Il s’appelle Mahmoud Khalil. Diplômé de l’université Columbia, à New York, il est né en Syrie, dans un camp de réfugiés palestiniens, mais a le statut de résident permanent aux États-Unis. Toutefois, « il pourrait être expulsé », a estimé un juge de Louisiane, nous explique le New York Times, au motif qu’il « a mené, l’année dernière, sur le campus de Columbia, des manifestations pro-palestiniennes ». Le secrétaire d'État, Marco Rubio, a estimé que « sa présence aux États-Unis portait atteinte à l’intérêt de la politique étrangère américaine pour mettre fin à l’antisémitisme ». Le Guardian, à Londres, cite de son côté la Maison Blanche, qui a également estimé que « les croyances de Mahmoud Khalil étaient contraires aux intérêts de la politique étrangère des États-Unis ». Le militant pro-palestinien est en prison depuis un mois. L’affaire n’est pas close, car il dispose de recours juridiques, mais précise le Guardian, « son cas est le premier d’une série d’arrestations ordonnées par l’administration Trump, visant des étudiants et des universitaires pro-palestiniens vivant aux États-Unis avec un visa ou une carte verte ». Sans évoquer cette affaire, le Jérusalem Post annonce de son côté que « Donald Trump s’apprêterait à placer l’université Columbia, sous surveillance fédérale, suite à des allégations d’antisémitisme ».Arsenal nucléaireÀ la Une également, l’inquiétude qui s’amplifie autour des décisions prises par Donald Trump sur le plan international. Il y a bien sûr la question des droits de douane sur laquelle le président américain, a reculé cette semaine, excepté pour la Chine, mais ce n’est pas tout. Die Welt accuse Donald Trump « d’alimenter la plus grande course à l’armement nucléaire depuis la guerre froide ». En effet, estime le quotidien allemand, « craignant que les États-Unis ne se retirent de l’OTAN, de plus en plus de pays envisagent désormais de construire leur propre arsenal nucléaire ». Die Welt souligne toutefois que « le danger présenté par les armes nucléaires est très différent au XXIème siècle de ce qu’il était au XXème siècle. » Le journal rappelle que la « puissance destructrice de ces armes nucléaires a incité, au XX ème siècle, les États-Unis et l’Union soviétique à conclure une série d’accords de contrôle des armements qui ont finalement conduit à une réduction de leurs arsenaux ». On en est loin aujourd’hui… Die Welt fait la liste des États qui ont récemment déclaré envisager d’acquérir l’arme atomique, à commencer par l’Allemagne, mais pas seulement, il y a aussi la Pologne, la Turquie, ou même l’Arabie saoudite… Sans oublier tous les pays qui travaillent depuis longtemps sur la question, notamment l’Iran. Et puis il y a bien sûr Vladimir Poutine, « qui a, à plusieurs reprises, laissé entendre qu’il pourrait utiliser des armes nucléaires dans le conflit ukrainien », rappelle Die Welt... Sujet tabouEnfin, en France, le choc après les déclarations de l’ancien rugbyman Sébastien Chabal. Reconnaissable à sa chevelure et sa longue barbe, il confie n’avoir « aucun souvenir des matchs disputés dans sa carrière », titre le Monde. « Je ne me souviens pas d’une seule des 62 Marseillaises que j’ai vécues », a déclaré, dans l’émission Legend sur YouTube, celui qui fut international de 2000 à 2011. Sébastien Chabal a également précisé qu’il n’avait pas consulté de neurologue. « Pour quoi faire », dit-il, « la mémoire ne reviendra pas ». « Il n’utilise pas le terme de commotion cérébrale », poursuit Le Monde, mais il reconnaît avoir « pris des pets au casque » sur le terrain, « alors que de nombreux anciens joueurs sont victimes de troubles neurologiques ». Dans le journal L’Équipe, l’ancien sélectionneur de l’équipe de France de rugby, Bernard Laporte, déclare : « le risque zéro n’existe pas… il y a des chocs, on a vu évoluer les règles, la sécurité des joueurs est essentielle ». Mais à Bruxelles, Le Soir estime que les commotions cérébrales dans le rugby sont, ni plus ni moins, « tabou ». Selon le journal, ces commotions « sont largement sous-déclarées dans le sport amateur, en grande partie parce qu’elles sont peu prises en charge médicalement ». Il y a aussi, ajoute Le Soir, une « culture du silence » autour de ces blessures invisibles...
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