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Un jour, un amour est tombé dans notre vie. Cette personne qui nous percute nous est instantanément familière. On croit l'avoir toujours connue. Pourtant elle est étrangère et l'aimer sera un défi. On apprend à aimer en même temps que l'on grandit au cours de la vie et au travers de tous les amours. Être amoureux est un préambule délicieux.

Il semble que la vie en se donnant dépose à la nôtre le désir de devenir tout ce que nous pouvons être ; mais aussi celui d'éprouver le sentiment d'être nous-mêmes et de nous connaître.

Un chagrin nous étreint lorsque l'amour que l'on donne n'a plus personne pour le recevoir. Il perd son pouvoir de porter du sens à notre vie et de la valeur à notre être. Un chagrin se guérit lorsqu'il a permis de revenir en son cœur, d'y réanimer l'amour endolori et de l'ouvrir à l'affection de soi. C'est l'amour de soi qui guérit le chagrin d'amour. Et c'est le chemin de retour vers l'amour de l'autre. Avec une grande peine, toutes les peines de notre vie affluent. Devant une telle épreuve l'être n'a plus rien à perdre.

L'amour réside en nous et nous le cherchons en l'autre. L'amour veut librement aimer et nous voulons être attachés, sécurisés. Nous n'avons pas la simplicité d'être et d'aimer ce que nous sommes. Comment être vrai et aimant pour l'autre ? Nous sommes seulement humains avec l'inhumain que cela comporte. Encombrés d'histoires, de blessures, de mémoires et de murs. C'est pourtant là que l'œuvre de l'amour mène notre être à vivre le cœur ouvert.

Sous toutes les répétitions blessantes, il y a un manque d'amour que chaque victime rationalise en croyant le mériter. Ce que nous avons subi, nous nous le faisons subir. Les abandonnés sont quittés, les abusés sont abusés, les violentés sont agressés. Et ils sont aussi ceux qui abandonnent, abusent et violentent. Josette Stanké nous fait explorer les dedans de la répétition auxquels nous avons du mal à accéder, tant nous nous sommes identifiés à elle.

Qui ne rêve du grand amour, où chacun s'épanouit par l'autre ? Qu'y a-t-il de plus beau que la confiance mutuelle ? Les femmes bien souvent "aiment trop", confondent amour et souffrance, passion et sacrifice. Pourtant, le bonheur durable est possible, si la relation est fondée sur l'indépendance psychologique de chacun et si elle n'entraîne pas de comportements excessifs.

Sous toutes les répétitions blessantes, il y a un manque d'amour que chaque victime rationalise en croyant le mériter. Ce que nous avons subi, nous nous le faisons subir. Les abonnés sont quittés, les abusés sont abusés, les violentés sont agressés. Et ils sont aussi ceux qui abandonnent, abusent et violentent. Josette Stanké nous fait explorer les dedans de la répétition auxquels nous avons du mal à accéder, tant nous nous sommes identifiés à elle.