinois jurent qu'ils se battrons jusqu'au bout. Alors : pourquoi tant de confiance de la part de la Chine ? The Economist mise sur les leviers chinois : « M. Trump attend beaucoup de son rival géopolitique, notamment qu'il stoppe le flux de fentanyl ». Drogue très consommée aux États-Unis. 50 fois plus puissante que l'héroïne. 70 000 décès par overdose en 2023. Un fléau. Le président américain accuse Pékin de produire les matières premières de cette drogue.Autres leviers selon The Economist : « l'aide chinoise espéré à mettre fin à la guerre de la Russie en Ukraine. Le président américain a également révélé qu'il ne voulait pas être responsable de la fermeture de TikTok, application chinoise de vidéos courtes populaire parmi les jeunes Américains. Enfin », appuie The Economist dernier levier : « Tesla, entreprise de voitures électriques d'Elon Musk, conseiller du président Trump, vulnérable aux représailles. Un cinquième de son activité se trouve en Chine ».Bouclier « anti Trump » espagnolFace aux taxes américaines, il y a ceux qui affrontent Donald Trump et les autres qui s'en protègent. Comme l'Espagne. El Pais revient sur le plan de 14 milliards d'euros du gouvernement espagnol comme bouclier « anti Trump ». Même stratégie que pendant le Covid-19 qui avait fonctionné. Le Royaume s'était - rappelle El Pais - positionné « parmi les pays leaders de la croissance au sein des économies européennes ». Le journal tire aujourd'hui la sonnette d'alarme : « Le défi lancé par Trump exige un déploiement précis et rapide des mesures prévues. En agissant sur les secteurs industriels, agroalimentaire, chimiques (...) et les territoires comme la catalogne qui concentrent un quart des exportations vers les États-Unis ».En Corée du Sud, « un dysfonctionnement démocratique se profile »La Corée du Sud vote dans une cinquantaine de jours pour un nouveau président. Deuxième élection en trois ans après la destitution de Yoon Suk-yeol. Le Korea Joon Ang Daily prévient : « Loin d'un retour à la normale, ce vote menace de pousser la Corée du Sud plus loin dans les extrêmes politiques qu'elle a à tout prix voulu éviter. (…) Deux résultats probables »analyse le journal « Chacun, à sa manière, est troublant. La Corée pourrait bientôt être gouvernée soit par un parti dominant, peu enclin au compromis, soit par un président affaibli, incapable de faire adopter la moindre politique de base. Dans les deux cas, un dysfonctionnement démocratique se profile ». Le Korea Joon Ang Daily appelle à l'humilité des tous les partis politiques. Et à la fin des traditions de confiance illimitées placées en des leaders charismatiques.Des terres agricoles libanaises détruites par l’armée israélienne« Au Sud Liban, Israël détruit l'agriculture ». Titre d'un article de Reporterre. Journal en ligne participatif. Reportage à « Kfar Kila, village libanais dévasté par l’armée israélienne » décrit le journal « les vergers colorés, la ferme de vers de terre et les oliviers (...) ont disparu. (…) Ils ont démoli nos terres agricoles et notre maison familiale avec des bulldozers »explique un agriculteur à Reporterre. « Les arbres ont été soit déracinés, soit incendiés par du phosphore blanc » décrit-il.L'armée israélienne a « violé le cessez-le-feu plus de 1500 fois selon les autorités libanaises » rappelle Reporterre « bombardant des cibles du Hezbollah, mais aussi des civils au Sud-Liban et à Beyrouth, faisant 130 morts » depuis le cessez-le-feu.
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  • À la Une: la réponse de la Chine à l'offensive commerciale de Donald Trump
    2025/04/08

    Le président américain menace la Chine d'une nouvelle taxe de 50 % sur tous les produits qu'elle importe aux États-Unis. Cela fait suite à la mesure de réciprocité qu'a pris Pékin face aux 34 % déjà annoncés la semaine dernière. Une surenchère qui fait paniquer les marchés boursiers. Le China Daily, un journal qui appartient au Parti communiste chinois commente : « les dernières menaces du dirigeant américain à l'égard de la Chine s'inscrivent dans le cadre de sa tactique visant à détourner l'attention nationale et à alléger la pression exercée par son administration ». Le titre de propagande affirme que Donald Trump surenchérit pour créer l'événement. Et donc éviter de rendre des comptes face à la chute spectaculaire des marchés américains et des manifestations contre son gouvernement qu'on a pu voir ce week-end.

    Le China Daily affirme que « ce que l'administration américaine craint le plus, c'est qu'il y ait front uni parmi ses cibles tarifaires qui prendront toutes des contre-mesures contre sa stratégie tarifaire. Dans ce cas, le plan initial du dirigeant américain, qui consiste à frapper les différents pays un par un est voué à l'échec. Un tel comportement dominateur », dénonce-le China Daily, « se heurtera inévitablement à une large opposition de la part de la communauté internationale ».

    « Le monde est en panique. Appelez Ursula »

    De l’autre côté du pacifique une large partie de la presse américaine est critique vis-à-vis du président américain et craint cette surenchère et ses conséquences. « Trump détruit la réputation de l'Amérique » titre carrément le Wall Street Journal.

    Son de cloche différent pour le New York Post. Le journal proche du clan conservateur évoque la réponse de la présidente de la commission Européenne Ursula Von Der Leyen qui propose un plan de droits de douane à 0 contre 0. « C'est exactement le type d'accord qui ferait des guerres tarifaires du président Trump un succès » commente le New York Post. Pour le moment Donald Trump n'a pas dit oui à ce plan. Et les différents responsables américains envoient des signaux contradictoires. « Le président Trump, comme à son habitude, joue sur les deux tableaux » analyse le journal. Soit il dit oui, soit il maintient ces droits de douane pour remplir les caisses. Ce qui pourrait selon le journal avoir de graves conséquences pour les américains les plus pauvres.

    « Monsieur le Président » supplie le New York Post « le monde est en panique. Appelez Ursula, prenez le "zéro pour zéro" comme salve d'ouverture et demandez plus. (...) Choisissez soigneusement vos cibles. La Chine et le Vietnam peuvent être des cibles de choix, mais pourquoi blesser des alliés autant que des ennemis(...) ? L'avantage le plus immédiat sera ce que Wall Street recherche le plus : la clarté » implore New York Post, journal « pro Trump ».

    Chaos chez les douaniers

    Pendant ce temps le journal Québécois Le Devoir pose une question simple : « Comment un gouvernement peut-il taxer autant de produits d’autant de pays, aussi rapidement » ? C'est en fait une lectrice qui pose cette question. Et en effet pas si simple. Le Devoir interroge un économiste de l’Université de Montréal. Et effectivement, explique le journal francophone : « Le gros du travail d’adaptation incombe aux agents de douane et aux exportateurs des produits. Établir de nouveaux standards d’inspection vient s’ajouter aux tâches des employés ». Aux États-Unis 10 % des marchandises entrantes sont vraiment contrôlés. Les douaniers font donc la plupart du temps confiance aux exportateurs sur la provenance de leurs marchandises.

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  • À la Une des médias égyptiens: la visite d'Emmanuel Macron au Caire
    2025/04/07
    Le journal Al Arham publie les photos de la déambulation du président français dans un vieux bazar du Caire. Le chef d'État apparaît tout sourire, sans cravate, en train de saluer les marchands. Avec son homologue le président égyptien al-Sisi. Le tout encadré par un impressionnant dispositif de sécurité. Une quatrième visite en exercice pour Emmanuel Macron avec un double objectif. Économique d'abord : « le commerce Égypte/France se compte en milliards de dollars » rappelle Al Arham. Puis politique. Le chef de l'État français doit se rendre dans le Sinaï à la frontière de Gaza pour parler aide humanitaire et solution à deux États au conflit Israélo/Palestinien. « Il est dans l’intérêt de Marine Le Pen de calmer le jeu » Le journal suisse Le Temps reviens sur le rassemblement de soutien à Marine Le Pen, déclarée inéligible par la justice française. Nous n'avons pas assisté à un remake français de l'assaut du capitole remarque Le Temps. « Marine Le Pen et Jordan Bardella ont mis un tout petit peu d’eau dans leur vin ce dimanche après-midi » note le journal. Bien plus modéré, plus sage que la semaine dernière lorsque la décision de justice a été annoncée. Une « bonne stratégie » selon Le Temps, « Il est dans l’intérêt de Marine Le Pen de calmer le jeu si elle veut pouvoir bénéficier d’un jugement plus clément en appel ». Un nouveau procès doit avoir lieu à l'été 2026. Mais au-delà de son propre intérêt, le Journal Le Temps ne pense pas que les Français apprécient la portée populiste des accusations de « partialité des juges » évoqué la semaine dernière par Marine Le Pen. Le titre suisse écrit : « La France, même pleine de colère et de doutes, se refuse toujours, au bout du compte et contrairement à tant d’autres, à céder- son destin aux populistes. Peut-être parce que la fonction présidentielle française a un prestige qu’elle n’a pas ailleurs. Peut-être parce que la France a une si haute image d’elle-même qu’elle ne peut pas se concevoir représentée par quelqu’un d’excessif ou de grotesque ». décrit Le Temps. Un téléphone qui ne fait « presque rien » L’utilisation d'un téléphone moins intelligent peut-elle guérir de l' « abrutissement numérique » ? C'est le titre d'une chronique du New York Times. L'histoire de ce journaliste qui nous raconte que depuis quelques années, il n'arrive plus « à réfléchir profondément ». À force de passer du temps sur son téléphone, son temps d'attention s'est nettement diminué. Il a même du mal à lire un livre ou regarder un film jusqu'au bout. Tout ça, ça porte un nom : le brain rot, comprenez « l'abrutissement numérique ». Pour pallier ça, un nouveau produit fait son apparition : vous connaissiez l’IPhone, voici le Light Phone. Le journaliste décrit : « c'est un téléphone dépouillé qui ne fait pratiquement rien. Il peut : passer des appels, envoyer des sms, prendre des photos, afficher des cartes routières, écouter de la musique et des podcasts, mais il ne fait pas grand-chose d'autre. (...) Pas de navigateur web, pas de réseaux sociaux, même pas d'email », explique le New York Times. Photo à l'appui : le téléphone ressemble à un petit rectangle tactile avec un écran uniquement en noir et blanc. Alors dans la vie de tous les jours qu'est-ce que ça donne ? Le New York Times a testé pour vous pendant une semaine : « Il y a eu des moments où j'ai apprécié », commente le journaliste. « Lorsque j'attendais un train, ou que je me reposais à la salle de sport ou que je mangeais seul, je n'étais pas tenté de regarder l'écran du téléphone et je me sentais plus attentif à ce qui m'entourait ». Sauf qu'au fil du temps le journaliste avoue se sentir de plus en plus stressé et moins compétent. Incapable de chercher le nom d'un nouveau restaurant ou d'ouvrir la porte de son garage. Ce n'est plus seulement nous qui sommes accros au téléphone, mais notre environnement qui ne peut plus s'en passer.
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  • À la Une: le Mali pleure la disparition d'Amadou Bagayoko
    2025/04/05
    « Amadou s’en est allé : l’Afrique perd l’un de ses cœurs qui chantaient », titre Sahel Tribune. « Musicien aveugle à la voix chaude et à la guitare habitée, il laisse derrière lui une œuvre majeure, symbole d’un Mali rayonnant, d’un amour éternel, et d’une Afrique qui chante, même dans l’obscurité ». Pour Mali Actu, il était « l’icône de la musique malienne », « moitié du duo légendaire Amadou et Mariam ». « Ce couple unique », ajoute Mali Actu, « a su fusionner les traditions musicales maliennes avec des influences modernes telles que le blues, la pop et le rock (…) Le Mali et le monde entier pleurent la disparition d’un génie musical, mais son héritage perdurera à travers sa musique... Que son âme repose en paix ». De son côté, le Journal du Mali retrace la vie d’Amadou, depuis sa naissance le 24 octobre 1954 à Bamako, jusqu’à son décès, hier. « Il était aveugle depuis l’âge de 16 ans, en raison d’une cataracte congénitale (…) c’est sa rencontre avec Mariam Doumbia, à l’Institut des jeunes Aveugles de Bamako, en 1975, qui a véritablement lancé une aventure artistique unique. En couple dans la vie comme sur scène, Amadou et Mariam sont devenus des ambassadeurs de la culture malienne ».Feux de détresseÀ la Une de la presse internationale également ce matin, une vidéo accablante pour l’armée israélienne. Détail macabre, cette vidéo a été « découverte dans le téléphone portable d’un ambulancier retrouvé avec 14 autres travailleurs humanitaires, dans une fosse commune à Gaza ». C’est le New York Times qui se l’est procurée. « Cette vidéo montre que les ambulances et le camion de pompiers à bord desquels les travailleurs se déplaçaient étaient clairement signalés et avaient leurs feux de détresses allumés, lorsqu’ils ont été frappés le 23 mars ». « Or », poursuit le New York Times, « un porte-parole de l’armée israélienne, le lieutenant-colonel Nadav Shoshani, a déclaré en début de semaine, que les forces israéliennes n’avaient pas "attaqué au hasard" une ambulance, mais que plusieurs véhicules "avançaient de manière suspecte", sans phare ni feux de détresse vers les troupes israéliennes, les incitant à tirer ».Inquiétude de l'ONU« La vidéo », précise le New York Times, montre que « le convoi humanitaire s’arrête, à l’approche d’un véhicule, une ambulance, qui a été attaquée un peu plus tôt et qui s’est déportée sur le bord de la route… Des secouristes, dont au moins deux portent leur uniforme, sortent d’un camion de pompiers et d’une ambulance marquée du Croissant Rouge », précise le New York Times. « Puis des coups de feu intenses retentissent. La caméra tremble puis la vidéo s’éteint... en arrière-plan, on entend les voix de travailleurs humanitaires, et de soldats affolés criant des ordres en hébreu ». Le Haut-Commissaire des Nations unies pour les Droits de l'Homme, Volker Türk, estime « que cet épisode soulève "de nouvelles inquiétudes, quant à la commission de crimes de guerre par l’armée israélienne" ». Terres raresÀ la Une également : la réplique de la Chine après l’instauration de nouveaux droits de douane par Donald Trump. « En réplique aux nouvelles taxes imposées par les États-Unis sur les produits chinois, Pékin annonce que des droits de douane de 34% vont s’appliquer à partir du 10 avril, sur toutes les importations de biens américains », nous explique le quotidien français La Croix. « Après l’offensive protectionniste de Donald Trump, la Chine contre-attaque », titre de son côté Libération. Et que dit-on en Chine ? Pour le quotidien anglophone mais très officiel China Daily, « d’importantes et immédiates mesures ont été prises ». Hausse de 34% des droits de douane donc, mais ce n’est pas tout. La Chine annonce aussi des « restrictions immédiates à l’exportation de terres rares », si chères à Donald Trump… Le China Daily cite aussi un chercheur chinois, Bai Ming, qui tient à donner de la hauteur aux décisions chinoises. « Ces mesures », dit-il, « ne visent pas seulement à protéger les intérêts de la Chine, mais aussi à préserver la stabilité du commerce mondial ». « Pékin panique », assure de son côté Donald Trump. La bataille ne fait que commencer.
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