• Séisme meurtrier en Birmanie et en Thaïlande: l'aide humanitaire bloquée à Bangkok

  • 2025/04/01
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Séisme meurtrier en Birmanie et en Thaïlande: l'aide humanitaire bloquée à Bangkok

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  • Une minute de silence sera observée ce mardi en Birmanie, en Asie du Sud-Est, à la suite du séisme meurtrier de magnitude 7,7 qui a frappé Mandalay en Birmanie et la Thaïlande le 28 mars dernier. Bilan provisoire côté birman, 2056 morts et 3 900 blessés. Un deuil national d'une semaine a été décrété par la junte au pouvoir. En Thaïlande, 19 personnes ont perdu la vie dans l'effondrement d'une tour de 30 étages en construction. Comment s'organise l'aide internationale en Birmanie ? Explications de notre correspondante à Bangkok. De notre correspondante à Bangkok,Un séisme puissant, d’une magnitude de 7,7 sur l'échelle de Richter, a frappé la Birmanie vendredi 28 mars, les secousses ont été si fortes qu’elles ont été ressenties jusqu’en Chine et en Thaïlande. Le bilan provisoire s’élève à 2 000 morts, dont deux Français à Mandalay, une information confirmée par l’ambassade de France hier. Mais peu d’informations parviennent de la Birmanie, un pays fermé et affecté par la guerre civile, où les communications sont difficiles. Quelle est la situation sur place ?À Bangkok, la vie a déjà repris son cours normal, les touristes continuent d’affluer à l’aéroport international, comme si de rien n’était. Partout, sauf au nord de la ville, dans le quartier de Chatuchak, le quartier de l’un des plus grands marchés d’Asie du Sud Est, où un immeuble de 30 étages s’est effondré sur une centaine de personnes. Il s’agit pour la plupart des ouvriers qui construisaient l’immeuble en question. Alors que nous sommes aujourd’hui au quatrième jour après le tremblement de terre, les chances de retrouver des survivants sont minces. Mais un secouriste nous confiait hier que, parce que le tremblement de terre a frappé à l’heure du déjeuner, alors que les ouvriers se trouvaient pour beaucoup à la cantine, il est possible que certains se trouvent dans des cavités, avec un accès à de l’eau, de la nourriture et puissent survivre sous les décombres plus longtemps que la normale. La société thaïlandaise est extrêmement mobilisée sur ces recherches. Le site est très bien organisé, il y a des stands d’eau, de nourriture gratuite. Des centaines de volontaires se relaient en permanence, accueillent les donations, procèdent au nettoyage. Il y a encore de l’espoir et une grande mobilisation. Malgré les 75 personnes disparues sous cet immeuble, la situation est incomparable à celle de la Birmanie, où on déplore plusieurs milliers de morts, où des dizaines de milliers de personnes, voire des centaines, seraient affectées par le séisme.Comment s’organise l’aide internationale à la Birmanie ?Dès les premières heures après le tremblement de terre, le chef de la junte, le général Min Aung Hlaing, a lancé un appel à l’aide internationale. C’est très inhabituel de sa part. La Birmanie avait déjà connu des catastrophes naturelles et le pays était resté fermé. On a donc cru un instant que le pays allait s’ouvrir, mais pour l’instant, si des convois humanitaires en provenance d’Inde, de Chine et de Russie ont bien été accueillis, les organisations américaines et européennes ne semblent pas les bienvenues. Plusieurs délégations humanitaires, y compris des délégations françaises, ont été arrêtées à Bangkok, faute de visa et attendent de pouvoir passer en Birmanie, alors que chaque jour, chaque heure compte désormais et que les besoins sur le terrain sont immenses.À Bangkok, une polémique enfle autour de l’immeuble effondré. Un soupçon de corruption plane sur le dossier.Tout est parti d’une simple question : pourquoi cet immeuble, quasi achevé, est le seul à s’être effondré de la capitale thaïlandaise, qui compte de nombreux hauts bâtiments, y compris toujours en construction. Très vite, les regards se sont portés sur les matériaux utilisés. Des tests préliminaires montrent qu’une qualité d’acier inférieure a été utilisée, que certains protocoles de sécurité de construction n’ont pas été respectés. Le constructeur, une compagnie née d’une alliance entre un investisseur chinois et une entreprise thaïlandaise, est pointé du doigt, d'autant qu’elle avait déjà été épinglé pour des soupçons de corruption. Au lendemain de la catastrophe, quatre citoyens chinois ont été arrêtés sur le site de l’effondrement, alors qu’ils tentaient de récupérer des documents confidentiels. Une enquête a été ouverte. L'immeuble devait servir à abriter des services d’audit financier des agences gouvernementales.À lire aussiSéisme en Birmanie: les chances de sauvetage s'amenuisent, la junte décrète une semaine de deuil national À lire aussiSéisme en Birmanie: face à ce type de catastrophes, «le pays a déjà été confronté à des difficultés de coordination»
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あらすじ・解説

Une minute de silence sera observée ce mardi en Birmanie, en Asie du Sud-Est, à la suite du séisme meurtrier de magnitude 7,7 qui a frappé Mandalay en Birmanie et la Thaïlande le 28 mars dernier. Bilan provisoire côté birman, 2056 morts et 3 900 blessés. Un deuil national d'une semaine a été décrété par la junte au pouvoir. En Thaïlande, 19 personnes ont perdu la vie dans l'effondrement d'une tour de 30 étages en construction. Comment s'organise l'aide internationale en Birmanie ? Explications de notre correspondante à Bangkok. De notre correspondante à Bangkok,Un séisme puissant, d’une magnitude de 7,7 sur l'échelle de Richter, a frappé la Birmanie vendredi 28 mars, les secousses ont été si fortes qu’elles ont été ressenties jusqu’en Chine et en Thaïlande. Le bilan provisoire s’élève à 2 000 morts, dont deux Français à Mandalay, une information confirmée par l’ambassade de France hier. Mais peu d’informations parviennent de la Birmanie, un pays fermé et affecté par la guerre civile, où les communications sont difficiles. Quelle est la situation sur place ?À Bangkok, la vie a déjà repris son cours normal, les touristes continuent d’affluer à l’aéroport international, comme si de rien n’était. Partout, sauf au nord de la ville, dans le quartier de Chatuchak, le quartier de l’un des plus grands marchés d’Asie du Sud Est, où un immeuble de 30 étages s’est effondré sur une centaine de personnes. Il s’agit pour la plupart des ouvriers qui construisaient l’immeuble en question. Alors que nous sommes aujourd’hui au quatrième jour après le tremblement de terre, les chances de retrouver des survivants sont minces. Mais un secouriste nous confiait hier que, parce que le tremblement de terre a frappé à l’heure du déjeuner, alors que les ouvriers se trouvaient pour beaucoup à la cantine, il est possible que certains se trouvent dans des cavités, avec un accès à de l’eau, de la nourriture et puissent survivre sous les décombres plus longtemps que la normale. La société thaïlandaise est extrêmement mobilisée sur ces recherches. Le site est très bien organisé, il y a des stands d’eau, de nourriture gratuite. Des centaines de volontaires se relaient en permanence, accueillent les donations, procèdent au nettoyage. Il y a encore de l’espoir et une grande mobilisation. Malgré les 75 personnes disparues sous cet immeuble, la situation est incomparable à celle de la Birmanie, où on déplore plusieurs milliers de morts, où des dizaines de milliers de personnes, voire des centaines, seraient affectées par le séisme.Comment s’organise l’aide internationale à la Birmanie ?Dès les premières heures après le tremblement de terre, le chef de la junte, le général Min Aung Hlaing, a lancé un appel à l’aide internationale. C’est très inhabituel de sa part. La Birmanie avait déjà connu des catastrophes naturelles et le pays était resté fermé. On a donc cru un instant que le pays allait s’ouvrir, mais pour l’instant, si des convois humanitaires en provenance d’Inde, de Chine et de Russie ont bien été accueillis, les organisations américaines et européennes ne semblent pas les bienvenues. Plusieurs délégations humanitaires, y compris des délégations françaises, ont été arrêtées à Bangkok, faute de visa et attendent de pouvoir passer en Birmanie, alors que chaque jour, chaque heure compte désormais et que les besoins sur le terrain sont immenses.À Bangkok, une polémique enfle autour de l’immeuble effondré. Un soupçon de corruption plane sur le dossier.Tout est parti d’une simple question : pourquoi cet immeuble, quasi achevé, est le seul à s’être effondré de la capitale thaïlandaise, qui compte de nombreux hauts bâtiments, y compris toujours en construction. Très vite, les regards se sont portés sur les matériaux utilisés. Des tests préliminaires montrent qu’une qualité d’acier inférieure a été utilisée, que certains protocoles de sécurité de construction n’ont pas été respectés. Le constructeur, une compagnie née d’une alliance entre un investisseur chinois et une entreprise thaïlandaise, est pointé du doigt, d'autant qu’elle avait déjà été épinglé pour des soupçons de corruption. Au lendemain de la catastrophe, quatre citoyens chinois ont été arrêtés sur le site de l’effondrement, alors qu’ils tentaient de récupérer des documents confidentiels. Une enquête a été ouverte. L'immeuble devait servir à abriter des services d’audit financier des agences gouvernementales.À lire aussiSéisme en Birmanie: les chances de sauvetage s'amenuisent, la junte décrète une semaine de deuil national À lire aussiSéisme en Birmanie: face à ce type de catastrophes, «le pays a déjà été confronté à des difficultés de coordination»

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